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LGV Bordeaux-Toulouse : le coup de frein de certaines collectivités en Nouvelle-Aquitaine

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4 octobre 2021 - FR3 Régions

 
Coup dur pour le projet de Ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Dax-Toulouse. Lors d'une réunion sur son financement par les collectivités de Nouvelle-Aquitaine, trois départements et une communauté d'agglomération ont refusé de confirmer, pour le moment, leur participation.
La ligne à grande vitesse du Sud Ouest consiste à constuire deux nouveaux tronçons : Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
La ligne à grande vitesse du Sud Ouest consiste à constuire deux nouveaux tronçons : Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.• © David Thierry - PHOTOPQR- SUD OUES - MAXPPP
 
"C’était une première approche. Le projet en tant que tel, tout le monde est d’accord mais il reste quelques discussions et ajustements." Le vice-président de Région Nouvelle-Aquitaine, Renaud Lagrave, est plutôt satisfait mais ne rentre pas plus dans le détail. Mardi 28 septembre, une phase importante du projet de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Dax-Toulouse s'est engagée. Les collectivités de Nouvelle-Aquitaine concernées par cette infrastructure ont été réunies à la préfecture de Bordeaux, sous l'égide d'Etienne Guyot, préfet de la région Occitanie, missionné par le Gouvernement afin de coordonner ce grand projet ferroviaire du Sud-Ouest.
Le projet GPSO prévoit deux tronçons : Bordeaux-Toulouse, Bordeaux Dax.
Le projet GPSO prévoit deux tronçons : Bordeaux-Toulouse, Bordeaux Dax.• © GPSO
 
 

Refus de quatre collectivités

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Les chênes qu'on abat...

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4 octobre 2021 - par Serge Alain Paraillous 

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Les chênes qu'on abat...

Ainsi donc ils vont l'avoir, leur LGV... Ainsi donc les accros à la grande vitesse viennent de gagner. Et une fois de plus, la France d'en haut a eu raison, contre toute raison, de la France d'en bas. Une
fois de plus la France rurale est bafouée, humiliée par des décideurs qui se soucient de l'avis du peuple comme de leur premier tricycle à pédales. Du moment que les Toulousains vont pouvoir
gagner un quart d'heure pour se rendre à Paris, la cause est noble. Ecologie, où es-tu ? A quoi bon pleurer pour un sapin de Noël que l'on coupe, quand bientôt les bulldozers monstrueux vont
éventrer des forêts millénaires. Celle de Lascours, par exemple, entre Vianne et Xaintrailles. Elle est là depuis la nuit des temps. Des druides y ont sans doute coupé le gui. Ses chênes sont plusieurs
fois centenaires : comme les cathédrales, ils sont les témoins de notre passé, de notre histoire, et ils seront tronçonnés comme de vulgaires sapins d'élevage.

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Macron veut relancer le modèle destructeur de terres du TGV

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25 sept 2021 - Reporterre

 

Macron veut relancer le modèle destructeur de terres du <span class=
 

Alors que le TGV fête ses 40 ans, Emmanuel Macron a annoncé la relance de lignes à grande vitesse. Des projets soulevant l’ire des écologistes pour leur démesure et leur coût environnemental et la crainte d’un retour à une politique du tout TGV.

Le TGV revient au galop. La pause n’aura finalement duré que trois courtes années. Au début de son mandat, Emmanuel Macron avait exigé l’arrêt des chantiers de nouvelles lignes à grande vitesse, mais à sept mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État a fait un virage à 180°. Il a décidé de relancer tous les grands projets pour faire de « la décennie 2020, la décennie du TGV »« Une page se tourne », a-t-il déclaré dans un discours à la gare de Lyon.

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Le surprenant virage d’Emmanuel Macron sur le TGV

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4 octobre 2021  - Le Monde ( article entier: merci Jean Paul Damaggio)

En 2017, il refusait de « promettre des TGV à tous les chefs-lieux de département ». Aujourd’hui, il veut « poursuivre en grand » la « passion française pour le train ».

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 Emmanuel Macron s’exprime devant une réplique grandeur nature du prochain TGV à la gare de Lyon, à Paris, le 17 septembre. MICHEL EULER / AP

Cinquante mois séparent les deux discours prononcés par le même homme : Emmanuel Macron. Et quel contraste entre le président fraîchement élu, venu inaugurer la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Le Mans-Rennes, le 1er juillet 2017, et, quatre ans plus tard, le chef de l’Etat en campagne pour sa réélection, fêtant, vendredi 17 septembre, les 40 ans du TGV.

Le Macron de 2017 disait : « La réponse aux défis de notre territoire n’est pas d’aller promettre des TGV à tous les chefs-lieux de département de France. (…) Ça veut dire ne pas relancer de grands projets nouveaux mais s’engager à financer tous les renouvellements d’infrastructures. (…) Cela fait maintenant des décennies que nous poussons des grands projets en ne les finançant jamais. » Le Macron de 2021 affirme : « Je peux vous dire que quand le TGV n’arrive pas ou ne passe pas par une ville, c’est terrible. (…) Cette passion française pour le train, nous allons la poursuivre en grand. (…) La décennie 2020 sera la décennie TGV. »

Lire aussi  Le TGV fête ses 40 ans, « une fierté industrielle » pour Emmanuel Macron

C’est donc la fin officielle de la « pause » décrétée en début de quinquennat et de la priorité absolue donnée aux transports du quotidien. Le chef de l’Etat a même cité six grands chantiers emblématiques de la relance de la grande vitesse : la liaison Roissy-Picardie, les LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan, la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (Marseille-Nice), la Paris-Normandie, ainsi que la Lyon-Turin.

L’apparente contradiction entre les deux discours est assumée par le gouvernement à travers un storytelling bien rodé qui peut se résumer ainsi : Nous avons accompli les efforts de régénération, de modernisation du ferroviaire, en réformant la SNCF, en injectant 61 milliards d’euros dans le système depuis 2017 (dont 35 milliards de reprise de la dette de l’entreprise), en accomplissant une bonne partie du renouvellement du réseau existant. Mais la pause était bien une pause, pas un arrêt définitif des projets. Nous pouvons relancer les grands chantiers.

Sauf que ce discours se heurte à plusieurs réalités qui font de ce regain d'intérêt pour le TGV un retour en trompe-l'œil.
Première réalité : les projets en question (souvent anciens, certains datant du début gouvernement annonce 6,5 milliards d'euros mobilisés par l'Etat, mais qui ne
représentent que 40 % du coût partiel des trois principaux futurs grands chantiers que sont Bordeaux-Toulouse, Montpellier-Perpignan et Marseille-Nice.

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Message de Maryse Combres à TGV en Albret

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23 juin 2021 - Maryse Combres 

Ndlr TGV en Albret : Dans l'intérêt de tout le monde :  Tenez compte avec ce message pour  le 2ème tour des départementales et régionales  ! 

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