13 juin 2013 - Sud Ouest
La colère des anti-LGV grandit, car le rapport de la commission Mobilité 21 doit être remis au gouvernement vendredi.
« Si ce que dit l’entourage de Pierre Cohen, maire de Toulouse, est vrai, nous n’allons pas en rester là ! »
Remontés, hier soir, les anti-LGV de Lot-et-Garonne après les déclarations des proches du premier magistrat toulousain à la suite de son entretien, dans la journée de mercredi, avec François Hollande.
Le président de la République aurait été assez rassurant quant à la réalisation du segment Bordeaux-Toulouse, constatant que « la quatrième ville de France ne saurait rester à l’écart de la grande vitesse », déclaration reprise par l’AFP. Ce qui confirmerait en fait tout ce qui se dit ici ou là depuis plusieurs semaines.
La colère des anti-LGV grandit, car le rapport de la commission Mobilité 21 doit être remis au gouvernement vendredi.
« Tout est joué d’avance, alors. Certes, le rapport va peut-être un peu moduler l’espoir du maire de Toulouse, car, en matière d’argent public, la France n’est pas au mieux », comptent les anti-LGV.
Lesquels assurent « avoir la rage, être déçus par les élus, qui sont avant tout des politiques » : « Il y a des enjeux beaucoup plus importants que la construction de la LGV Bordeaux-Toulouse, surtout en période de crise. Les Espagnols l’ont bien compris. Ils ont abandonné leur projet. »
Ils reprennent alors les propos de Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, à savoir que « tous les tracés LGV rentables ont été construits »