Bonsoir à tous
Donc je demande à toutes les personnes qui n'acceptent pas ces pratiques moyenâgeuse, de venir nombreux dire non à ces élus qui font régner la terreur. Soyez des hommes libres de vos idées et n'oubliez pas que demain cela pourra être votre tour
Donc venez le mardi 1 mars 2016 à partir de 13 heures place de la préfecture à Agen et merci à tout ceux qui seront présent
Joseph Bonotto
NDLR Tgv en Albret : Un long résumé de projets LGV..........
Le 27 août dernier, un spectaculaire éboulement dans la vallée de la Maurienne a entraîné la fermeture de la ligne ferroviaire reliant Paris à Milan. Cet incident intervient au cœur des débats entourant la construction du tunnel Lyon-Turin, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets ferroviaires d’envergure dans le contexte de la transition écologique.
Le réseau ferroviaire français connaît depuis plusieurs décennies une phase de déclin. Entre 1980 et 2021, le réseau exploité est passé de 34 362 à 27 057 kilomètres soit une diminution de plus de 21%. Dans ce contexte, l’expansion du réseau repose principalement sur la construction de lignes à grande vitesse qui représentent aujourd’hui 8% du réseau ferré. Les dernières lignes mises en service sont les projets Ligne Nouvelle Bretagne Pays de la Loire (LNOBPL, Le Mans – Rennes) Sud Europe Atlantique (SEA, Tours – Bordeaux) en 2017, et le contournement Nîmes Montpellier en 2019. Cette tendance est toutefois remise en cause par l’abandon ou la modification des projets de grande vitesse sur fond de contestation des grands projets.
Lire la suite : LE PARADOXE ÉCOLOGIQUE DES GRANDS PROJETS FERROVIAIRES
Le collectif de défense des terres fertiles |
# le technopole va aspirer les budgets de toutes les communes pour les années à venir.
PHOTO ARCHIVES XAVIER LÉOTY
Les associations voulant rénover l’actuelle ligne portent un recours contre deux déclarations d’utilité publique
La lutte des opposants contre le projet de LGV et pour la rénovation de la ligne existantes se poursuit. Ils attaquent aujourd'hui, devant le tribunal administratif, deux procédures engagées par les pouvoirs publics allant à l'encontre des conclusions d'une enquête publique.
D'octobre à décembre 2014, les Lot-et-Garonnais étaient appelés à coucher par écrit leur avis à propos du projet de création d'une ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse, en continuation d'un tronçon compris entre Tours et Bordeaux.
Mobilisés depuis des années au sein de nombreuses associations, des citoyens et des élus dirent leur ferme opposition en étayant leur position. S'appuyant notamment sur une étude du cabinet Claraco, spécialisé dans le ferroviaire et les pôles d'activités, sollicité par Alternative LGV, réunissant des élus du département, de Gironde et du Tarn-et-Garonne, et sur les dossiers réalisés par les autres associations, ils contestèrent le projet dans les plus infimes éléments. Et proposèrent une solution alternative consistant à rénover la ligne existante.
Le commissaire enquêteur prit en compte l'ensemble de cet argumentaire pour rendre une décision défavorable au projet de LGV.
À cette première « victoire », les opposants en ajoutèrent d'autres à tous les niveaux. La Cour des comptes fustigea ce projet, dont le coût des travaux ne cesse d'augmenter - il est passé de 4,7 à 8 milliards d'euros - et ne peut plus être supporté par les collectivités territoriales (1) comme par la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), deux structures aujourd'hui regroupées au sein de la société SNCF Réseau, qui accusent d'énormes déficits sur toutes les lignes à grande vitesse, dont le réseau français est équipé.
Une commission d'enquête parlementaire en arriva aux mêmes conclusions en demandant, en plus, à RFF d'étudier la proposition alternative des opposants, c'est-à-dire le réaménagement de la ligne actuelle.
Détournement de procédure
Entre 300 et 400 personnes ont participé à la manifestation organisée par le collectif LGV Desrailha.© Crédit photo : Jérôme Jamet
Les images aériennes d’un film promotionnel du chantier de la LGV Bordeaux-Tourprojetées vendredi 16 février à La Réole, en Gironde, lors d’un grand rassemblement des opposants au futur chantier de la LGV Bordeaux-Toulouse-Dax, valaient mieux que tous les grands discours. Une saignée de plusieurs centaines de mètres de large sur des centaines de kilomètres, les plus gros bulldozers et engins de chantier que l’on puisse imaginer, toutes sortes d’ouvrages d’art en béton, des territoires coupés en deux pour toujours.
Des images saisissantes, à reporter dans le décor du massif des Landes de Gascogne pour bien comprendre ce que représente un tel chantier. « C’est ça un projet écologique ? », interroge l’un des organisateurs de la soirée au cours de laquelle ont été égrenés les nombreux arguments pour remettre en cause le Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO) baptisé par les opposants « le projet mortifère ». Ou encore « le projet insensé ».
« Pas un Girondin ne m’a jamais demandé de pouvoir se rendre plus vite à Toulouse »
À Bernos-Beaulac, par exemple, le triangle ferroviaire enjambera l’autoroute A 65, le Ciron et ses affluents avec plusieurs viaducs de 250 mètres de long. « Il faut imaginer des échangeurs comme à Los Angeles en pleine forêt », décrit Pauline Dupouy, membre du collectif LGV Nina, face à un auditoire de 300 et 400 personnes.
Pour une première,le nouveau collectif LGV Desrailharéussi son pari d’étendre la mobilisation au Réolais, au-delà des territoires directement fracturés par la future ligne.
Lire la suite : LGV au Sud de Bordeaux : un réquisitoire sévère contre « le projet mortifère »
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