4 juin 2015 - Sud Ouest
Après avoir écrit à Manuel Valls, ils viennent d’adresser un courrier à François Hollande.
La Coordination 47 s’est associée à d’autres groupes pour faire pression.
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Ils sont inquiets, les anti-LGV lot-et-garonnais. Et ce, même si le rapport de la commission d'enquête sur les projets de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax abondent leur opposition à ces perspectives. Inquiets car ils voient bien que certains élus favorables au GPSO (Grand Projet Sud Ouest) « font pression sur le gouvernement » pour que les lignes voient quand même le jour. Ils entendent être reçus « à titre de réciprocité légitime » par le Premier ministre afin de lui présenter leurs arguments.
Ils ne sont pas seuls
Une lettre circonstanciée a été envoyée à Manuel Valls, sollicitant une entrevue et une seconde de quatre pages a été écrite à titre informatif au Président de la république. Courriers où l'on retrouve, bien entendu, les projets d'alternative à la LGV soit le réaménagement des lignes existantes, les arguments liés au coût exorbitant du GPSO ou encore la nécessité de respecter « la démocratie participative » exprimée dans le rapport de la commission d'enquête au travers des nombreuses contributions.
Les anti-LGV lot-et-garonnais ne sont pas les seuls à signer les lettres. En effet, la Coordination 47 s'est associée à d'autres groupes d'Aquitaine et Midi-Pyrénées ainsi qu'à des élus des deux régions et des départements qui les composent.