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Cette petite phrase d'Alain Rousset devant les maires des régions Aquitaine Limousin Poitou-Charentes réunis ce weekend à l'Isle D'Espagnac en Charente relance un débat que l'on croyait enterré, celui de la LGV entre Limoges et Poitiers. D'autant plus enterré que le rapporteur public a demandé au Conseil d'État l'annulation du décret déclarant le projet d'utilité publique. La décison finale du conseil est prévue autour du 15 avril.
Une promesse de campagne
Le non-financement de ce projet était même l'une des bases de l'accord électoral entre les Verts et les Socialistes au moment des élections régionales. Sur le plateau de France 3 le candidat socialiste de l'époque avait dit devant la représentante des Verts Françoise Coutant que " la région ne peut plus financer la LGV, il faut porter les efforts sur les trains du quotidien".
Un revirement qui surprend et qui scandalise les écologistes et les associations anti LGV. Ils parlent d'atteinte à la démocratie et de position scandaleuse.
Le reportage d'Anne-Marie Baillargé, Antoine Morel et Carine Grivet
Aurélien Pradié, député du Lot.
Aurélien Pradié, député du Lot, a souhaité attirer l'attention de Patrice Vergriete, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des Transports, sur "les besoins impérieux d'investissement et d'amélioration du service sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT)", à travers une question orale sans débat qu'il lui a posée ces jours-ci en séance à l'Assemblée nationale.
" Bien que desservant 17 villes, traversant 4 régions et 12 départements, pour répondre aux besoins de mobilité d'un peu plus de 5 millions d'habitants, cette ligne a été délaissée pendant plusieurs décennies. La qualité du service s'est particulièrement dégradée : retards innombrables, trains supprimés, pannes de locomotives, équipements hors d'âge, mais aussi effets du givre, ou encore chocs avec des animaux ou végétaux sur la voie, lesquels auraient augmenté de 55% selon la SNCF elle-même".
Pour la réhabilitation des voies SNCF existantes
et contre le projet GPSO de LGV Bordeaux-Toulouse
Le projet GPSO qui prévoit la réalisation d'une LGV entre Bordeaux et Toulouse n'apportera aucune amélioration dans le transport ferroviaire pour les habitants du Confluent et de la commune d'Aiguillon alors qu'une réhabilitation des voies existantes diminuerait le temps de circulation entre Aiguillon et Bordeaux ainsi qu'entre Aiguillon et Toulouse.
Outre l'absence d'intérêt pour les Aiguillonnais qui continuerons à prendre le TER pour se rendre à Bordeaux puis à Paris, la balafre au sud de la Garonne sera catastrophique pour l'environnement et la gestion des crues.
Quant au coût financier, il sera insupportable pour les Collectivités locales du Lot et Garonne et donc pour ses habitants.
La période d'austérité que nous vivons n'autorise aucun gaspillage et nécessite de concentrer nos moyens financiers sur la satisfaction des besoins quotidiens des citoyens.
Le gain de quelques minutes pour un trajet SNCF entre Toulouse et Paris ne peut justifier tous ces sacrifices.
En conséquence, le Conseil municipal d'Aiguillon demande :
- l'abandon du projet de LGV Bordeaux-Toulouse
- la réhabilitation des voies existantes entre Bordeaux et Toulouse pour améliorer la circulation de tous les trains ainsi que le confort des riverains des lignes SNCF.
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Vue aérienne de la zone commerciale de Boisseuil près de Limoges © Populaire du Centre
....Trop de terres agricoles ou forestières sont « mangées » par des constructions chaque année. Et la Nouvelle-Aquitaine est la championne française de l'artificialisation. Le Sraddet, discuté lundi par les élus régionaux, veut y remédier......
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