Dans le Cubzaguais, la LGV Bordeaux-Tours inaugurée en 2017 passe sous les fenêtres des maisons.© Crédit photo : Archives Jérôme Jamet
Les opposants à la ligne LGV vers Toulouse et l’Espagne n’ont de cesse de rappeler l’avis défavorable rendu par l’enquête publique en 2014. « Plus de 14 000 contributions avaient été apportées lors de cette enquête, seulement 7 % étaient favorables au projet », souligne Denise Cassou, présidente du Collectif vigilance LGV Gironde. Sur le terrain, il est vrai que les banderoles de bienvenue à la LGV, on n’en croise pas en Sud-Gironde.
Deux ans plus tard, le Conseil d’État ne tenait pas compte de l’avis négatif et déclarait le projet d’utilité public. « On sait que c’est un projet qu’ils ne veulent pas lâcher. » Plutôt qu’une nouvelle ligne, la militante préconise « la modernisation et une gestion optimisée de celle existante vers Toulouse ».
En Sud-Gironde, territoire concerné par environ 70 km de tracé, quatre ou cinq maisons seront rasées. Plus nombreuses seront celles qui devront vivre avec la LGV sous leurs fenêtres. « Les gens ne seront pas expropriés. Mais leur qualité de vie sera dégradée, leur propriété sera invendable. Ils seront condamnés », décrit Dominique Orgeron, membre du collectif et habitante de Landiras dont la maison est sur le tracé.
« Une fabrique à gilets jaunes »
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LGV: jusqu'où iront-ils…avec l'argent des contribuables ?
En ce début Mai, avec des trémolos dans la voix certains se sont réjouis, avec une synchronisation presque parfaite de la pluie de milliards soudain disponibles pour les LGV. Pour les opposants à ces lignes inutiles, destructrices et ruineuses, cela ne constitue pas vraiment une surprise. Nous avons toujours dit que bien que les déclarations et rapports officiels s'accumulaient en faveur de la fin de ces infrastructures, les tractations électorales et manœuvres diverses pouvaient ressurgir comme après le premier recul de 1992 est apparu le débat public de 2006.
Tractations: comme une légère odeur de fange:
1,38 milliards d'euros pour la LGV Marseille-Nice et hop, Muselier et Estrosi vont lécher la gamelle à la main du macronisme. Même que Moudenc maire de Toulouse se fend d'un communiqué de soutien à ces derniers qui se font tirer l'oreille à Paris. Et oui, lui aussi a eu sa gamelle: 4,1 milliards pour Toulouse-Bordeaux.
Localement, on assiste avec un suspens insoutenable au numéro d'équilibriste de Mathieu Bergé. Après avoir sauté en marche du train PS et s'être agrippé au train Génération.s, après avoir été "plutôt contre" la LGV aux municipales, le voilà qui saute à nouveau dans le train Rousset en abandonnant le train Génération.s. Et le patron local du Medef se fend lui aussi des vieilles rengaines sur le prétendu enclavement du Pays Basque. (enclavement qui a du échapper aux nombreux acheteurs qui font exploser la bulle immobilière locale au détriment du droit à se loger des jeunes, et aux journaux qui classent joliment Bayonne au palmarès des villes attractives)
Des petits rappels qui ne feront de mal à personne:
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Dans le Journal du Pays Basque :Par Pierre Recarte - Vice Président du CADE
Jean-Marie DARMIAN, (sur son propre site) Maire de Créon et Vice-Président du Conseil Général de la Gironde,
http://www.jeanmariedarmian.
Sud Ouest : http://www.sudouest.fr/2013/
La société A’lienor, constructeur et concessionnaire de l’autoroute A65 Pau-Langon, vient de publier son rapport financier annuel. La situation n’a pas évolué depuis 2 011. Les pertes, 35 millions d’euros, sont identiques à celui du chiffre d’affaires, 35 millions d’euros.
Les trois collectivités territoriales aquitaines intéressées par le tracé et le conseil régional ont cautionné 405 millions d’euros sur les 900 millions empruntés par A’lienor pour la réalisation de cet équipement. Les contribuables aquitains devront, à terme, être à nouveau sollicités ! Voici un extrait de la lettre rédigée à l’initiative d’Alain Rousset, co-signée par de nombreux “grands élus aquitains”, et adressée au Premier ministre François Fillon et à Jean-Louis Borloo, le 05/04/2008, pour justifier cette infrastructure : “Il y va de la sécurité et de l’unité de l’Aquitaine qui reste aujourd’hui la seule région française dépourvue de liaison autoroutière entre sa capitale régionale, Bordeaux, et sa deuxième ville, Pau […] Cette infrastructure conditionne ainsi le développement économique des différents territoires régionaux et constitue un facteur de cohésion territoriale essentiel pour l’avenir de l’Aquitaine.”
Le constat, vous êtes à même de le faire aujourd’hui. Qu’a apporté l’autoroute ? Rien sinon de la dette !
Malgré l’avis négatif du CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature), des associations, les décideurs se sont livrés à un lobbying éhonté pour échapper à une remise en cause du projet.
Cette infrastructure ne se justifiait pas. Aujourd’hui tout le prouve.
(Facebook) ......"Cette semaine, j'ai acquis la conviction que le TGV rend fou ! Mardi je prends connaissance sans surprise d'une interview d’Alain Rousset dans "Sud-Ouest " déclarant que les deux lignes LGV vers Toulouse et L'Espagne se feront à la même date, avant 2030, contrairement aux arbitrages du Premier Ministre, sur les conclusions de la Commission Mobilité 21. Le même jour je lis dans "Le Monde" que la SNCF dévalue ses actifs TGV car le modèle économique du TGV est révolu ! Mardi soir, je préside un débat au Palais Brogniard dans lequel Jean Pierre Farandou, dirigeant de la SNCF déclaré que partout dans le Monde le modèle TGV est invendable et s'effondre. Il le déclare "mort" au profit de modèles low price à haute qualité de service ! Mercredi matin, au Sénat, le patron de RFF déclare que la reconquête des capacités du réseau classique est la priorité absolue, et que sa dette se dégradant, il attend la réforme ferroviaire qui interdira a RFF de s'endetter pour de nouvelles LGV. Le soir, le Ministre des Transports confirme l'annonce d'Alain Rousset la veille ! Et enfin nous votons en Commission parlementaire un Traité franco-italien pour la réalisation du tunnel Lyon Turin, soit 26 milliards d'euros d'aujourd'hui sans compter le contournement ferroviaire de Lyon. Le tout avec des annonces de subventions européennes à 40 % promises partout en France et auxquelles le budget européen pour 7 ans et 28 pays ne suffirait pas ! Sans doute a t-on trouvé récemment un nouveau gisement d'euros ? C'est la France ! Un jour fauchée, un jour prodigue comme au temps de sa splendeur. Il faut y croire !"..........
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