A « Pruhaut », sur la commune de Feugarolles, Huguette Bernard a vu s'installer dans son jardin un engin de sondage du sol de la société Géotec, en vue du grand chantier de la LGV en Albret. La veille, elle avait reçu un appel téléphonique lui indiquant, pour l'après-midi même, le passage de la société pour intervenir sur son terrain et ce pour plusieurs jours. Il y a plusieurs semaines, elle avait vu un technicien venir en repérage. Le bureau d'études des sols Géotec a sondé plusieurs lieux à une trentaine de mètres de profondeur afin de déterminer la nature exacte du sous-sol qui pourrait supporter des infrastructures aussi lourdes qu'un chantier LGV.On détermine aussi les sources d'eau. Une trentaine de sondages ont été réalisés en Albret. « Depuis dix ans, j'habite ici. J'ai construit ma vie ici, je ne reçois aucune nouvelle de personne (NDLR : des institutionnels). C'est un projet inacceptable dont je ne vois pas l'intérêt pour le Lot-et-Garonne, on parle de désenclavement. On sait par enquête menée auprès de villes de même importance qu'Agen que le passage de la LGV n'a pas désenclavé mais a vidé les villes. Originaire du Nord-Est, j'ai vécu en Suisse d'où je suis venue pour m'installer à Feugarolles. J'ai travaillé toute ma vie pour me faire une retraite tranquille avec mon petit jardin. J'ai tout refait de mes mains à l'intérieur de la maison et même la toiture datant de deux cents ans qui était une ruine », explique Huguette Bernard qui dit vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
« J'aurai deux solutions si la ligne passe à côté : ou je retourne en Suisse ou dans le nord du département. Je ne sais pas. Si la LGV passe dessus, je n'aurai plus le choix. Il faudra partir », concluait-elle angoissée à l'idée qu'il faudra attendre encore et encore pour savoir si elle est directement concernée ou impactée…
La coordination 47 pour le TGV sur les voies existantes organise une réunion publique d'information suivie d'un débat mercredi 9 juin, à Roquefort, à l'espace Arlabosse, à 20h30.
« Ils forent et analysent »
« Ils forent, analysent le sol à différents endroits selon la topographie du site, ils déterminent la coupe géobiologique », précise M.Portenard, de chez Géotec Bordeaux, société de Dijon, qui a des succursales dans le Sud-Ouest.
Réseau ferré de France n'a pas souhaité s'exprimer sur ces forages.
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Les membres de l'association TGV (Très Grande Vigilance) en Albret, opposés au projet de tracé de la ligne ferroviaire à grande vitesse et partisans de l'aménagement du réseau existant, maintiennent la pression. Outre leur participation à la réunion d'information du 27 mai à Casteljaloux, une délégation xaintraillaise vient de remettre au maire Dominique Sarion une pétition de 252 signatures contre le passage de la LGV. Lors d'une réunion d'information au mois de février, ce dernier avait indiqué que son conseil municipal était « réservé pour cette ligne, mais pas franchement opposé ». « Avec le président de TGV en Albret qui compte à ce jour 42 adhérents dans la commune, nous allons solliciter une entrevue avec lui », indique Roger Ribera. « Nous souhaiterions, poursuit-il, connaître ses impressions à la suite du voyage sur la ligne TGV-Est offert par Réseau Ferré de France aux maires des communes impactées. Enfin, nous voudrions savoir si, comme il l'avait laissé entendre précédemment, sa position et celle de son conseil ont évolué à la lecture de cette pétition où la majorité des habitants de la commune se sont déclarés clairement et fermement opposés à cette ligne », ajoute-t-il.
Les fêtes, organisées par le comité des fêtes, auront lieu les 27, 28 et 29 juin. Une cinquantaine de jeunes et moins jeunes étaient présents à cette soirée consacrée à la répartition des tâches. Le programme de ces 3 journées donne la priorité à la musique sous différentes formes et plus particulièrement aux bandas avec 5 groupes. Le lundi, journée des plaisirs de la table, nécessitera selon les organisateurs « un fort contingent de bénévoles qui sont les forces vives de la réussite ». Le partenariat avec le Syndicat des Vignerons de Buzet ainsi que d'autres entreprises du canton devrait contribuer à la réussite de cet événement.
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Des habitants du bourg d'Uchacq-et-Parentis suspectent un conseiller ministériel d'avoir pesé sur le tracé du réseau de 1 000 mètres. Ils ont déposé plainte.
La propriété située sur la commune d'Uchacq-et-Parentis. PHOTO NICOLAS LE LIÈVRE
Décidément, les différents tracés du fuseau de la LGV (ligne à grande vitesse) n'en finissent pas de faire des vagues dans l'agglomération de Mont-de-Marsan. Le dernier projet de fuseau de 1 000 mètres, qui vient d'être accepté en comité de pilotage, a été retouché sur la petite commune d'Uchacq-et-Parentis, située à quelques kilomètres au nord de la préfecture des Landes.
Sur ce relevé, le fuseau retenu passe à 3 kilomètres au-dessus de l'ancien projet, ce qui bien évidemment dérange les personnes habitant dans cette zone, dont les logements n'étaient pas impactés par le tracé précédent.
Sous la présidence d'Antoine Farbos, un industriel montois très connu, 35 familles qui se situent sur le nouveau tracé, ou à proximité, ont constitué une association, « LGV les voix du fuseau nord », afin de faire valoir leurs droits. Ils ont déposé auprès du procureur de la république une plainte, avec constitution de partie civile, pour trafic d'influence, dès le 7 mai dernier. Car ils n'ont pas été surpris par l'arrivée de ce nouveau projet, il viendrait de très haut.
Contacts avec les ministres
Cette association suspecte en effet François-Gilles Egretier (1) (cité nommément dans la plainte), qui travaille à Paris comme conseiller auprès de Christine Lagarde, ministre de l'économie et des finances, d'avoir fait jouer ses relations pour que le tracé soit modifié.
Lire la suite : LGV : une plainte déposée pour trafic dinfluence à Uchacq-et-Parentis (40)
Voir les témoignages de BENOÎT ROSA FEUGAROLLES (47) VITICULTEUR 31 ANS et JEANINE BESACCHI XAINTRAILLES (47) RETRAITÉE 67 ANS (en bas de l'article)
Réuni hier à la préfecture de Gironde, le comité de pilotage des Grands projets du Sud-ouest a défini le couloir de 1000 mètres où passera le futur tran à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Hendaye. Une étape essentielle a été franchie hier avec la définition du couloir de 1000 mètres qu'empruntera dans dix ans le futur TGV Bordeaux-Toulouse. Il fallait cette réunion décisive du Comité de pilotage (Copil) réunie à Bordeaux pour entériner le fuseau de la future Ligne à grande vitesse promise pour 2018-2020. Composé d'élus, des préfets de région et de Réseau Ferré de France, le Copil a rendu ses arbitrages dans un dossier maintes fois revu et corrigé, les propositions de RFF ayant souvent été amendées pour tenter de coller aux enjeux économiques et environnementaux.
Le président de la Région Midi-Pyrénées craint que la grande vitesse ne dépasse pas Bordeaux. M. Malvy ne veut pas payer sans un engagement clair.
Martin Malvy a du métier. Hier, le président du Conseil régional de Midi-Pyrénées est sorti le premier du comité de pilotage sur le grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Il se savait attendu.
Il a bien, deux heures durant, entendu les responsables de l'État, de Réseau ferré de France (RFF) et les élus s'accorder sur les fuseaux de 1 000 mètres qui seront transmis au ministre. Il a soigneusement noté les solutions préconisées pour la traversée du Tarn-et-Garonne et l'entrée en Haute-Garonne, les ajustements de fuseaux proposés par RFF à l'ouest du Tarn-et-Garonne et dans les Landes à hauteur d'Uchacq-et-Parentis et les conditions d'insertion de la ligne nouvelle en Pays basque.
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