..........Gilles Savary qui se définit comme un élu investi d'un mandat unique, a rappelé qu'il avait été le rapporteur de trois lois, dont la première, relative au projet ferroviaire et où il n'apas hésité à dire, « Oui, j'ai changé d'avis sur la LGV. Arrêtons la gabegie financière, économique et écologique ! ».........
Le maire de Saint-Médard-d’Eyrans a invité toutes les associations anti-LGV. Il demande à SNCF Réseau de financer des expertises indépendantes pour éviter de gros dégâts sur le tracé
Le maire de Saint-Médard-d’Eyrans, Christian Tamarelle, est un opposant de la première heure au GPSO (Grand Projet du Sud-Ouest). Le porte-parole de l’association des élus anti-LGV au sud de Bordeaux a rappelé sa position au préfet de région Étienne Guyot lors de l’installation du comité de suivi du projet ferroviaire, fin avril.
........Une démarche citoyenne, Charles d'Huyvetter la revendique. Celui qui est connu pour avoir pris la tête des anti-LGV du département a décidé, lui aussi, de se lancer aux départementales et donc de se lancer dans sa première élection, sur le canton de Lavardac. « Bien sûr, c'est mon combat contre la ligne à grande vitesse qui me conduit à cette candidature, car je pense qu'il est important d'avoir des élus qui s'opposent au projet et ce, pas seulement pour amuser la galerie pendant la campagne, mais également dans l'hémicycle départemental. » Pour autant, pas question pour lui de cantonner la campagne à la LGV, ni d'entraîner TGV en Albret, association qu'il préside, dans l'aventure. D'ailleurs, jusqu'à fin mars, il se met en retrait de son association. Son objectif : proposer une alternative. « Il faut avoir le courage de changer les choses et de mettre un terme au gaspillage de l'argent public. Si les gens sont satisfaits des politiques menées actuellement par les partis traditionnels, alors ils ne doivent pas voter pour moi. » Charles d'Huyvetter et Christian Delbrel n'entendent succomber à aucune sirène… politique. « Je préfère perdre la tête haute que gagner la tête basse », .......................................
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Cliquez ici : Lors d'une conférence de presse, le 18 janvier, le président du conseil régional d'Aquitaine Alain Rousset avait parlé d'une « fatwa sur la LGV ». Un terme qui a choqué.
A Saint-Médard-d'Eyrans, en Gironde, la LGV Bordeaux-Toulouse devrait passer au cœur de la commune. Rue des Fauvettes, la moitié d'un quartier doit disparaître. Reportage.
Michel Lopez, de l’association LGVEA, et Monique Valverde, habitante de la rue des Fauvettes, positionnée sur le tracé de la LGV. ©Margot Delpech/Le Republicain Sud-Gironde
Rue des Fauvettes, à Saint-Médard-d’Eyrans (Gironde), sept maisons sont situées sur le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse. Les expropriations ont débuté. Les maisons doivent être rasées. À quelques mètres, Monique Valverde n’est pas concernée. Pourtant, la LGV passera bien devant son pas-de-porte. « C’est le projet d’une vie qui est anéanti », résume Monique Valverde.
Avec son mari René, ancien agent SNCF, ils ont acheté « ce petit coin de paradis » à l’époque où il n’y avait pas grand monde à Saint-Médard-D’Eyrans. C’était en 1987. « On est venus dans ce village où il n’y avait quasiment rien, on fait partie de ces gens qui ont redynamisé la commune », raconte l’habitante de Saint-Médard. Depuis 36 ans, avec son mari, ils ont choyé ce foyer familial, du sol au plafond. « On a même un vrai four à pain », se réjouit-elle.
Mais le ton change quand on aborde cette fameuse ligne grande vitesse. La Saint-Médardaise soupire :
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