Ndlr : On reprend la phrase de Victor Pachon ( Cade): Borloo est un marchand de sable qui passe, et qui dit: dormez , dormez, braves gens...........
Jean-Louis Borloo à Bordeaux, avec Alain Rousset, président du Conseil régional. PHOTO FABIEN COTTEREAU
Lors de son déplacement d'hier à Bordeaux, Jean-Louis Borloo a annoncé que le couloir dans lequel devait s'inscrire le tracé de la LGV reliant Bordeaux à l'Espagne et Toulouse était définitivement arrêté et que le financement des travaux par les collectivités était près d'être bouclé (lire en page 12).
À propos de la très contestée ligne LGV entre Bayonne et Hendaye, le ministre d'Etat s'est montré conforme à son étiquette de Radical dit valoisien et à son image de fin politique, nuancé et soucieux de ne mécontenter personne.
D'un côté, en effet, le ministre de l'Écologie a donné son aval aux fuseaux de 1 000 m déjà arrêtés, permettant ainsi à RFF de poursuivre ses études. Aucune modification n'a été enregistrée. C'est à l'intérieur de ces fuseaux que vont être menées des études plus fines qui aboutiront à la fixation d'un tracé. Et c'est ce tracé qui sera ensuite soumis à enquête publique d'ici à trois ou, plus vraisemblablement, quatre ans.
Dans le communiqué publié à l'issue de cette visite, il est bien précisé que l'analyse multicritère a mis en évidence l'intérêt des fuseaux de passage dits Ouest Villefranque et Ouest Ascain, notamment au regard des enjeux environnementaux, physiques, techniques et économiques.
Cependant, les contraintes d'insertion de la LGV dans le Pays basque confèrent à cette partie de la ligne la nécessité d'approfondissement des réflexions et des concertations locales. C'est pourquoi une mission de médiation a été réalisée, dont les conclusions ont été rendues en mai dernier et ont confirmé la possibilité de concevoir une nouvelle infrastructure préservant toutes les zones sensibles bâties et naturelles. Le ministre d'État veillera à la mise en œuvre des recommandations issues de cette mission pour la suite des études, sur la base des deux options de passage favorisées par le comité de pilotage. » Donc, a priori, pas de retour en arrière possible.
Mais, par ailleurs, Jean-Louis Borloo a prononcé cette phrase qui n'a pas manqué de susciter force commentaires : « Nous avons une ligne dont la performance est moyenne. On va l'utiliser jusqu'à saturation. Et s'il y a saturation, on construira une ligne nouvelle, au maximum enterrée. »
Jean-Louis Borloo est venu à Bordeaux ce mardi pour confirmer les futures lignes vers Tours, Toulouse et l'Espagne.
"Le couloir dans lequel va s'inscrire le tracé de la LGV qui doit relier Bordeaux à l'Espagne et Toulouse a été définitivement arrêté et le financement des travaux par les collectivités est proche d'être bouclé", a annoncé mardi le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo.
Ce tracé, qui comporte 410 km de lignes nouvelles et suscite depuis des mois l'inquiétude des populations, est globalement conforme à celui soumis en mai par le Comité de pilotage (Copil), "à un ajustement près", au niveau de Préchac (Gironde), où le tracé final s'éloignera du centre-ville, a souligné le préfet d'Aquitaine, Dominique Schmitt. Deux propriétés viticoles seront touchées en Gironde "mais nous ferons en sorte qu'aucune des parcelles qui puissent se trouver sur le tracé ne soient inaccessibles", a-t-il dit.
L'hypothèse de nouvelles gares à Bayonne et Agen est également à l'étude, de même qu'une variante du tracé à Saint-Jory (Haute-Garonne). La voie existante sera utilisée entre Bayonne et Hendaye (40 km) "tant qu'elle n'est pas à saturation" et si une nouvelle ligne doit être édifiée, "elle sera enterrée en respectant les paysages", a indiqué M. Borloo.
Transports : Borloo conforte le dossier de la ligne à grande vitesse
[PORTFOLIO] Le ministre de l'écologie a présidé, hier à Bordeaux, le comité de pilotage des grands projets. Les fuseaux proposés ont été actés, avec quelques modifications
Jean-Louis Borloo a inauguré aujourd'hui la mise en service de la première phase de l'opération de suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux
( COTTEREAU FABIEN)
Jean-Louis Borloo, le ministre de l'écologie, de l'énergie et du développement durable a présidé hier à Bordeaux un comité de pilotage sur les grands projets du Sud Ouest, ceux de la ligne nouvelle à grande vitesse en direction de Toulouse et de l'Espagne. Il a arrêté les fuseaux de 1000 mètres qui lui avaient été proposés par le préfet de région en y apportant quelques modifications.
La ville de Préchac en Gironde ne sera pas traversée comme l'envisageait une première proposition. A Agen le principe d'une gare nouvelle reste l'hypothèse de base mise à l'étude mais il est demandé aux acteurs locaux de poursuivre la réflexion sur la modernisation de la gare en centre ville. Au Pays Basque enfin, le fuseau d'études est confirmé jusqu'à la frontière mais « il faut utiliser la ligne existante jusqu'à saturation avant de construire une ligne nouvelle qui sera au maximum enterrée » a indiqué le ministre.
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Jean-Louis Borloo a défendu l'utilisation des voies existantes jusqu'à ce que la saturation soit atteinte. Une annonce qui a été reçue avec scepticisme du côté des collectifs anti-LGV.
Jean-Louis Borloo a lâché du lest ce mardi sur le projet de LGV entre Bordeaux et l'Espagne. Le ministre de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable et de la Mer a défendu l'utilisation des voies existantes "jusqu'à ce que la saturation soit atteinte". Une annonce qui a été reçue avec scepticisme du côté des collectifs anti-LGV.
Lire la suite : Jean-Louis Borloo a lâché du lest , mais narrête pas le projet
Forges-les-Eaux (Seine-Maritime) Envoyé spécial
L'époque de la très grande vitesse triomphante est révolue. Désormais, la SNCF souhaite davantage s'incarner à travers "les trains du quotidien".
Réunis lors d'un séminaire de presse organisé les 23 et 24 septembre à Forges-les-Eaux (Seine-Maritime), les dirigeants de l'entreprise nationale ont vanté avec un bel ensemble les vertus de "l'ancrage territorial". Guillaume Pépy, président de la SNCF, définit le TGV comme "une niche dont le modèle économique est à reconstruire" et considère que "la priorité, c'est le service public de proximité".
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