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TGV en Albret

Gilles Savary : « La relance des LGV est un anachronisme financier, écologique et social »

16 octobre 2021 - Sud Ouest

Gilles Savary : « La relance des LGV est un anachronisme financier, écologique et social »

Gilles Savary est ancien député et membre du Haut Comité du ferroviaire.© Crédit photo : Archives Fabien Cottereau / « Sud Ouest »

Dans une tribune, l’ancien député girondin et délégué général du parti Territoires de progrès considère que le développement des LGV favorise l’étalement urbain et les bouchons périurbains
 

« Les transports représentent 30 % des émissions de CO2. Avec le logement, Ils constituent un enjeu majeur de la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant, mise à part la « trêve » de la crise sanitaire et du confinement en 2020, les embouteillages ont repris leur cours et atteignent des niveaux vertigineux dans nos grandes agglomérations.

Le dernier pointage du magazine « Auto plus », basé sur des données de géolocalisation, fait état d’un rebond spectaculaire des congestions urbaines. Il y apparaît que six métropoles et agglomérations de province surpassent désormais la région parisienne dans ce registre. En septembre 2021, les Rennais, les Marseillais, les Bordelais ont perdu plus de 18 heures de leur temps dans les bouchons ; les Parisiens un peu moins de 16 heures et les Toulousains 14 heures.

Malgré les intentions affichées de réduction des gaz à effet de serre, la hausse des prix du logement dans les centres urbains, particulièrement des« villes TGV », favorise l’étalement urbain et constitue un puissant multiplicateur de déplacements et de bouchons périurbains.« C’est indiscutablement sur les périphéries de nos agglomérations et leurs profondeurs périurbaines qu’il faut prioritairement faire porter l’effort d’investissement »

Si la lutte contre le réchauffement climatique est bien une priorité nationale, et le message des gilets jaunes à prendre au sérieux, alors c’est indiscutablement sur les périphéries de nos agglomérations et leurs profondeurs périurbaines, outre la remise à niveau de notre réseau ferroviaire, qu’il faut prioritairement faire porter l’effort d’investissement. Il s’agit d’un impératif social et écologique de premier ordre tant les conditions de déplacements domicile-travail à l’heure de pointe y sont critiques, hors de contrôle, et socialement explosives.

 

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Lot-et-Garonne : la LGV va écraser son entreprise agricole déjà impactée par l’autoroute en 1975

15 octobre 2021 - Sud Ouest 

https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/montesquieu/lot-et-garonne-la-lgv-va-ecraser-son-entreprise-agricole-deja-impactee-par-l-autoroute-en-1975-6562137.php

Lot-et-Garonne : la LGV va écraser son entreprise agricole déjà impactée par l’autoroute en 1975

Les opposants à la Ligne à grande vitesse pensent à l’organisation d’une mobilisation régionale en Lot-et-Garonne.© Crédit photo : Loïc Déquier

Les opposants au projet ferroviaire se sont réunis jeudi 14 octobre, à Montesquieu, devant la ferme de Pascal Roques, appelée à disparaître si la ligne se fait

L’histoire se répète pour Pascal Roques. « En 1975, c’est l’autoroute qui a exproprié mon père. Il a dû déplacer des bâtiments. » Ces édifices sont désormais placés sur le tracé de la future ligne à grande vitesse. Le sort de ces arboriculteurs, dont l’activité est à 80 % soutenue par la vente directe, est scellé : le train va les biffer de la carte.

Il n’en fallait pas plus aux opposants à la LGV et partisans de la modernisation de la ligne existante pour faire de l’entreprise agricole de Montesquieu un exemple de cette défiguration du paysage qu’ils dénoncent. Jeudi 14 octobre, tous se sont donc rassemblés à l’entrée de la ferme aux 30 hectares, sous le portique gonflable du collectif Très Grande Vigilance en Albret.

« Quel intérêt ai-je à poursuivre mon activité dans ces conditions ? Je voulais vendre mais qui viendrait investir ici ? », se désole l’agriculteur qui espère maintenant le soutien des élus. « La LGV ne passera pas sur tous les territoires, mais elle va passer dans tous les portefeuilles », prévient Jean-François Garrabos, maire de Feugarolles, où se tiendra une prochaine manifestation le 20 octobre, sur le site d’un potentiel viaduc.

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LGV : les opposants s'invitent dans la campagne électorale

20 janvier 2014 - La Dépêche

LGV : les opposants s'invitent dans la campagne électorale

Le mois de mars ne se passera pas sans eux. Message clair des opposants à la ligne à grande vitesse, réunis samedi à Barbaste en provenance des Landes, de la Gironde, du Tarn-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques et de Lot-et-Garonne. Les associations ont l’intention de se mêler de ce qui les regarde : les élections municipales. L’attaque a déjà commencé. À Caudecoste, pour ne citer que cette commune, un tract de Défense du patrimoine caudecostois vient de fleurir, quelques semaines avant le printemps.

Multiplié par trois

Ce n’est qu’un exemple «car nous allons saisir l’ensemble des maires des communes de Lot-et-Garonne», expliquent ensemble Jacques Doucet et Claude Semin, de la Coordination 47. Sans oublier les conseillers généraux dont le second nommé croit savoir «qu’ils sont désormais une majorité à pouvoir voter contre la participation du département au tronçon Bordeaux-Toulouse

[…] Ce n’est pas parce que la LGV ne passe pas partout que l’impact financier sera limité aux seules communes traversées». Patrick Vaccari, l’un des porte-parole de cette même Coordination 47, évoque «un triplement des sommes prévues au départ sans que l’on puisse savoir quelles sont les clés de financement entre Agen, le département, la région et l’État».

Tribunal administratif

L’assemblée de samedi a permis de définir six axes de percée dans le camp ennemi. Les anti-LGV entendent frapper aux portes parisiennes, considérant ne pas avoir été entendus à l’échelon régional et départemental mais n’oublie pas les élus locaux en voulant donc les saisir lors de la campagne électorale. Ils attendent également de pied ferme l’enquête publique qu’il considère «totalement illégitime». C’est d’ailleurs le sens du double recours introduit auprès du tribunal administratif de Paris (lire nos précédentes éditions). Il serait d’ailleurs étonnant que ces mêmes opposants ne se fassent pas entendre lors de cette consultation publique. Dans le même esprit, ils n’ont pas donné de détails sur «d’autres recours juridiques» qui pourraient voir le jour cette année.

31 millions du km ?

Autre axe de cette campagne dans la campagne, le coût de la réalisation, 31 millions d’€ au kilomètre de voie. «Un projet deux fois plus cher entre Bordeaux et Toulouse que la LGV Est, qui est toujours déficitaire». Au passage, Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) est accusé de mensonge pour avoir dit que les 7,8 milliards affichés en décembre 2012 dans un document public «est une erreur. De qui se moque-t-on ?».

La rentabilité reste aussi un thème dans le thème, et les opposants maintiennent que le nombre de passagers établi par Réseau Ferré de France est surestimé. «C’est l’une des tricheries de RFF car la seule justification est de dire que Toulouse, quatrième ville de France, ne peut pas ne pas avoir de LGV». Au cours de la conférence de presse, et sur le coût toujours, il n’a pas été fait mention du devis, et des clés de répartition du tronçon passant par Layrac, dont les représentants associatifs («Ouvrons l’œil) étaient absents. Layrac, où la LGV pèse aussi sur les élections à venir.

   

Train : près de 5 000 km de lignes régionales menacées

8 janvier 2014 - Sud Ouest

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.© PHOTO ARCHIVES JEAN CHRISTOPHE SOUNALET

Seon la Fédération nationale des associations des usagers des transports, une vingtaine de lignes régionales seraient menacées de fermeture dont deux en Aquitaine

Près de 5000 km de lignes ferroviaires régionales seraient menacées de fermeture : c'est ce qu'affirme ce lundi, la FNAUT, la fédération nationale des associations des usagers des transports.

Si le Sud-Ouest s'en sort bien, dans la mesure où en Aquitaine seules deux lignes seraient concernées - Agen-Siorac en Périgord et Périgueux-Le Buisson -, au total, une vingtaine de liaisons seraient concernées au niveau national dont Limoges-Brive par Saint-Yrieix ou Carcassonne-Limoux-Quillan.

Une perspective que déplore Jean Sirvardière, le président de la FNAUT. "Nous ne disons pas que ces lignes vont disparaître, nuance-t-il, mais nous disons que ces lignes sont très fragiles et que si rien ne change aussi bien au niveau de l'État, des Régions, de la SNCF et de Réseau ferré de France, elles vont vraisemblablement finir par disparaître dans les dix ans qui viennent."

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Ce matin à Montesquieu......

14 octobre 2021

 
...... à la Ferme Roques ...... 
 

Action roques 14 oct 2021 montage 2100 

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