Le 18/02/2014 - Sud Ouest (Publié le 15/02/14 - Article de Michel Laffargue)
Au début, il y avait des gens qui aimaient travailler leur vigne, se promener sur leur prairie, chasser la palombe dans leur bois, se retrouver l'été venu dans leur maison familiale où se fêtent les anniversaires, les baptêmes depuis quatre générations. Et puis, un beau jour, tous ces gens découvrent d'autres gens au milieu de leur propriété qui, sans s'annoncer, prennent des mesures, se croient en terrain conquis. Ils apprennent ainsi que leur vigne, leur bois, leur maison, leur prairie risquent de disparaître parce qu'ils se situent sur le périmètre d'une future voie SNCF à très grande vitesse.
Sophie Borderie veut bien investir 120 millions, mais dans les routes…© Crédit photo : Archives Thierry Breton
Si les promoteurs de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse espéraient un assouplissement de la position du Département du Lot-et-Garonne, le communiqué envoyé ce mercredi 24 novembre, aux rédactions, a quelque chose d’une mise au clair et d’un point final. Ce courrier ferait suite à un échange téléphonique entre la présidente Sophie Borderie et M. Guyot, le préfet de Région Occitanie.
Lire la suite : Opposition à la LGV : le Lot-et-Garonne persiste et signe
Le 17/02/2014 - La Dépêche du Midi / Le Petit Bleu (publié le 17/02/2014)
Charles d'Huyvetter et Catherine Aime ont présenté les actions à venir. (Photo H.N.)
Présentant le bilan de l’année, le président donnait l’état de la situation : «Aujourd’hui, nous avons des certitudes : celle que la LGV nous pourrit la vie ; nous savons aussi que le Premier ministre a validé récemment le projet et le président du conseil régional «terrorise» les élus. Je pourrai vous résumer la situation ainsi : les élus veulent cette ligne alors que la population n’en veut pas .» La population interrogée souhaiterait, en effet, des services ferroviaires plus réguliers et qui retirent les camions des routes ; pour beaucoup, cette ligne ne répond pas à leurs attentes et représente plus une menace qu’une amélioration du quotidien. «Déjà que nous avons du mal avec les finances, il me semble que l’argent serait bien mieux employé pour la collectivité en manque d’équipements, maisons de retraite, crèches et logements», dira même un intervenant au cours des échanges. Cette réflexion se fait de plus en plus dans la région où un consensus se dessine pour dire non aux projets dispendieux dont la LGV, les gens non directement impactés par le tracé prenant conscience que cette réalisation les touchera au portefeuille.
Nous vous rappelons la Réunion Publique :
ce soir, 25 novembre ,à 20 H
45 BIS RUE GASTON CANIÉ 47520 LE PASSAGE
en présence de Robert Claraco , du Bureau d'Etude indépendant qui avait réalisé cette étude concernant la ligne Bordeaux-Toulouse !!!
Le 12/02/14 - Sud Ouest (Publié le 11/02/2014 - Article de Valérie Deymes)
L’enquête publique sur la LGV Bordeaux-Toulouse est prévue mi-2014.©
(Photo archives David Le Déodic)
Du côté de Réseau ferré de France, on ne s’affole pas d’un tel rapport et de telles recommandations de l’Autorité environnementale. « Sa saisie fait partie de la procédure habituelle sur tout grand projet. Nous travaillons dès à présent sur ses recommandations. Nos réponses feront l’objet d’un document qui sera annexé au dossier soumis à enquête publique », souligne-t-on à RFF. Pour autant le maître d’ouvrage de la LGV Bordeaux-Toulouse reste prudent quant à une réponse favorable à la suggestion de l’Ae d’équiper chaque point de consultation (mairies des communes concernées, sous-préfectures, préfecture) de matériel informatique pour consultation du public. « Cela dépendra du coût. Une chose est sûre, nous mettrons à la disposition du public, comme nous le faisons chaque fois, des DVD interactifs et un site Internet dédié. »
Page 121 sur 236
«DébutPrécédent121122123124125126127128129130SuivantFin»