Réponses à notre lettre du 28 mai 2021 par les candidats aux élections
14 juin 2021- Message de Charles D'Huyvetter
Bonjour ,
A partir de demain vous trouverez sur notre site les réponses des différent(e)s candidat(e)s aux départementales sur le sujet de la LGV.
Les réponses favorables aux lignes nouvelles ou favorables à la modernisation des voies existantes.
Charles D'Huyvetter - Président de TGV en Albret
Sud-Gironde : la LGV Bordeaux-Toulouse s’invite dans la campagne des régionales
13 juin 2021 - Sud Ouest du 11 juin 2021
Denise Cassou, présidente du Collectif vigilance LGV Gironde, et Dominique Orgeron, dont la maison à Landiras sera rasée si la LGV voit le jour.© Crédit photo : J. J.
En annonçant que l’État financera la moitié du chantier de la LGV Bordeaux-Toulouse, le Premier ministre a rallumé le feu de la contestation et replacé ce sujet vieux de plus de quinze ans au centre des enjeux de campagne des élections régionales
« La LGV sera un des points majeurs de la campagne », a déclaré le 24 avril dernier dans « Sud Ouest » le président de la région Nouvelle Aquitaine Alain Rousset. Le candidat socialiste en course pour un cinquième mandat, défenseur du train à grande vitesse vers l’Espagne et vers Toulouse, ne croyait peut-être pas si bien dire. Quatre jours plus tard, le Premier ministre Jean Castex annonçait que l’État s’engage à hauteur de 4,1 milliards d’euros pour financer la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse. De quoi rallumer le feu de la contestation contre cette ligne qui découpera en deux le territoire du Sud Gironde et au-delà.
« Cette annonce a fait réagir à nouveau la population locale. Les gens pensaient que c’était abandonné. Mais le Premier ministre a été efficace pour nous mobiliser à nouveau », commente le couple Dominique Orgeron et Dominique Bimboire. Leur maison dans les bois de Landiras se situe exactement sur le tracé de la LGV arrêté lors de la déclaration d’utilité publique en 2016. « On sera exproprié et la maison sera rasée », poursuivent les apiculteurs à la retraite qui viennent de raccrocher la grande banderole « LGV projet inutile et ruineux » au bord de la route départementale.
« À l’heure des alliances pour le second tour, les anti LGV regarderont de près l’attitude des écologistes »
« Ça peut se réaliser »
À leur côté, Denise Cassoux, présidente de l’association Landes attitude environnement (LEA) et présidente du Collectif vigilance LGV Gironde, a repris son bâton de pèlerin. « Le jour de la déclaration de Castex, on a été submergé d’appels et de messages. Il y a un effet d’annonce pour les élections, mais cela ne nous laisse pas indifférents. Ça peut être autre chose qu’une promesse, ça peut se réaliser. »
Tête de liste aux élections régionales, l’écologiste Nicolas Thierry a repris la balle au bond. Début mai, il s’est rendu à Landiras pour dire toute son opposition à ce projet jugé « ni sérieux, ni respectueux, qui va coûter 8 milliards d’euros et détruire des milliers de hectares de terres agricoles et d’espaces naturels. » À l’heure des alliances pour le second tour, les anti LGV regarderont de près l’attitude des écologistes, ex-membres de la majorité à la Région.
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Car de son côté, Alain Rousset a déjà affûté ses arguments : « Dans toutes les autres régions de France, il y a deux lignes ferroviaires. Ici, on n’en a qu’une pour les voyageurs et le fret. Quand on combat le réchauffement climatique, comment peut-on accepter que 10 000 camions traversent chaque jour la région ? »
« Vu la conjoncture actuelle, nous sommes très surpris de voir ces milliards qui sortent du chapeau »
Les candidats interpelés
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