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Le décryptage éco. Les élus d'Occitanie veulent leur ligne TGV

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29 novembre 2017 -  FranceInfo

NdlR : TGV-Albret : Extrait de l'article : .........

.........Mais leur demande se heurte à une réalité économique. C’est l’éternel tiraillement entre le rêve des élus qui veulent tous avoir leur desserte TGV et la rationalité économique qui montre que les lignes grandes vitesse pour tous est un mythe coûteux. Selon la Cour des comptes, dans 40% des cas, on utilise des lignes TGV pour rouler à la vitesse d’un TER. Et le TGV, c'est 38% des dépenses d'investissements depuis 25 ans, pour à peine 2% des usagers. C’est ce que dit le rapport Duron réalisé en 2013 sur le sujet.

La tendance serait donc plutôt à la fermeture de lignes. Déjà, en 2013, Philippe Duron suggérait de reporter la construction de plusieurs lignes LGV après 2030. Il n’est pas le seul à penser que l’efficacité, c’est d’investir « dans les transports du quotidien », comme les TER, les trains Intercités, bien plus empruntées que les TGV. La plupart des experts disent qu’il faut mettre l’accent sur l’entretien et la maintenance des réseaux existants qui sont vieillissants.

Ce que va faire le gouvernement n’est pas très clair. En juillet, Emmanuel Macron s’était montré ferme. Il n'entendait pas "relancer de grands projets nouveaux". Il avait d’ailleurs a mis en stand by la plupart des projets en cours, comme la liaison Bordeaux-Toulouse ou encore le Lyon-Turin. Mais, lundi, Elisabeth Borne, la ministre des transports était en visite à Prades, dans les Pyrénées-Orientales, a assuré « qu’on avait fait une pause dans un premier temps mais que ces projets n’étaient pas remis en cause ». De quoi semer le doute............

Pour lire l'article entier : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/le-decryptage-eco-les-elus-d-occitanie-veulent-leur-ligne-tgv_2468336.html

 

   

SOS Mobilisation

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11 décembre 2017 - Message de notre président

 

N'oubliez pas : FIN DE CETTE CONSULTATION : 13 DECEMBRE 2017

 

Bonjour à tous,

 

La consultation bat son plein sur internet dans le cadre des Assises Nationales de la Mobilité organisées par le gouvernement afin de définir la stratégie des transports à venir. Le projet de LGV Bordeaux-Toulouse contre lequel nous nous battons depuis des années est malheureusement en toute première ligne de cette actualité.

Tout comme pour l’Enquête publique, il est très important que les opposants à ce projet apportent une contribution. TGV en Albret demande donc à chacun de ses adhérents d'y participer.

COMMENT ADRESSER LA CONTRIBUTION AUX ASSISES DE LA MOBILITE ?

ATTENTION : LA CONTRIBUTION NE PEUT EXCEDER 1000 CARACTERES, soit 15 lignes environ

FIN DE CETTE CONSULTATION : 13 DECEMBRE 2017

  1. Se rendre sur le site des Assises : www.assisesdelamobilite.gouv.fr
  1. Cliquer, en haut à droite de votre écran, sur S’inscrire Se connecter.

Choisir un de vos comptes déjà existants avec vos identifiants (Facebook, Twitter ou Google+)

ou bien choisir l’onglet Email pour créer un compte et un profil spécifiques à cette plateforme (Nom, prénom, pseudo, code postal, adresse mail, statut). Vous choisissez alors votre pseudo et votre mot de passe.

  1. Cliquez sur l’onglet Contribuer.
  1. Sur la page Thèmes en débat, choisissez le thème Mobilités plus solidaires : réduire les fractures sociales et territoriales. Puis choisissez la proposition Comment améliorer les déplacements dans les zones rurales et périurbaines ?
  1. Cliquez dans la case bleue sur Ajouter ma contribution.
  1. Pour la rédaction de votre contribution, vous pouvez insister sur

- la nécessité de maintenir le réseau existant en le modernisant et en le sécurisant pour assurer des transports du quotidien desservant aussi bien les villes que les zones rurales. Ce sont les TER et les Intercités qui seul permettent cette mobilité et non les TGV sur LGV dont la vocation est de relier, sans s’arrêter, les métropoles entre elles ;

- le coût de la rénovation de la ligne existante est 3 à 4 fois inférieur à celui de la construction d’une LGV ;

- les TER et Intercités constituent le transport de 93 % des usagers du train alors que les voyageurs TGV sur LGV représentent seulement 6-7 % des usagers du train.

 
Nous savons les pro-LGV hyperactifs. Je compte donc sur votre forte mobilisation et vous remercie pour votre contribution. Distribuez ce message le plus possible vers vos adresses personnelles.
 
Charles D’Huyvetter
Président
   

Dix chiffres qui pourraient vous surprendre sur le train en France

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20 novembre 2017 - Le Monde ( repris par http://usagers-transports.haut-allier.eu sous le titre : "Les chiffres du fiasco")

L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) a publié jeudi 16 novembre une vaste étude sur le marché français 2015-2016 du transport ferroviaire de voyageurs. La monographie renseigne avec précision sur les forces et les faiblesses du train en France à l’heure où se prépare une grande réforme des mobilités en général et de la SNCF en particulier. Voici dix chiffres – parfois inattendus – issus de ce rapport et qui disent, selon l’adage, mieux qu’un long discours les urgences et les enjeux du ferroviaire dans notre pays.

10e
C’est le rang en Europe de la France (2015) en matière d’utilisation du réseau ferré. Une moyenne de 48 trains (fret et voyageurs) circule chaque jour par kilomètre de ligne, soit une intensité d’utilisation médiocre de nos rails. Nous optimisons notre réseau nettement moins bien que les Pays-Bas (140 trains par kilomètre) ou la Suisse (119), mais aussi que deux de nos grands voisins : Royaume-Uni (96) et Allemagne (75). L’Italie est à notre niveau (49) et l’Espagne assez loin derrière (34).

50 %
C’est la proportion de trains de voyageurs qui circulent sur… 9 % du réseau, illustration des fortes disparités qui existent dans l’intensité d’utilisation des voies ferrées françaises. Ainsi, si on regarde les chiffres par l’autre bout de l’indicateur, 31 % des lignes du réseau national ferroviaire ne voient passer que 1 % des trains. Un tiers au moins du réseau est donc économiquement très fragile et sous la menace de fermetures.

+ 14 %
C’est la hausse du trafic par bus et car depuis 2011, le plus dynamique de tous les modes de déplacement. L’autocar précisément (dopé par l’arrivée des cars Macron et en hausse de 17 % entre 2015 et 2016) vient tailler des croupières au ferroviaire, lequel reste sous les 10 % de l’ensemble des modes de transport intérieur. Le train (hors métros et RER) accuse une baisse moyenne de 0,5 % par an depuis 2011. Incontestablement, la route domine de très loin le rail puisque, voiture individuelle comprise (elle aussi en hausse depuis cinq ans), le bitume accueille en France 88 % du transport intérieur de personnes.

Lire la suite : Dix chiffres qui pourraient vous surprendre sur le train en France

   

Article dans La Tribune

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9 novembre 2017 - La Tribune

 

Lire l'article : « Le TGV est naturellement plus cher que l'avion » (Elisabeth Borne)

 

et regarder l'interview dans " Le Grand Témoin " de la Trubune ( après la pub): 

">Elisabeth Borne : " On ne peut pas tout vouloir à la fois,........."

 

 

 

   

LGV Bordeaux-Toulouse : un lobbying des élus qui attise celui des opposants

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7 novembre 2017 - MobiliCités par Marc Fressoz

NdlR TGV-Albret :..... La Coordination interrégionale contre les grands projets inutiles Occitanie-Nouvelle Aquitaine fédère plusieurs associations locales d'opposants (CADE, Alternative LGV Midi-Pyrénées, Coordination 47, Amis de la Terre Landes, etc.).

Ainsi, cette coordination a acheté un encart publicitaire (3.500 €HT) dans deux éditions locales (Gironde et Lot-et-Garonne) du quotidien Sud Ouest pour rappeler son opposition à une LGV et son soutien à une alternative qui consiste à moderniser les voies ferroviaires existantes à moindre coût...........

La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et plusieurs élus ont écrit, le 2 novembre 2017, au Premier ministre pour demander une nouvelle fois au gouvernement de sauver les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Perpignan-Montpellier. Reste que, localement, le premier projet ne fait pas l'unanimité.

Encore un appel du pied à l'État de la part du lobby des projets de LGV en Occitanie. La présidente de la Région, Carole Delga (PS), ainsi que 43 parlementaires de tous bords politiques ont adressé, le 2 novembre 2017, un courrier au Premier ministre pour demander "la réaffirmation de l’engagement de l’État à la réalisation des deux LGV entre Bordeaux et Toulouse et Montpellier et Perpignan dans la future loi de programmation".
 
"Le temps est venu de rétablir une plus grande justice territoriale et une solidarité nationale pour la France des éloignés", écrivent les signataires. Peu importe la priorité redonnée par les pouvoirs publics à l'amélioration des dessertes ferroviaires existantes, peu importe le coût de construction faramineux des deux projets : 13,5 milliards d'euros en valeur 2012 pour Bordeaux-Toulouse/Hendaye et 6,3 milliards pour Perpignan-Montpellier selon les conclusions du rapport de 2013 de la commission Mobilité 21 présidée par Philippe Duron.

Après la "pause" décrétée par Emmanuel Macron en matière de grands projets d'infrastructure, les élus d'Occitanie souhaitent donc obtenir l'assurance que ces deux lignes figureront bien dans la future loi de programmation prévue en 2018 et convaincre le nouveau Conseil d'orientation des infrastructures, présidé par Philippe Duron, qui doit aider à la préparer.

"Les lignes à grande vitesse (LGV) traversent la France des Régions mais s'arrêtent aux portes de l'Occitanie" tandis que "sur l'ensemble de la population métropolitaine située en train à plus de 4 heures de Paris, 58% habitent dans notre région", pointent-ils en invoquant l'aménagement du territoire.

Des arguments parfois curieux

Pour convaincre Matignon et l'Élysée, les élus mettent aussi en avant des arguments spécieux. Ces deux LGV "ne sont pas des projets nouveaux" car "142 millions d'euros ont déjà été investis depuis dix ans", rappellent-ils. Surtout, ceux-ci expliquent que "faire le choix des TER, c'est faire le choix des LGV en Occitanie". Parce que "leur mise en service est, selon eux, l'unique option pour libérer des sillons et désaturer les lignes existantes permettant ainsi à la Région d'augmenter la fréquence des TER en heures de pointe". Dépenser des milliards d'euros en LGV pour libérer des dessertes TER est sans doute une piste de réflexion à creuser...

Les signataires affirment ainsi que les LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan amélioreraient "la vie quotidienne de 6 millions d'habitants". Cette conclusion ferait presque oublier que le projet de LGV au sud de Bordeaux ne suscite pas une adhésion totale sur le terrain.

Lire la suite : LGV Bordeaux-Toulouse : un lobbying des élus qui attise celui des opposants

   
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