Je pense que je ne suis pas la seule personne à avoir été atterrée par les arguments avancés par Alain Rousset en faveur de la nouvelle ligne LGV. Après avoir déclaré que la ligne actuelle est en triste état, sans en désigner les responsables, il se réfère, (récupère), au récent drame de Saint-Jean de-Luz, comme si de tels drames étaient impossibles sur une ligne LGV. Il se présente en défenseur des voisins de la ligne actuelle, ignorant les possibilités de protection contre le bruit qui existent de nos jours et il fait valoir qu’une emprise LGV est moins importante qu’une autoroute, oubliant que l’autoroute, nous l’avons déjà. Qu’en est-il des agriculteurs et autres personnes qu’il faudra exproprier pour construire cette nouvelle ligne ? La modernisation de la ligne actuelle évitera de réduire encore davantage les surfaces disponibles pour l’agriculture et le logement, surtout ici au Pays basque. Le gouvernement a annoncé la fin du tout TGV au détriment des réseaux ferroviaires classiques ; il est temps que nos élus locaux en prennent conscience.
Le préfet de region venait à Agen pour tenir une réunion avec tous les préfets d'Aquitaine.
Nous ne pouvions pas manquer cette occasion de faire part de notre opposition sans faille aux LGV et aux GPSO,tant chez nous, entre Bordeaux et Toulouse qu'entre Bordeaux et Hendaye
Ils profitent de la venue du préfet de Région, Michel Delpuech, pour rappeler leurs revendications
Depuis ce mercredi, 13 heures, une trentaine de membres de la Coordination 47, ont sorti les tables, les couteaux, le pain, le pâté et le jambon afin de pique-niquer devant la préfecture de Lot-et-Garonne, à Agen.
Lire la suite : Réunion du préfet de la région avec tous les préfets d'Aquitaine
La ligne à grande vitesse Bordeaux Toulouse : la fuite en avant, la fausse solution
La LGV Bordeaux Toulouse, jambe gauche du grand projet sud ouest (GPSO) à 13 milliards d’€ refait surface à la faveur d’une participation conséquente de l’État (40%) promise par Jean Castex, la proximité de l’élection présidentielle n’est pas étrangère à ce revirement du pouvoir actuel.
Énième épisode d’un projet démesuré qui ne répond pas aux enjeux d’aujourd’hui en matière de transport, climat et environnement.
Le GPSO, une vieille histoire qui ne répond pas aux priorités de transport d’aujourd’hui.
Au début des années 2010 le projet reprend de l’actualité poussé en particulier par Alain Rousset et Martin Malvy présidents respectivement des conseils régionaux d’Aquitaine et Midi Pyrénées. Il soulève une forte opposition. Les écologistes sont en première ligne :
Nous estimons que la priorité doit être donnée aux déplacements du quotidien en améliorant les dessertes de proximité, et cette priorité est toujours d’actualité. C’est également une question d’égalité des territoires vis- à-vis de l’accès au transport ferroviaire.
Oui le train est un moyen de déplacement écologique mais pas à n’importe quel prix !
Une étude commandée par des élus du Lot et Garonne et réalisée en 2012 par le cabinet Claraco montre que la modernisation de la voie existante Bordeaux Toulouse permettrait :
Sa rénovation + sécurisation, permettant aux trains de rouler plus vite et plus nombreux.
Pyrénées-Atlantiques : les élus départementaux étrillent le projet de LGV présenté par le gouvernement
La prochaine session du Conseil départemental se tiendra le 16 décembre.© Crédit photo : Quentin Top
« Méthode exécrable », « indécent », « copie à revoir ». Réunis en session ce vendredi 22 octobre à Pau, les conseillers départementaux des Pyrénées-Atlantiques n’ont pas ménagé le projet de ligne à grande vitesse (LGV) présenté par le gouvernement. Celui-ci prévoit une liaison ferroviaire entre Bordeaux et Toulouse ainsi qu’entre Bordeaux et Dax, à horizon 2039. Avec une facture partagée entre les collectivités. Coût prévisionnel pour le Conseil départemental : 305 millions d’euros, dont 91 millions par la mise en place d’une nouvelle taxe locale sur les bureaux.
J'ai participé hier à l'émission du Grand Journal de Canal Plus. Emission consacrée en partie à la catastrophe ferroviaire de Brétigny.
Etaient présents sur le plateau à mes côtés Jean-Robert BAROUX, l’une des victimes de l’accident de train du 12 juillet à Brétigny-sur-Orge et Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’Economie et des Finances. Ce fut une occasion de parler de notre mouvement citoyen autour de l'opendata sur le transport ferroviaire
Voici le lien pour voir l'émission (cliquez dessus) : http://www.wmaker.net/
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Bien à vous, Willy Colin
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