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ne pas manquer : GPSO: Les lignes à grande vitesse déraillent...
L’économiste Marc Ivaldi et l’ancien élu socialiste Gilles Savary démontrent, dans une tribune au « Monde », que les sociétés de projet mises en place pour construire les nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse ont pour but de récolter les taxes locales et n’auront aucun pouvoir sur la maîtrise de leur construction et de leur exploitation.
Lors de sa conférence de presse à l’occasion de la remise du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, le 24 février, Elisabeth Borne a annoncé que la Société du Grand Paris (SGP) serait mobilisée pour la réalisation d’une douzaine de RER métropolitains.
Cette annonce, passée quasiment inaperçue, vise à banaliser le modèle innovant de financement et de maîtrise d’ouvrage choisi pour la conduite du plus grand chantier européen d’infrastructure en cours : les 200 kilomètres de métro automatique du Grand Paris Express. Qu’en est-il vraiment ?
Le modèle SGP consiste à externaliser la maîtrise d’ouvrage d’une grande infrastructure à un établissement public ad hoc (appelé « société de projet ») doté d’une fiscalité propre qui lui permet de se refinancer sur les marchés financiers au rythme de sa construction, sans subir les aléas politiques et le carcan de l’annualité budgétaire.
Pour la construction du Grand Paris Express, la SGP assure ainsi le plein exercice de la maîtrise d’ouvrage publique et de la conduite des travaux (elle procède aux acquisitions foncières nécessaires, maîtrise ses approvisionnements, négocie avec les collectivités locales et les opérateurs fonciers, établit ses plans et programmes de travaux, réceptionne les ouvrages).
Elle est dotée d’une ressource fiscale spécifique consistant en une taxe sur l’immobilier de bureaux et une taxe additionnelle à la taxe d’équipement prélevées en Ile-de-France, d’un rendement de plus de 600 millions d’euros annuels, qui lui permet de souscrire des emprunts sur les marchés financiers pour mener à bien sans anicroche un chantier géant de 35 milliards d’euros d’investissements étalé sur plus de quinze ans.
NdlR TGV-Albret : D'abord lire quelques réactions avant de lire le "bla-bla" des "spécialistes-grands-zélus"........
jpp.jean.pierre il y a 35 minutes - 01/04/2015 à 10h14
Absolument TOUS les rapports officiels depuis 2008 se sont prononcés défavorablement vis à vis du GPSO:
-Rapport Cour des Comptes 2008,
-Rapport Mariton,
-Assises du ferroviaire
-Rapport Bianco
-Rapport Auxiette,
-Rapport Duron
-Rapport Cour des Comptes 2014
-Rapport Commission d'Enquête Publique.
Que faut il de plus à nos "chers" zélus ?????
Il continuent contre vents et marées à pousser le GPSO....on se demande bien pour quels motifs???????
Le GPSO doit être annulé et jeté dans les poubelles de l'Histoire des Projets Foireux !!
Tachlanes il y a 2 heures - 01/04/2015 à 08h44
Malraux aurait il raison. " Le XXI° siècle sera mystique, ou ne sera pas ". En tout cas chez nos grands vieux élus professionnels, il est religieux. Il sont les prêtres du productivisme, cette secte du IXX° issue du scientisme. Le scientisme est une religion dont le dogme indique que la science résous tous les problèmes.
Cette obsession du développement par l'infrastructure devient franchement pénible. Toutes les études universitaires, tous les rapports institutionnels démontrent que c'est faux. (
Localement l'échec de l'autoroute A65 Langon Pau aurait dû démontrer cette vérité. Le fait que Toulouse l'enclavée soit une des villes les plus dynamiques de France, alors que Lille la mieux desservie en LGV, et SRGV est une des plus en récession auraient dû éclairer nos vieux politiques.
Rien n'y fait.
Nous avons à faire à une croyance. La croyance dans le développement par l'infrastructure est un dogme religieux. On ne peut pas faire grand chose contre l'obscurantisme.
Tout s'oppose à la réalisation de ce GPI2, et pourtant les grands féodaux s'accrochent contre vents et marées, tenteront jusqu'au bout de leur force d'imposer ce rêve absurde dépassé. Il y aura des innocents pour payer leurs fautes politiques.
Ne faiblissons la victoire est proche mais ne baissons pas les bras.
Lire L'article du sud ouest : Sérieux coup de frein sur les LGV Sud
La colère gronde sur le tracé de la future LGV en Sud-Gironde. Les élus du territoire sont unanimes contre le projet ferroviaire. S'ils n'obtiennent pas satisfaction une partie des habitants pourraient choisir un mode d'action plus radical. On évoque une ZAD à Bernos-Beaulac.
Dans la forêt de Bernos Beaulac© Radio France- Paul Sertillanges
Une délégation d'élus du Sud-Gironde seront reçus en préfecture ce mercredi après-midi à Bordeaux. Leurs communes sont traversées par le projet de la LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Le préfet est censé faire un point sur le dossier mais il va se heurter à l'opposition des maires qui ont tous dit non à la LGV.
Dans les communes concernées la colère gronde. Le 29 février dernier une manifestation a rassemblé 250 personnes à Bernos-Beaulac derrière un cortège d'écharpes tricolores.
Pour l'instant ce sont les élus qui mènent la bataille contre le rail mais certains habitants pourraient choisir de radicaliser le mouvement. On évoque ici ou là la possibilité d'une ZAD, comme ce fut le cas à Notre-Dame-des-Landes contre la construction d'un aéroport.
La maire de Bernos-Beaulac, Jacqueline Lartigue Renouil craint un soulèvement d'une partie de ses administrés.
On m'a déjà promis une ZAD sur la commune. A un moment ça peut exploser. Quelqu'un m'a dit : "t'inquiète pas, on va faire parler la poudre."
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