11 novembre 2013 - Sud Ouest
Bernadette Chevreau, au premier plan, commente le diaporama. (Photo s.g.)
L’Association de défense et d’information roquefortaise organisait, jeudi, une réunion d’information sur la Ligne à grande vitesse (LGV), le Transport express régional (TER) et sur les différentes infrastructures ferroviaires et routières qui les entourent.
En préalable, la présidente Bernadette Chevreau relatait la présence de l’association lors du dernier Conseil municipal de mercredi dernier. Elle annonçait ainsi le vote, à l’unanimité, des élus roquefortais qui se sont prononcés contre le TER et la liaison routière.
Forte de ce vote, l’association a obtenu, avec l’aide de conseillers municipaux, la mise en place d’une délibération contre le TER et la voie routière venant de la future gare nouvelle. Par ailleurs, le maire et la municipalité soutiennent l’association dans ses démarches et ses actions.
Un public réactif
Plus de 100 personnes assistaient à cette réunion à l’espace Arlabosse, dont Jean-Pierre Pin, le maire. Après présentation du comité, Mme Chevreau expliquait les raisons de sa création.
À l’aide d’un diaporama où les cartes détaillées se sont succédé, chacun a pu voir l’impact, sur son terrain, de la LGV, du TER, de la voie routière reliant la future nouvelle gare de Brax à la 656 et du contournement d’Agen (rocade ouest) provoquant des réactions. Une vidéo avec les futures infrastructures de l’agglomération d’Agen complétait les informations.
Les questions ont fusé
Des explications précises des responsables sur tous ces tracés étaient avancées et sur certains « tracés aberrants comme le TER qui fait des zigzags entre les maisons, est-ce pensable à notre époque ? » Le débat fut animé et les questions ont fusé : « Pourquoi les élus ont-ils laissé faire cela ? Pourquoi ne passe-t-il pas plus dans des endroits moins urbanisés ? »
Des cartes ont permis de démontrer que le nord de la commune est quadrillé d’infrastructures et qu’au moins 180 maisons sont concernées par les nuisances directes ou indirectes (bruit, paysage, risques d’inondations…).
Lors de cette réunion, des membres de Coordination 47 (l’Association de défense et d’information roquefortaise y adhère) étaient présents et ont répondu à certaines questions posées par l’assemblée sur la LGV.
À l’issue de celle-ci, de nombreuses personnes ont adhéré à l’association.
Vos commentaires 2
11/11/2013, à 13h28Alertez
C'est bien de protester contre les liaisons entre la LGV et la gare actuelle, mais si pas de LGV pas de problème ! Il s'agit donc, avant tout, de continer, encore et toujours, à lutter contre ces projets de LGV.
Actuellement le lobbying de nos grands élus du Sud-Ouest est arrivé à arracher au gouvernement la décision d'aller à l'enquête publique pour le projet GPSO (LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, puis vers l'Espagne ensuite, contre l'avis de la population et de tous les conseils officiels (projets non lancés) qui demandent aménagement et modernisation des lignes existantes, plus structurants et bien moins chers.
Même si le financement du GPSO est loin d'être obtenu le fait de vouloir entraîner la procédure d'enquête d'utilité publique remet ces infrastructures "sur les rails", mais ce ne sont pas les bons !
Voir : http://lgpe.fr/spip.php?page=article&id_article=205 et téléchargez les lettres ouvertes, particulièrement celle au 1er ministre...
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11/11/2013, à 08h07Alertez
Braves gens, bientôt les municipales...avec pour seule arme votre bulletin de vote, renvoyez ces foireux à leurs chères études !!!