Bonjour ,
A partir de demain vous trouverez sur notre site les réponses des différent(e)s candidat(e)s aux départementales sur le sujet de la LGV.
Les réponses favorables aux lignes nouvelles ou favorables à la modernisation des voies existantes.
Charles D'Huyvetter - Président de TGV en Albret
....Bravo, ce que vous dites est plus que censé, ce que vous faites pose la véritable réalité de économique régionale, la véritable réalité de la politique régionale.
Quelle est la finalité de ce projet pharaonique en dehors de satisfaire les investisseurs que sont, les grands groupes du BTP, de différentes banques qui se rémunéreront sur engineering financière du projet, sur la rémunération les capitaux qu’elles auront engagés (qui de toute façon seront garantis par l’Etat, donc nos impôts).
Que ces investisseurs privés soient des vrais investisseurs, qu’ils soient grands, qu’ils assurent le financement de ce projet dont leurs études en prouve l’impérieuse nécessité, qui à leurs yeux, à leur ressenti semble indispensable. Dans ce projet qui leur tient tant à coeur, qu’ils y injectent leurs fonds propres et des prêts qu’ils n’obtiendront que si ils engagent suffisamment de fonds propres et si ils donnent suffisamment de garanties.
Ainsi, les subventions venant de l’Europe, de l’Etat, des Régions, des Départements des villes pourront certainement être engagées pour rénover, nos routes, nos canaux, nos hôpitaux, nos facultés, nos lycées, nos collèges, nos écoles, donc assurer des investissements utiles, nécessaires. Ainsi, ils ne serviront certainement pas à financer des équipements surdimensionnés comme l’ont été la nouveau stade où évoluent les Girondins de Bordeaux, différents autres projets où l’Etat ou les Régions n’ont pas voulu assurer la maîtrise d’ouvrage, mais en en ont tout de même garanti le remboursement des prêts, voire même l’équilibre d’exploitation.
Lire la suite : Une réaction splendide par un de nos membres
Cliquez pour lire l'article dans le Sud-Ouest : Courrier aux candidats d'élections
NdlR-TGV Albret : pour lire la letttre dans son intégralité: voir le prochain article.
Les courriers sont postés. Les élus destinataires ont jusqu’au 10 juin pour répondre.Photo DDM
Ils veulent que cela devienne un sujet de campagne. Les anti-LGV ont rédigé un courrier qu’ils ont adressé 83 candidats aux départementales et régionales ce vendredi 28. 83 ? "On les envoie aux candidats de la dizaine de cantons traversés par la LGV, d’est en ouest, plus la Confluence, plus Marmande", liste Charles D’Huyvetter, président de l’asso TGV en Albret. "Et on interpelle les leaders pour les régionales."
Couplée à une communication médiatique, ils souhaitent que l’initiative oblige chacun à se prononcer. "Un simple envoie n’aurait pas eu d’écho", avance Charles D’Huyvetter. "Il ne faut pas sous-estimer les petites actions. On les additionne depuis dix ou onze ans et c’est la somme de ces petites actions qui fait qu’aujourd’hui on a l’opinion publique avec nous."
Long de trois pages, ledit courrier s’ouvre sur une question simple à choix multiple afin de connaître la position du destinataire au sujet de la LGV, avec une invitation à préciser sa pensée. Une case "si vous êtes favorable à cette ligne", une autre "si vous êtes favorable à la modernisation des voies existantes".
Par la suite, les anti-LGV argumentent leur position, chiffres à l’appui, puis proposent une alternative : "La modernisation de la ligne actuelle". Et de développer : "L’électrification de la ligne actuelle permet des vitesses de 220km/H. La vitesse actuelle de 126km/h pourrait passer à 170km/h de moyenne avec des pointes en fonction de tronçon à 180,200,220km/h. Cette alternative ferait gagner 30 minutes entre Bordeaux et Toulouse".
En fin de courrier, les militants demandent une réponse avant le 10, soit dix jours avant les scrutins. "La campagne, c’est le seul moment de la vie des élus en général, où ils sont un petit peu accessibles, un petit peu à l’écoute", estime Charles D’Huyvetter. "Beaucoup de gens veulent connaître les positions des élus au sujet de la LGV." Présent à ses côtés et également opposant à la LGV, Jean-François Garrabos, maire de Feugarolles lui répond, amusé : "Il exagère... Mais il a raison".
Étienne Estarellas
NdlR- TGV en Albret : Nous vous tenons au courant au fur et mesure des réponses reçues
Feugarolles, le 28 mai 2021
Madame, Monsieur,
Vous vous présentez aux élections régionales ou départementales 2021. À cette occasion, nous avons décidé d'informer nos adhérent(e)s de vos positions concernant le projet de LGV qui envisage de traverser notre territoire. Aussi nous vous sollicitons pour indiquer votre positionnement en cochant la case correspondante :
Si vous êtes favorable à cette nouvelle ligne :
Si vous êtes favorable à la modernisation des voies existantes :
Signature :
Vous pouvez préciser ci-dessous votre position.
Quelques points essentiels
Notre opposition sur ce projet est connue et nous vous proposons de souligner en quelques mots les points qui nous semblent importants :
v Quels sont les éléments essentiels de ce projet pharaonique ?
Tout d’abord son coût : 10 milliards pour 253 km, soit 39 millions du km
Une enveloppe de 4,1 Mds d’€ vient d’être confirmée par le gouvernement, les collectivités territoriales devrons trouver également 4,1 Mds d’€ et l’Europe 20 % du coût total du projet GPSO.
Les collectivités territoriales devront créer une société dédiée au GPSO (Grand Projet du Sud Ouest) pour financer ce projet. Cette société aura pour but de prélever de nouvelles taxes sur les entreprises et commerces des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
À ce jour :
Aucun autre budget n’est alloué au GPSO à ce jour par l’Europe
Sur le tronçon Langon-Montauban circulent actuellement environs : 67 trains (dans les 2 sens) (30 TER, 14 Intercités, 12 TGV et 11 trains de fret) pour une capacité de 140 trains, qui pourrait être augmentée en changeant de système de gestion des trains, soit une utilisation de 48 %
Sur les tronçons Bordeaux-Langon et Montauban-Toulouse l’utilisation est de 42 % (entre 90 et 100 trains au total pour une capacité de 240 trains par jour).
Nous sommes donc très loin de la saturation.
Il lui faut 24 km pour atteindre la vitesse de 320 km/h et 12 km pour s’arrêter, soit 36 km.
Bordeaux-Saint Médard d’Eyrans : 15 km de ligne actuelle modernisée
Saint Médard d’Eyrans-Agen : 120 km de LGV
Agen-Montauban : 70 km de LGV
Montauban-Saint Jory : 30 km de LGV
Saint Jory-Toulouse : 20 km de ligne modernisée avant Toulouse
Des distances courtes ne permettant pas d’optimiser la très grande vitesse.
Écart de temps pour uniquement 4 à 6 TGV (dans les 2 sens) sans arrêt par jour :
Avec des arrêts, nécessaires pour la bonne desserte de nos territoires, les écarts sont réduits à quelques minutes.
Quelles dessertes entre Bordeaux et Toulouse avec une LGV ?
La ligne nouvelle contournerait Langon, Agen, Montauban et Moissac avec la possibilité de se raccorder par des bretelles à créer (par exemple entre la nouvelle gare de Sainte Colombe et la gare centre ville d’Agen) avec toutes ses conséquences (expropriation, environnement, nuisances et perte de temps de gare à gare).
Que deviendrait la gare centre-ville d’Agen récemment rénovée ? Elle perdrait tous ses trains grandes distances.
Quelles seraient les répercutions sur l’économie du centre-ville ?
Que deviendrait la gare de Marmande qui serait amputée également des trains Intercités et des TGV ?
Les habitants du Marmandais, où iraient-ils prendre les trains grandes distances ?
v Dans ce contexte, une alternative existe : la modernisation de la ligne actuelle
Prenant en compte les 15 000 avis exprimés par les habitants du Sud-Ouest et soulignant le nombre, la diversité et le sérieux des questions soulevées et des arguments avancés, la commission d’enquête publique, à la majorité de ses membres, a émis un avis défavorable à la déclaration d’utilité publique relative au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Ceci n’a pas empêché le gouvernement de passer outre et de signer une Déclaration d’Utilité Publique…
Voilà ce que nous voulions dire en quelques mots au sujet de ce projet.
Nous vous remercions de bien vouloir nous répondre pour le jeudi 10 juin minuit dernier délai.
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