Une France des rails à deux vitesses ? C'est que dénoncent des usagers et des élus locaux des lignes Intercités Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) et Paris-Clermont-Ferrand.
Ils seront des centaines à converger mardi vers la capitale à bord de deux «trains de la colère »pour exiger des investissements. Ces deux lignes transportent respectivement chaque année 2,6 et 1,9 millions de voyageurs dans des trains Intercités.
Son association, comme d'autres organisateurs de la manifestation de mardi, dénonce une accumulation de retards, de suppressions de trains et de pannes en série.« Nous sommes traités comme des citoyens de seconde zone, avec des trajets de plus en plus lents et de moins en moins fiables », s'indigne Serge Rigal, président du département du Lot, traversé par la ligne POLT. Même constat côté Paris-Clermont, où le ministre délégué aux Transports Philippe Tabarot a reconnu une« qualité de service qui n'est pas à la hauteur ».En réponse, il a annoncé un« geste tarifaire »: 10.000 billets à 19 euros en juin, -10 % sur les abonnements et un remboursement à 200 % pour tout retard supérieur à trois heures.