Les opposants à la Ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) étaient ce mardi matin devant La Poste du Passage-d'Agen, d'où ils ont fait partir, en direction de 57 élus du département, des courriers pour demander comment serait financée la LGV Bordeaux-Toulouse.
Projet de construction soutenu par le gouvernement, quand tous les autres sont ajournés. "Pour faire plaisir au copain Malvy, président de la région Midi-Pyrénées", ont asséné certains manifestants.
(sur le même sujet): http://www.sudouest.fr/2013/07/24/la-voie-postale-nouvelle-arme-des-opposants-1122972-3603.php
Chers Adhérents, bonjour
Il n'est pas facile aujoud'hui d'être président d'une association qui s'oppose depuis quatre ans à la LGV et qui prône une modernisation sérieuse des voies existantes.
Le rapport du député Philippe Duron (Mobilité 21) annonce la fin de l'ère LGV et introduit la notion de trains rapides à 200 km/h sur les lignes existantes modernisées. Super ce rapport ! Mais les collectivités territoriales d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées se sont engagées financièrement sur la LGV Tours-Bordeaux en échange de son prolongement vers Hendaye (Espagne) et Toulouse avec un tronçon commun Bordeaux-Captieux... Le plus "motivé" des élus dans cette aventure est le président de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, qui s'est engagé à hauteur de 700 millions d'euros sur la Tours-Bordeaux et menace, comme d'autres, de suspendre sa participation. Il n'était donc pas possible pour le ministre des transports et le gouvernement d'annoncer le report de la Bordeaux-Toulouse aux calendres grecques...
Le tronçon Bordeaux-Hendaye étant repoussé à après 2030 (abandonné ?) et le tronçon Bordeaux-Toulouse décrétée infrastructure prioritaire opérationnelle entre 2020 et 2030, tout le montage financier est à revoir, d'autant plus que le Lot-et-Garonne ne veut plus payer par manque de moyens, les Pyrénées Atlantiques non plus...
Ne nous laissons pas abattre, la partie n'est pas perdue !
Imaginez que vous décidiez d’acheter un château sans en avoir les moyens, c’est exactement la même chose pour la LGV Bordeaux-Toulouse.
La crise nous aide énormément et nous allons les attaquer sur cet angle-là ! Dès lundi, nous écrirons à chaque grand élu par lettre recommandée pour qu’ils nous expliquent comment ils montent leur financement. A chaque fois, nous opposerons les nouveaux prélèvements, les nouvelles hausses, la diminution du pouvoir d’achat, l’abandon de prestations...
Nous leur rappelerons les dernières catastrophes ferroviaires qui nous indiquent clairement que nous avons raison (malheureusement pour les victimes). Une fois de plus la SNCF, RFF et les élus minimisent ces accidents tragiques ! Scandaleux de leur part.
Pour toutes ces raisons, les grands décideurs n’ont pas encore gagné, nous, nous avons gagné la bataille des idées. Il nous reste à obtenir l’annulation du projet de LGV Bordeaux-Toulouse qui pourtant a été programmé. Ne baissons pas les bras, restons mobilisé et persévérons. La persévérance paie très souvent.
Bon été à tous et bonnes vacances pour ceux qui peuvent en prendre.
Charles D'Huyvetter
En 2017, il refusait de « promettre des TGV à tous les chefs-lieux de département ». Aujourd’hui, il veut « poursuivre en grand » la « passion française pour le train ».
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Emmanuel Macron s’exprime devant une réplique grandeur nature du prochain TGV à la gare de Lyon, à Paris, le 17 septembre. MICHEL EULER / AP
Cinquante mois séparent les deux discours prononcés par le même homme : Emmanuel Macron. Et quel contraste entre le président fraîchement élu, venu inaugurer la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Le Mans-Rennes, le 1er juillet 2017, et, quatre ans plus tard, le chef de l’Etat en campagne pour sa réélection, fêtant, vendredi 17 septembre, les 40 ans du TGV.
Le Macron de 2017 disait : « La réponse aux défis de notre territoire n’est pas d’aller promettre des TGV à tous les chefs-lieux de département de France. (…) Ça veut dire ne pas relancer de grands projets nouveaux mais s’engager à financer tous les renouvellements d’infrastructures. (…) Cela fait maintenant des décennies que nous poussons des grands projets en ne les finançant jamais. » Le Macron de 2021 affirme : « Je peux vous dire que quand le TGV n’arrive pas ou ne passe pas par une ville, c’est terrible. (…) Cette passion française pour le train, nous allons la poursuivre en grand. (…) La décennie 2020 sera la décennie TGV. »
Lire aussi Le TGV fête ses 40 ans, « une fierté industrielle » pour Emmanuel Macron
C’est donc la fin officielle de la « pause » décrétée en début de quinquennat et de la priorité absolue donnée aux transports du quotidien. Le chef de l’Etat a même cité six grands chantiers emblématiques de la relance de la grande vitesse : la liaison Roissy-Picardie, les LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan, la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (Marseille-Nice), la Paris-Normandie, ainsi que la Lyon-Turin.
L’apparente contradiction entre les deux discours est assumée par le gouvernement à travers un storytelling bien rodé qui peut se résumer ainsi : Nous avons accompli les efforts de régénération, de modernisation du ferroviaire, en réformant la SNCF, en injectant 61 milliards d’euros dans le système depuis 2017 (dont 35 milliards de reprise de la dette de l’entreprise), en accomplissant une bonne partie du renouvellement du réseau existant. Mais la pause était bien une pause, pas un arrêt définitif des projets. Nous pouvons relancer les grands chantiers.
Lire la suite : Le surprenant virage d’Emmanuel Macron sur le TGV
Les associations opposées aux LGV du projet GPSO se sont réunies le 11 juillet à Roquefort (40).
Elles expriment leur satisfaction devant l'accumulation de rapports officiels ( Bianco, Auxiette, mobilité 21), qui annoncent la fin de l'ère LGV et introduisent la notion d'un train roulant à 200km/h sur les lignes existantes modernisées.
En revanche, elles considèrent que le maintien de la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse avant 2030, sans financement avéré, est incohérente car elle a pour seul objectif de conserver la participation financière de la région Midi-Pyrénées à la LGV Tours -Bordeaux.
Unanimement, elles condamnent la mise en place de futures enquêtes publiques et demandent la modernisation des voies existantes, la protection des riverains ainsi que le développement du POLT (Paris-Orléans-Limoges-
Signataires :ACCRIL, Alternative LGV Midi-Pyrénées, CADE, Coordination Gironde, Coordination Lot-et-Garonne, Fédération de Chasse 47, Les Amis de la Terre 33, Les Amis de la Terre 40, Les Amis du Barthos, SEPANSO Aquitaine, TEG 82.
(signataires représentant 126 associations de cinq départements d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées)
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