La LGV au Pays Basque finira-t-elle comme "Notre Dame des Landes" ? SNCF Réseau donne un signe supplémentaire à un probable abandon du projet. Toutes les ventes de terrains et permis de construire sont désormais acceptés sur le tracé
Le Pays basque a aussi son "Notre Dames des Landes " : la LGV. L'abandon du projet de construction de l'aéroport de Notre Dame des Landes a ravivé les espoirs de ses opposants. Leur bataille a commencé il y a un quart de siècle. D'année en année, ils remportent quelques batailles. Un des résultats pourrait bien être celui-ci : SNCF Réseau, en toute discrétion, accorde de plus en plus de ventes de terrain et de permis de construire sur les 36 km de tracé qui traverse 15 communes.
25 ans de résistance
25 ans que le projet est annoncé et toujours repoussé. L'an dernier, les signes d'un proche abandon se sont multipliés. Retour sur cette année 2017.
" Dans cette lutte contre la LGV, le temps est notre allié" - Victor Pachon, opposant de la première heure
Lire la suite : Pays Basque : la SNCF autorise la vente des terrains sur le tracé de la LGV
NdlR - TGV-Albret : l'histoire se répète......remplacez "Montpellier" par "Agen", et vous vous sentez chez vous...... .
Regardez la vidéo , en cliquant : France 2 Journal 20h 13 déc 2016 : Argent public :des gares inutiles ?
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Élisabeth Borne rencontrera les dirigeants de la SNCF, dont Guillaume Pépy, lundi prochain pour évoquer notamment la refondation du modèle ferroviaire.
Mardi, la ministre Élisabeth Borne comme le président de la SNCF, Guillaume Pépy, ont clairement indiqué que les efforts allaient s’intensifier sur le réseau classique.
Ses propos n’étaient pas calibrés pour ravir Alain Rousset, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, ni Carole Delga, son homologue occitane, deux des fidèles zélateurs de la (future ?) ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse. Invité hier matin par Jean-Jacques Bourdin (RMC/BFM), Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, a clairement fait savoir que ses chantiers 2018 étaient ailleurs.
« Nous allons mettre le paquet, non pas sur de nouvelles LGV, mais sur les trains du quotidien », a-t-il dit. « L’État, qui avait lancé beaucoup de lignes de TGV, a corrigé le tir », a continué Guillaume Pépy qui a insisté sur sa convergence de vues avec le gouvernement, Élisabeth Borne – la ministre des Transports – en tête.
Montparnasse à l'arrêt, deux fois dans l'année, des pannes récurrentes à la gare Saint-Lazare… En 2017, la SNCF a connu plusieurs problèmes majeurs, touchant ses systèmes informatiques et pénalisant des centaines de milliers de voyageurs, particulièrement en Ile-de-France. Comment expliquer ces difficultés accumulées ? Pour les spécialistes, il faut notamment s'intéresser à la responsabilité de l'Etat, actionnaire de la SNCF.
Franceinfo résume quelques raisons qui expliquent l'année difficile du groupe ferroviaire.
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