Chers Amis,
Nous venons de l’apprendre, la Commission d’Enquête Publique vient de rendre son avis pour les lignes nouvelles, en particulier la Bordeaux-Toulouse : AVIS DEFAVORABLE.
Vous trouverez l’intégralité du texte officiel sur le lien suivant :
Le rapport est disponible dès à présent sur le site Internet des services de l’état en Gironde :
http://www.gironde.gouv.fr/Publications/Publications-legales/Grand-Projet-Ferroviaire-du-Sud-Ouest-GPSO/Lignes-nouvelles-Bordeaux-Toulouse-Bordeaux-Dax/Rapport-et-conclusions-de-la-commission-d-enquete/Rapport-et-conclusions-de-la-commission-d-enquete
(Pour ceux qui veulent seulement voir les conclusions de la commission : ( pages 36 - 41 du rapport) visible sur notre site sous l'onglet # Actualités - Enquête d'utilité publique" )
C’est donc vers vous que nous nous tournons pour vous remercier de vos contributions nombreuses et de grande qualité qui ont permis d’atteindre ce résultat.
Nous allons maintenant étudier dans le détail cet avis des Commissaires et vous tiendrons prochainement informés des actions que nous allons entreprendre.
En espérant vous voir très nombreux lors de notre Assemblée Générale du 9 avril prochain,
Bien cordialement,
Charles D’HUYVETTER
Par arrêté du 25 août 2014, Michel DELPUECH, préfet de la région Aquitaine, préfet de la Gironde a prescrit une enquête publique afin d'informer le public et de recueillir son avis sur le projet des lignes nouvelles Bordeaux Toulouse et Bordeaux Dax, dans le cadre du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO).
Cette enquête publique s'est déroulée du 14 octobre au 8 décembre 2014. La commission chargée de l'exécution de l'enquête vient de remettre son rapport au Préfet. Elle a émis, dans ses conclusions, un avis défavorable sur le projet de déclaration d'utilité publique des travaux des lignes nouvelles Bordeaux Toulouse et Bordeaux Dax.
Conformément aux dispositions du Code de l'Environnement, le préfet va diffuser ce rapport à l’ensemble des communes où s'est déroulée d'enquête, en leur demandant de le tenir à la disposition du public pendant un an.
Il va simultanément adresser au maître d'ouvrage (SNCFSociété nationale des chemins de fer français-Réseau) copie du rapport et des conclusions. Il appartiendra au maître d'ouvrage de formuler ses observations sur le rapport de la commission d’enquête.
Après recueil de l’ensemble de ces éléments, le préfet transmettra au ministre chargé des transports le rapport de la commission d’enquête, ainsi que les observations du porteur de projet. Il y adjoindra un rapport présentant le déroulement de l’enquête publique, son analyse des conclusions de la commission d’enquête, et son avis sur le projet.
Il convient de rappeler que le Gouvernement dispose d’un délai de 18 mois après la clôture de l’enquête publique, soit jusqu’au 8 juin 2016 pour se prononcer, après avis du Conseil d’État, sur la déclaration d’utilité publique du projet.
A toutes celles et à tous ceux qui m’ont accompagné pendant cette longue marche vers le 22 mars, je tiens à dire merci. Merci de m’avoir apporté votre aide. Merci de m’avoir donné vos voix. Merci de votre confiance.
Si, pour moi, les départementales s’arrêtent ici, notre combat contre la LGV et pour le réaménagement de la ligne existante continue plus que jamais, renforcé par un résultat qui témoigne de votre soutien.
Avant ce premier tour, nous avons interrogé par écrit les trois listes restantes : pour ou contre le projet de LGV et pour ou contre le réaménagement de la ligne existante. Aucune d’elles n’a répondu à notre courrier.
Par conséquent, je souhaite que nous ne donnions aucune consigne de vote pour le second tour.
Bien cordialement,
Charles D’Huyvetter
Le lien entre les associations des différents départements se renforce sur le terrain.© Crédit photo : Jérôme Jamet
Muscler son jeu. La formule popularisée en son temps par Aimé Jacquet, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de foot de 1998, correspond aux nouvelles intentions du collectif Stop LGV 47. Et s’il n’est pas question de recours à la force, les responsables de cette coalition d’opposants entendent mener « des actions coup de poing ».
Pascal Roques, arboriculteur à Montesquieu, le revendique. Son exploitation serait rayée de la carte par la LGV qui, en faisant gagner des minutes aux uns, lui ferait perdre plusieurs générations de travail. « Cela fait quinze ans que je me bats, avec tous les autres. Mais le constat à faire est que nous ne sommes pas écoutés. On croyait l’affaire réglée, mais le Premier ministre Jean Castex a relancé ce projet inutile et ruineux. Alors maintenant, j’ai une détermination qui va sur la colère. »
Cause nationale
Ndlr TGV en Albret : Un article à ne pas manquer !
La liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin consiste à creuser ce qui sera le plus long tunnel ferroviaire du monde, mais son bilan carbone sera-t-il trop dommageable ?
Le premier des sept tunneliers géants a été assemblé dans une usine allemande il y a deux semaines et, une fois qu’ils seront tous mis en action dans un an, ils accéléreront considérablement l’excavation à travers la base du Mont Cenis en Savoie, en France.
Pendant ce temps, les travaux se poursuivent également avec l’utilisation de machines plus traditionnelles pour couper environ 500 mètres de roche chaque jour.
Les ouvriers du bâtiment de la société publique Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) doivent creuser suffisamment de roche pour créer deux tunnels de 57,5 km de long, soit six kilomètres de plus que le tunnel sous la Manche.
Lorsqu’il sera finalement terminé en 2032, cela signifiera moins de camions et plus de trains des deux côtés de la frontière – s’il est terminé à temps. Le projet a subi de nombreux retards, principalement liés à des revers de financement au fil des ans.
Lire la suite : 30 ans après, le projet ferroviaire Lyon-Turin est-il toujours aussi vert ?
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