2 – MEDIA Reporterre – Dans le Sud-Ouest, écolos et chasseurs disent non aux lignes TGV
(photo Adryades) Sud Gironde: Les opposants à la ligne à grande vitesse du Sud-Ouest ont organisé le 4 février une balade naturaliste sur le tracé prévu. Le but : porter la lumière sur les écosystèmes que le chantier détruirait. LIRE SUR LE LIEN
3 – PRESSE Le Figaro – «Qu’ils se débrouillent pour le payer»: en Nouvelle-Aquitaine, fronde contre l’impôt pour le futur TGV Bordeaux-Toulouse
Une «fronde contre l’impôt» gagne actuellement 67 communes de Charente-Maritime et 14 autres en Charente. Leurs habitants et entreprises devront, dès 2023, s’acquitter de la nouvelle taxe spéciale d’équipement (TSE) censée financer la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, l’une des composantes du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Leur tort? Résider, en théorie et selon l’État, dans l’une des 2 340 communes de Nouvelle-Aquitaine situées à moins d’une heure d’une gare desservie par la future LGV.
«Absurde», rétorquent à l’unisson les élus qui ne s’imaginaient pas si proches de la gare Saint-Jean de Bordeaux. Réunis ces derniers jours à Jonzac (Charente-Maritime), ils ont «unanimement» adopté une motion commune réclamant «le retrait immédiat» de cette TSE. «S’ils veulent ce train, qu’ils se débrouillent pour le payer», résume Claude Belot, sénateur honoraire et président de la communauté de communes (CdC) de la Haute Saintonge…
........Une démarche citoyenne, Charles d'Huyvetter la revendique. Celui qui est connu pour avoir pris la tête des anti-LGV du département a décidé, lui aussi, de se lancer aux départementales et donc de se lancer dans sa première élection, sur le canton de Lavardac. « Bien sûr, c'est mon combat contre la ligne à grande vitesse qui me conduit à cette candidature, car je pense qu'il est important d'avoir des élus qui s'opposent au projet et ce, pas seulement pour amuser la galerie pendant la campagne, mais également dans l'hémicycle départemental. » Pour autant, pas question pour lui de cantonner la campagne à la LGV, ni d'entraîner TGV en Albret, association qu'il préside, dans l'aventure. D'ailleurs, jusqu'à fin mars, il se met en retrait de son association. Son objectif : proposer une alternative. « Il faut avoir le courage de changer les choses et de mettre un terme au gaspillage de l'argent public. Si les gens sont satisfaits des politiques menées actuellement par les partis traditionnels, alors ils ne doivent pas voter pour moi. » Charles d'Huyvetter et Christian Delbrel n'entendent succomber à aucune sirène… politique. « Je préfère perdre la tête haute que gagner la tête basse », .......................................
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Extrait de l'article :
L’Etat incite la SNCF à se payer sur la bête régionale avec la LGV de Bordeaux à Toulouse et Dax ou de Montpellier vers Perpignan. Les collectivités font partie de sociétés ad hoc. Durant quarante ans, elles vont payer les dépassements, voire, à terme, assurer la maintenance.
Pour les premières LGV vers Lyon et Le Mans, les contribuables locaux n’ont pas participé. Là, les populations rurales qui se trouvent à moins d’une heure d’une gare vont devoir acquitter un impôt. Alors même qu’elles prendront très peu le TGV…
Pendant ce temps-là, les collectivités franciliennes refusent de financer des lignes qui arrivent chez elles. Les LGV sont le dernier spasme de l’impérialisme parisien. Elles ne représentent que 400 000 voyageurs par jour. Le prolongement à partir de Bordeaux jusqu’à Toulouse et Dax, c’est l’équivalent de 35 euros d’argent public par voyageur pendant cinquante ans.
Parallèlement, les liaisons d’aménagement du territoire périclitent, comme à Clermont-Ferrand. A Limoges, le groupe Legrand menace de partir.
Plutôt que de faire des prolongements TGV de Bordeaux vers Toulouse, il aurait mieux valu créer une « ligne nouvelle » Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. C’est-à-dire mettre des trains qui roulent moins vite que les TGV, à 280 kilomètres par heure, mais beaucoup moins coûteux. C’est la bonne solution aussi entre Marseille et Nice et entre Paris et la Normandie où les liaisons sont dans un état déplorable........
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Cliquez ici : Lors d'une conférence de presse, le 18 janvier, le président du conseil régional d'Aquitaine Alain Rousset avait parlé d'une « fatwa sur la LGV ». Un terme qui a choqué.
Bonjour à tous,
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