Publié le 26/11/2020
Mis à jour à 11h09
Gilles Savary. Le rapport de la commission Duron remis au Premier ministre nous rappelle tous à l’impitoyable réalité financière. Il est absolument impossible de financer tous les projets ferroviaires et routiers qui sont prévus dans le pays. Tous les élus, y compris socialistes, sont tombés comme des lucioles dans le panneau Borloo qui, lorsqu’il était ministre de l’Écologie et des Transports, a distribué de la LGV comme un père Noël mais sans aucun financement ni aucune programmation.
En décembre 2011, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui lui avait succédé, avait tenté d’affirmer que l’État n’aurait pas les moyens de financer tous ces projets mais elle avait été réduite au silence.
Les promesses Borloo se montent à plus de 250 milliards d’euros avec l’endettement de RFF (Réseau Ferré de France) qui se monte déjà à 32 milliards d’euros. Soit le remboursement annuel des intérêts de la dette à hauteur d’un milliard. C’est absolument intenable même en cas très improbable d’un retournement de situation économique.
Chers adhérents,
Si vous recevez un courrier vous invitant en mairie à rencontrer Réseau Ferré de France pour préparer l'enquête d'utilité publique, et si vous décidez de vous y rendre, nous vous recommandons :
- de vous faire accompagner d'un proche ou d'un membre de l'association,
- de ne prendre aucun engagement « à l'amiable », et
- de NE RIEN SIGNER.
La réalisation du projet de LGV est encore entourée de nombreuses incertitudes et nous ne connaîtrons qu'à l'automne la décision du gouvernement.
Quant à l'enquête d'utilité publique, nous reviendrons vers vous lorsque nous aurons plus de précisions et vous fournirons les éléments nécessaires pour y participer.
Notre combat continue plus que jamais...
Bien cordialement,
Charles D’Huyvetter
06.10.01.70.68
Ndlr TGV en Albret : Cliquez la lettre pour agrandir:
Riverains et associations dénoncent le non-respect du cahier des charges depuis le début des travaux de l'extension de la gravière sur les parcelles de la commune.
Smartphone ou appareil photo en main, les opposants à l'extension de la gravière de Bruch, sur les terres de sa voisine Feugarolles, immortalisent chaque étape du chantier.
Depuis deux semaines, la reprise des coups de pelles à grand renfort de bulldozers, camions-bennes et rouleaux compresseurs se déroule en limite de propriété du couple Courtin-Deguines, effaré par la tournure des événements. « Tous les jours, il y a des incidents. Hier, [mardi 24 novembre, NDLR] une ligne de 20 000 volts est tombée, un engin de chantier posté en hauteur a manqué de se renverser et les nuisances sonores dépassent très largement les 43 décibels, maximaux autorisés. »
Le couple propriétaire de la maison attenante au chantier a peir d'un incident grave.Le couple propriétaire de la maison attenante au chantier a peir d'un incident grave. © Crédit photo : Loic Déquier
L'acquisition de leur maison, il y a une dizaine d'années, avait été faite en toute connaissance de cause, et de l'arrêté préfectoral de 2006 autorisant la société Singlande, filiale du groupe Eiffage, à exploiter une gravière toute proche.
En 2017, un arrêté complémentaire actait la modification d'exploitation du périmètre autorisé, après le changement de statuts de la société Singlande devenu Carrières du Sud-Ouest. « Quand on s'est installés, on nous avait présenté un projet A. Maintenant, on en est au moins au projet C », image Martine Courtin-Deguines.
À titre personnel, le couple constitue un dossier étayé et « fera tout ce qu'il peut » pour faire reconnaître le non-respect des engagements pris.
Lire la suite : Lot-et-Garonne : la gravière de Feugarolles creuse les crispations
Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 – PARIS
Feugarolles, le 13 juin 2013
Objet : Solution alternative au projet de LGV Bordeaux-Toulouse
Monsieur le Premier Ministre,
Depuis quatre ans, Coordination 47, qui regroupe douze associations dans le Lot-et-Garonne mais en concertation avec la Gironde, les Landes et le Tarn-et-Garonne, et dont je suis le porte-parole, défend une solution alternative raisonnable sur la ligne existante Bordeaux-Toulouse modernisée plutôt que la construction d’une nouvelle LGV.
Alors que nos arguments rejoignent ceux d’instances telles que la Cour des Comptes, le Conseil d’analyse économique, la commission des finances de l’Assemblée Nationale, la commission économique du Sénat, les Assises du Ferroviaire, le CESE, etc. donnant priorité à la modernisation du réseau et en cohérence avec la lettre de mission du ministre Cuvillier, nous n’avons jamais pu être entendus.
Alors que nous défendons un sage compromis entre gain de temps, rentabilité, faisabilité, économie et transports du quotidien, nous connaissons et dénonçons les lobbys de certains élus d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées qui s’efforcent d’influencer ce dossier en brandissant des arguments mensongers.
C’est dans un esprit de continuité de concertation et d’équité que nous vous apportons, par ce courrier, quelques remarques sur l’intervention de ces élus qui sollicitent ou ont obtenu un rendez-vous auprès de votre ministère ou du Président de la République.
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