Le TGV pour Paris est resté bloqué à Tours
16 septembre 2013
Un gouvernement qui considère les citoyens à 2 vitesses :
Le citoyen politique élu de la nation
Le citoyen électeur
Le citoyen politique élu de la nation s’accapare tous les pouvoirs de décision. Il fait partie d’un cercle où se rencontrent uniquement les élus de la nation, où on se parle uniquement entre élus de la nation (sans oublier les lobbyistes).
Le citoyen politique élu de la nation décide en fonction d’intérêts personnels d’autres élus de la nation. C’est dans les salons feutrés que se décident les orientations de la nation. Il donne et attend en retour. C’est ainsi que s’articule la société politique privatisée par le gouvernement et par les élus de la nation.
Le citoyen électeur lui, il n’est citoyen que le jour d’élections, il a le pouvoir de glisser un bulletin de vote dans l’urne pour élire le citoyen politique élu de la nation.
C’est uniquement dans la rue qu’il peut (ou pouvait) influencer les orientations de la nation.
Mais tout cela, ce ne sont que des mots, alors prenons l’exemple du projet GPSO et des relations gouvernement, citoyens élus de la nation et citoyens électeurs.
Le citoyen électeur que chacun de nous est a demandé, à de multiples reprises, des rendez-vous au gouvernement ou des explications sur des positions prises ou envoyé des arguments et propositions sur ce projet.
Quelles ont été les réponses qui nous ont été apportées ?
Le premier ministre demande au Ministère de la Transition écologique et solidaire, qui demande au ministre délégué aux transports auprès de la ministre de la Transition écologique, qui demande à son directeur de cabinet qui demande à son directeur adjoint de cabinet ...... qui va demander de nous répondre via son secrétaire adjoint « qu'ils retiennent toutes leurs attentions »........ Et après ..... Plus rien!
Le citoyen politique fait valoir ses droits de citoyen élu de la nation, il est reçu à de multiples reprises dans les sphères ministérielles, entretient des relations étroites avec les lobbyistes et reçoit des réponses à ses courriers directement des ministres.
Pour bien comprendre reprenons l’exemple du GPSO :
Lire la suite : Un gouvernement qui considère les citoyens à 2 vitesses
J'ai participé hier à l'émission du Grand Journal de Canal Plus. Emission consacrée en partie à la catastrophe ferroviaire de Brétigny.
Etaient présents sur le plateau à mes côtés Jean-Robert BAROUX, l’une des victimes de l’accident de train du 12 juillet à Brétigny-sur-Orge et Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’Economie et des Finances. Ce fut une occasion de parler de notre mouvement citoyen autour de l'opendata sur le transport ferroviaire
Voici le lien pour voir l'émission (cliquez dessus) : http://www.wmaker.net/
Merci de partager cette information. Vous contribuerez ainsi à faire connaitre notre action.
Bien à vous, Willy Colin
NdlR TGV-Albret: une petite récolte de quelques nuisances.......(cliquez les titres)
16 septembre 2013
Un saut à Agen, en train, pour débattre lors de la Quinzaine de l’écologie. On me raconte une lutte locale, méconnue, révélatrice du désastre ordinaire. La ville d’Agen, environ 40 000 habitants, se situe entre Toulouse et Bordeaux. Elle dispose d’une grande zone d’activité industrielle, qui marche bien, prospère, et qui a de la place pour s’étendre si besoin était. Mais le maire, comme tant de maires des villes moyennes, agglomérations, métropoles, capitales, rêve plus grand, plus beau, plus fort. Et plus grand, plus beau, plus fort, chez tant de maires des villes moyennes, agglomérations, métropoles, capitales, signifie couler du béton.
Dessin de Pierre Fournier
Donc, plutôt qu’utiliser ce qui existe, il veut créer une autre zone, à dix kilomètres de la ville, à Sainte-Colombe-en-Brulhois - ah, pardon, une"technopole" : deux cent hectares de bonne terre agricole dans ce riche Lot-et-Garonne, deux cent hectares de blé et de maraichage à « consommer » pour faire une nouvelle zone « d’activité » - l’agriculture, ce n’est pas actif, c’est bien connu -, pour poser comme une verrue les habituels batisses d’aluminium et de béton, en « HQE » (haute qualité environnementale), bien sûr, avec trame verte et bleue, et quelques panneaux solaires, parce qu’on est développement durable, n’est-ce pas ?
Plan du gâchis programmé près d’Agen
Ce désastre absurde est né dans le cerveau reptilien de l’édile agenais (Jean Dionis de Séjour) parce qu’il devait y avoir là une gare TGV. En plein champ, bien sûr, la terre, ça ne compte pas, pour les technocrates. Une gare TGV, donc, comme étape de la ligne à grande vitessse (LGV) Bordeaux-Toulouse.
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