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TGV en Albret

LGV Bordeaux-Toulouse : un maire dénonce "la plus grande gabegie financière du siècle"

26 octobre 2023 - Actu.fr

Considérant que "le plan de financement est loin d'être bouclé", le maire de Bérat (Haute-Garonne) appelle à revoir d'urgence la LGV Bordeaux-Toulouse, un "projet des années 90".

Président de la Communauté de communes Cœur de Garonne et membre du comité de pilotage de la LGV Bordeaux-Toulouse, le maire de Bérat (Haute-Garonne) assure que

Président de la Communauté de communes Cœur de Garonne et membre du comité de pilotage de la LGV Bordeaux-Toulouse, le maire de Bérat (Haute-Garonne) assure que « le plan de financement est loin d’être bouclé ».(©Simon Vermot Desroches / Actu Toulouse)

Musicien, chanteur et écrivain,Paul-Marie Blancest aussi… maire deBérat(Haute-Garonne), ville de 3 000 habitants située au sud deToulouse, et président de la communauté de communesCœur de Garonne, qui est accessoirement le fief d’une certaine Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

 

Membre ducomité de suividu Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO), cet élu (Génération.s, ex-PS) est l’un des rares maires, et à ce jourle seul président d’intercommunalitéde tout le département, à faire ouvertement part de ses réticences sur le projet deLGV Bordeaux-Toulouse.Un chantier réclamé par la plupart des acteurs économiques et politiques de la quatrième ville de France qui doit, rappelons-le, mettre le Capitole à 3h10 de la capitale, contre 4h20 aujourd’hui.

« La plus grande gabegie financière de ce début de siècle »

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Une alternative à la LGV

22 juin 2015 - Sud Ouest

LGVEA (Landes Graves viticulture environnement Arruan) multiplie les démarches pour faire connaître son projet d’aménagement des voies.

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Une alternative à la LGV
Gilles Savary, député, est venu encourager l’association LGVEA à préparer des recours.
© PHOTO C.D.
CATHERINE DOWMONT

 

Toutes les associations opposées aux GPSO, grands projets du Sud-Ouest et à la LGV sont dans la même position. Elles ne veulent pas crier victoire après l'avis défavorable de la commission d'enquête à la portion Bordeaux-Dax et à la portion Bordeaux-Toulouse. LGVEA (Landes Graves viticulture environnement Arruan) est d'autant plus dans cet état d'esprit que la commission d'enquête a rendu, dans le même temps, un avis favorable avec réserve à l'AFSB, aménagement ferroviaire au Sud de Bordeaux.

« Le tracé de RFF prévoit d'ajouter une voie à l'Est des voies existantes entre Bordeaux Saint-Jean et Saint-Médard-d'Eyrans et une quatrième voie au droit des gares pour permettre l'arrêt de TER. Mais une voie rapide, sans arrêt, ne se justifie que si une LGV est construite au-delà de Saint-Médard » insiste Jean-Robert Thomas, président de l'association, à l'occasion de l'assemblée générale tenue à Saint-Médard-d'Eyrans vendredi soir.

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« Il faut aller vite. Pourquoi ? On ne sait pas » : les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse/Dax fustigent l’éloge de la vitesse

23 octobre 2023 - Sud Ouest 23 septembre 2023

« Il faut aller vite. Pourquoi ? On ne sait pas » : les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse/Dax fustigent l’éloge de la vitesse

La Sarabande contre la LGV a fait étape à Balizac samedi 23 septembre. © Crédit photo : J. J.

La mobilisation contre le projet ferroviaire à 14 milliards d’euros d’investissement a repris des forces ce week-end dans la vallée du Ciron. La manifestation baptisée Sarabande se poursuit ce dimanche 24 septembre à Bernos-Beaulac

Une heure gagnée pour aller de Toulouse à Paris en train vaut-elle l’artificialisation de plus de 3 000 hectares de terres et un investissement estimé en 2020 à 14 milliards d’euros d’argent public ? La réponse est « non », ont chanté en chœur ce samedi 23 septembre les opposants au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Dax.

Réunis à Balizac, en Sud-Gironde, village promis à être coupé en deux par les rails et condamné à regarder passer les trains à plus de 300 km/h, quelque 300 manifestants participaient à la Sarabande.Cette grande caravane festivepartie vendredi 22 septembre soir de Bordeaux rejoindra Bernos-Beaulac ce dimanche. Avec comme fil rouge, la vallée du Ciron, sanctuaire naturel où 17 viaducs de béton seront construits au-dessus de la rivière et de ses affluents pour faire passer le train.

L’avis très critique sur le projet rendu début septembrepar l’Autorité environnementale a regonflé le moral des troupes. Même si tous les recours juridiques ont été levés, les opposants ne s’avouent pas vaincus etprient pour que l’Europe ne verse pas les 2,8 milliards d’euros promis au financement.

Marina Dutruy est venue de Bordeaux. « La vallée du Ciron est un espace de ressourcement, d’évasion. Je suis outrée par ce projet pharaonique. On a voulu une métropole à 1 million d’habitants, mais aujourd’hui on ne peut plus circuler, rien n’a été anticipé. La priorité, ce sont les trains du quotidien, tout le monde s’en fiche de gagner quelques dizaines de minutes pour aller à Toulouse. »

« On a voulu une métropole à 1 million d’habitants, mais aujourd’hui on ne peut plus circuler, rien n’a été anticipé »

Des grandes cartes détaillées du futur tracé sont exposées. Elles montrent la réalité d’un territoire forestier aujourd’hui ouvert qui demain sera grillagé. C’est le prix « de l’éloge de la vitesse » que les opposants fustigent. « La SNCF va proposer des trains plus lents mais moins chers entre Bordeaux et Paris, mais pour le président de Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset et la présidente d’Occitanie Carole Delga, il faut aller vite. Pourquoi ? On ne sait pas. Mais faut que ce soit rapide. C’est le cœur de leur projet », single Renaud Antunes, du collectif Stop LGV Bordeaux-Métropole.

« Le vent tourne »

« Nous, on n’oppose pas les métropoles aux territoires ruraux. C’est pour ça que la Sarabande est partie de Bordeaux. Tout le monde est concerné par ce projet qui n’a aucun sens », rameute Pauline Dupouy, l’une des porte-parole du collectif LGV Nina (Ni ici, ni ailleurs). Depuis un an et demi, ça bouge, on tisse des liens sur tout le tracé, les élus sont là. On sent que le vent tourne. Les grands projets inutiles sont de plus en plus médiatisés. »

Plusieurs élus ont aussi pris la parole. Des maires, mais aussi la conseillère régionale EELV Christine Seguineau tout comme le député LFI Loïc Prudhomme. La maire de Bernos-Beaulac promet de ne pas arrêter la lutte « tant que les bulldozers ne seront pas devant sa mairie ».

Un peu à l’écart, Aurélie Malard et Maxime Aguirre écoutent. Ils sont voisins à Balizac. Si la LGV se fait, ils seront coupés du bourg et aux premières loges pour entendre passer le train. « Quand on s’est installé, on pensait que le projet ne se ferait plus. »

 

   

La LGV et des portes fermées

15 juin 2016 - La Dépêche

Le vendredi 10 juillet, les 42 conseillers départementaux siègent une dernière fois avant la rentrée, en commission permanente. C'est à huis clos, et rien ne filtre des débats à l'exception de l'habituelle synthèse chiffrée des initiatives de la collectivité pour le présent et l'avenir du Lot-et-Garonne.

Quels qu'en soit la vitesse future et le tracé, la liaison entre Agen et Paris via Bordeaux appartient justement au futur à dix ans. LGV ou pas ligne à grande vitesse, le tronçon entre Bordeaux et Toulouse (255 km) est d'intérêt général. Et pourtant, la majorité du conseil départemental a choisi d'en débattre portes fermées, sans témoin.

Le précédent débat, au-dessus de la part de financement de Tours-Bordeaux par le Lot-et-Garonne avait été public et retransmis via le site internet du CG47. Explications fournies vendredi par le conseil départemental via son service communication, son président Pierre Camani «étant sollicité par les associations d'opposants à la LGV pour qu'elles puissent expliquer leur position, et comme Pierre Camani est ouvert au dialogue,» la Coordination 47 des opposants sera reçue lors de la commission permanente du 10 juillet. «Il s'agit par conséquent plus d'un exposé informatif que d'un débat. Aucune délibération ne sera d'ailleurs prise à l'issue de cette audition. Tous les conseillers départementaux siégeant à la commission permanente, cette audition permettra aux élus de disposer du même niveau d'informations, notamment pour les «nouveaux» conseillers départementaux.» Et de préciser qu'une autre «audition» est programmée à la rentrée, mais des promoteurs de la LGV cette fois.

Pour mémoire, le 23 février, Raymond Girardi, porte-parole de l'association d'opposants ALTernatives LGV et vice-président du conseil départemental, avait lors d'un rassemblement devant la préfecture souhaité qu'un débat ait lieu au sein de la collectivité. Il a gain de cause, mais il sera à huis clos.

 

 

Lot-et-Garonne : les anti-LGV sont inquiets

4 juin 2015 - Sud Ouest


Après avoir écrit à Manuel Valls, ils viennent d’adresser un courrier à François Hollande.

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La Coordination 47 s’est associée à d’autres groupes pour faire pression.
© ARCHIVES É. D.
Ils sont inquiets, les anti-LGV lot-et-garonnais. Et ce, même si le rapport de la commission d'enquête sur les projets de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax abondent leur opposition à ces perspectives. Inquiets car ils voient bien que certains élus favorables au GPSO (Grand Projet Sud Ouest) « font pression sur le gouvernement » pour que les lignes voient quand même le jour. Ils entendent être reçus « à titre de réciprocité légitime » par le Premier ministre afin de lui présenter leurs arguments.

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