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Mr . Camani à Feugarolles : lire l'article dans la Dépêche : clicuez ici
Nous vous rappelons la Réunion Publique du
jeudi 25 novembre à 20 H
45 BIS RUE GASTON CANIÉ 47520 LE PASSAGE
Françoise et Xavier de La Raitrie, Jacques Dousset (à gauche) et Charles d’Huyvetter (second plan)© Crédit photo : Loïc Déquier / “SUD OUEST”
Jeudi soir dernier, ils devaient se retrouver dans la salle des fêtes de Feugarolles pour l’assemblée générale de leur association Très Grande Vigilance en Albret. En attendant, en ce matin du 18 novembre, c’est dans l’office du château de Trenquelléon, inscrit depuis le douzième siècle au patrimoine de la famille Batz, qu’ils recevaient. Françoise, la descendante, est installée ici avec son époux Xavier de La Raitrie, économiste de formation, conseiller municipal et, lui aussi, opposant à la ligne à grande vitesse.
Devant l’âtre crépitant, Charles d’Huyvetter et Jacques Dousset complètent cet attelage associatif dont l’engagement a une origine commune : la ligne doit traverser leurs terres. Et chez les La Raitrie, c’est même une provocation à la douce beauté de ce paysage que le projet lance. Entre le château et le clocher du village, à un kilomètre à vol d’oiseau, le tracé propose de dérouler un viaduc de 1,8 km de long et de 68 mètres à hauteur de caténaire pour relier deux coteaux.
Pour voir l'interview par Sud Ouest : cliquez Interview avec les propriétaires du Chateau de Trenquelléon
Le plus haut, le plus beau…
« Le château est classé. Le pigeonnier aussi. La ligne devrait passer à 500 mètres. Mais cela reviendrait à la faire passer sur le village. Alors ils veulent la faire faire chez nous », se désole le couple à la perspective de cet ouvrage pharaonique. Pour atténuer la douleur, SNCF Réseau n’a pas lésiné sur les arguments. « On nous a parlé d’un viaduc d’une beauté pareille à celui de Millau, et qu’il s’agira de l’ouvrage ferroviaire le plus haut et le plus long d’Europe. » Un boniment que le couple rejette.
« Ici ou ailleurs, nous n’en voulons pas. Pas seulement pour nous, puisque nous ne sommes que de passage. Mais parce que ce projet est désuet et dépassé. La LGV, c’est une cicatrice territoriale sur 100 mètres de large. Une catastrophe. Une ville intermédiaire comme Agen n’a rien à gagner. Au contraire. Et il ne faut pas nous prendre pour des châtelains recroquevillés sur la protection de leurs intérêts. Notre patrimoine, nous l’ouvrons régulièrement au public », assènent les propriétaires de Trenquelléon où s’est marié, avec la nièce de Françoise, l’actuel ministre Br
Réveillés par Castex
Feugarolles, en matière de contestation à la LGV, c’est un peu le siège social pour le Lot-et-Garonne. Une résistance incarnée par quelques figures locales parmi lesquelles Charles d’Huyvetter, président de TGV en Albret, et Jacques Dousset. « Cela fait douze ans que cela dure. Au total, on a dépensé 40 000 euros en recours et frais d’avocats. Depuis l’élection de Macron et ses déclarations sur les projets ferroviaires, on ronronnait. Castex nous a réveillés avec ses 4 milliards. »
Lire la suite : Un viaduc de deux kilomètres au-dessus de leur château
Lire l'article : cliquez ici : ce n'est pas une blague ....
NdlR: TGV-Albret : et si on ne construisait pas une nouvelle ligne LGV, Layrac ne devrait pas se pencher sur ces questions : tel ou tel trajet ou déplacer l'autoroute......
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