Salle comble
Les opposants à la ligne à grande vitesse sont toujours là. Assemblée générale de TGV en Albret, hier soir, en attendant l'issue des recours juridiques.
L'année 2017 sera-t-elle celle de la fin prématurée du projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse? Président de TGV en Albret, Charles d'Huyvetter en est le premier convaincu. «Tous les signaux nous sont favorables», explique ce militant de la première heure, qui proteste contre le tracé et le projet LGV depuis 2009. Certes «l'adversaire est coriace, mais nous allons gagner!»
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"Toulouse restera sans ligne TGV directe. Ca n'arrivera pas. Il n'y aura pas d'autre chantier. C'est le dernier..." interroge, mi-affirmatif, Patrick Cohen, le 4 mars dernier sur France Inter en faisant référence à l'achèvement de Tours-Bordeaux. "C'est le dernier pour le moment" répond Guillaume Pépy, le PDG de la SNCF, invité de la matinale. L'ambiguité de la réponse du patron de l'entreprise ferroviaire suscite, depuis quelques jours, des interrogations et de l'agacement de la part des partisans de la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse : "Comment comprendre cette phrase ? Laisse-t-elle supposer que le chantier de la LGV Bordeaux-Toulouse ne se ferait pas ? Et que veut dire pour le moment " questionne un connaisseur du dossier, un peu troublé.
Malgré un avis défavorable de la commission d'enquête publique, le gouvernement a revalidé fin 2015 le grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO). Mais avec quels financements ?
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