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Les coprésidents de l'association demandent aux élus de plancher dès maintenant sur le réaménagement des voies existantes
L'association des élus lot-et-garonnais pour le réaménagement de la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse ALTernative LGV, lance un appel aux élus de la région et notamment aux présidents des Conseils régionaux d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy : "La ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse ne se fera pas. Mettons donc nous de suite autour de la table pour évoquer la refondation de la ligne existante."
L'appel peut sembler un brin provocateur quand on sait d'une part que les deux présidents de Région luttent de leurs influences et de leurs convictions pour faire entendre "l'impérieuse nécessité" de la LGV, et d'autre part que la commission Mobilité 21, chargée par le gouvernement de prioriser les grands projets d'infrastructures n'a pas encore rendu sa copie.
Pour autant les deux coprésidents d'ALTernative LGV, Raymond Girardi et Bernard Faucon-Lambert sont sûrs d'eux: "La LGV Bordeaux-Toulouse ne se fera pas."
Lire la suite : Agen: ALTernative LGV lance un appel aux élus
https://www.sudouest.fr/2020/01/22/lgv-toulouse-bordeaux-le-chantier-peut-il-demarrer-en-2022-7094883-4755.php
Lettre accompagnante à Madame Elisabeth Borne et Monsieur Djebbari
Ministère de la Transition Ecologique resp. Secrétaire d'Etat (Transports)
C’est l’une des fiertés de la France, mais aussi une technologie extrêmement chère : et si on arrêtait de construire des lignes TGV ? Jean-Louis Bianco, ex-président PS du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence et Jacques Auxiette, président PS de la région Pays-de-la-Loire, rendent ce lundi à Jean-Marc Ayrault deux rapports sur la réforme du chemin de fer en France qui doivent inspirer à terme un projet de loi.
Entre autres recommandations, ces rapports préconisent d'abandonner les projets de nouvelles lignes TGV en France, et de chercher une formule intermédiaire entre les TGV et les anciens trains Corail. Le but est de ne pas alourdir davantage l'immense dette de Réseau Ferré de France de 30 milliards d’euros alors que 18 projets de Ligne à Grande Vitesse (LGV) sont dans les tuyaux depuis le Grenelle de l’environnement. Quatre sont déjà commencés, mais les 14 autres pourraient donc être purement et simplement abandonnés, soit une économie de 260 milliards d’euros.
Une bonne nouvelle Catherine Aime, vice-présidente d'un collectif qui se bat contre le projet de LGV Bordeaux – Toulouse. « Non seulement, ça coute trop cher pour ce que ça apporte, mais ça ne bénéficie qu’à 7% des usagers du train. On est loin de l’intérêt général », considère-t-elle. Pour cette militante, c’est donc du côté des trains déjà en place qu’il faut concentrer les investissements. « Les 93% restants circulent dans des trains du quotidien.Réaménager les voies existantes et donner de la vitesse à ces trains du quotidien est autrement plus important que créer des LGV qui vont servir à 7% de la population ».
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Jean-Alain Mariotti est président de la section aménagement durable du territoire au Conseil économique et social (CESE). /Photo DDM./J.-M. Mazet (archives)
L'avis du président de la chambre de commerce et d'industrie sur la ligne à grande vitesse, sur la nécessité d'être à trois heures de Paris, et sur la modernisation de la RN 21.
Vous venez de rencontrer Philippe Duron (*) au titre du conseil économique et social où vous siégez. Vous avez eu des assurances ?
Il m'a confirmé que la décision portant sur les priorités en matière de transports sera rendue publique en juin. La commission qu'il préside est chargée de phaser la liste de priorités pour les projets de lignes à grande vitesse mais pas seulement. En revanche, il ne m'a pas caché que les membres de cette commission manquaient selon lui d'informations chiffrées concernant deux projets majeurs, l'axe Lyon-Turin et le Grand Paris des transports. D'où son incapacité à pouvoir en mesurer l'impact financier et ses répercussions sur les autres projets comme la Bordeaux-Toulouse. En revanche, si ces deux projets sont maintenus, il ne restera rien ou presque des 245 millards de l'enveloppe pour les 20 ans à venir.
Avez-vous eu par ailleurs confirmation que les deux projets Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Toulouse sont scindés ?
Non, je n'ai pas d'information dans ce sens, mais je rappelle que le conseil régional a conditionné son financement de l'étude à ce qu'elle reste globale
Lire la suite : Jean-Alain Mariotti, président de la CCI : «Il faut préparer larrivée de la LGV»
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