Le Lot-et-Garonne n'est pas le seul à porter la contestation contre le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Dax et Toulouse. Denise Cassou, porte-parole de la «Coordination Vigilance LGV», révélait hier que ce mouvement avait fait l'acquisition de «deux parcelles d'une surface totale de 1 868 m2 achetées en indivision» par 140 personnes sur le tracé pressenti de la LGV en Sud-Gironde. «La transaction a été effectuée en 2011 ; avant la signature de l'arrêté préfectoral gelant tout projet de vente ou de construction sur l'emprise du faisceau retenu. (…) Nous sommes déterminés à aller jusqu'au procès en expropriation en refusant tout accord à l'amiable ce qui entraînera une longue et complexe procédure juridique pour retrouver les 140 copropriétaires un peu partout en France… et à l'étranger.» Cette initiative peut-elle trouver écho dans le département ? Hier, dans un communiqué, Charles D'Huyvetter, parlant au nom de TGV en Albret, ponctuait la validation du principe LGV par le Conseil d'État (lire notre édition d'hier) d'un «humiliant, méprisant et révoltant (…) Laisser croire que la décision de la DUP repose sur l'avis des magistrats du Conseil d'État est une énorme tromperie : le gouvernement avait annoncé depuis longtemps sa décision de valider le projet LGV GPSO. Ce n'est là que la confirmation d'une scandaleuse mascarade.»
LGV vers Toulouse et Dax : pour les sylviculteurs, c'est un "49.3 du gouvernement"
Le projet LGV entraînera le défrichement de 2 870 hectares de forêt dans le massif des Landes de Gascogne. ©
ARCHIVES "SUD OUEST"
Le syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest monte au créneau contre le feu vert du Conseil d'État pour la déclaration d'utilité publique des lignes à grande vitesse vers Dax et Toulouse
Ce vendredi, le syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest réagit aux dernières évolutions sur le dossier des LGV vers Toulouse et Dax. Mercredi, le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, a annoncé que le Conseil d'Etat donnait son feu vert pour la déclaration d'utilité publique de ces nouvelles lignes à grande vitesse, précisant que la DUP serait signée avant le 8 juin, la date butoir.
"Par cette signature, le Gouvernement restera sourd aux 5 502 observations des citoyens aquitains et cautionne le défrichement de 2 870 hectares de forêt dans le massif des Landes de Gascogne", accusent les sylviculteurs, rappelant la position du président du syndicat, Bernard Lafon, lors de l'enquête publique. "Le poids des bénéfices attendus de ce projet n'est pas clairement évalué par rapport aux coûts supportés par le système économique et environnement forestier. Au moment où la Loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt veut soutenir une politique forestière ambitieuse, on ne peut que s'inquiéter des conséquences de cette importante saignée ", avait-il alors indiqué.
Et le syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest de voir dans ce dossier "un passage en force du Gouvernement qui s'apparente à une sorte de 49.3". Opposés à ces projets, les sylviculteurs annoncent qu'ils vont "analyser l'opportunité d'un recours contre la DUP".
L'achat en indivision a eu lieu en 2011 mais n'a été révélé qu'aujourd'hui et pourrait conduire à de longues procédures d'expropriation qui pourraient retarder le chantier. La LGV est attendue à Toulouse pour 2024.
© MaxPPP Phoot d'illustration
"Un lopin de terre contre la LGV" : 140 opposants aux lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax ont annoncé jeudi avoir acheté un terrain de 1.800 m2 sur le tracé en Gironde pour retarder la mise en oeuvre du projet.
LGV vers Toulouse et Dax : le Conseil d'État donne son feu vert
Sud Ouest
Satisfaction pour les défenseurs de laLigne à grande vitesse, déception pour les opposants. La section travaux publics du Conseil d'État vient de ...
Le Conseil d'Etat valide la LGV Bordeaux-Toulouse-Le Figaro
LGV Bordeaux-Toulouse : le Conseil d'État valide la déclaration d'utilité publique-Côté Toulouse
Feu vert du Conseil d'Etat aux LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax-Rue89 Bordeaux
LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : la DUP sera signée avant le 8 juin Mobilicites.com Alain Vidalies annonce, dans un communiqué, que la signature de la déclaration d'utilité publique pour les lignes à grande vitesse (LGV) ... |
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LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : le Conseil d'Etat dit oui La Tribune.fr Pour mémoire, la création du GPSO est postérieure à celle du projet de laLGVSud Europe Atlantique (SEA) qui sera livrée en juillet 2017 et mettra ... |
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Avis favorable du Conseil d'Etat sur le projet de LGV Bordeaux-Toulouse Toulouse7.com avis favorable rendu par le Conseil d'Etat à la déclaration d'utilité publique du projet deLigne à Grande Vitesseentre Bordeaux et Toulouse. |
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Présence élevée de plomb : la gare de Bordeaux suspend ses travaux Batiweb.com Les travaux de rénovation de la gare de Bordeaux, qui accueillera laLGVen 2017, ont été interrompus après la découverte d'une présence de plomb ... |
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avis favorable du Conseil d'Etat Conseil Départemental de la Haute-Garonne Suite à l'avis favorable rendu par le Conseil d'Etat à la déclaration d'utilité publique du projet deLigne à Grande Vitesseentre Bordeaux et |
Quand la SNCF met la pression. Deux mails, ainsi que deux SMS, reçus la veille d’un trajet Lyon-Paris en TGV, préviennent le voyageur : « Pour davantage de sérénité à bord, nous vous recommandons d’arriver 20 minutes avant le départ ». Jusque-là, rien de neuf. Cela fait longtemps que la compagnie ferroviaire incite ses clients à se présenter en gare une vingtaine de minutes avant le départ du train. Ce délai correspond à la durée d’affichage du quai de départ.
Mais désormais, les 20 minutes ne sont plus de trop. Le train vient à peine d’être annoncé qu’une file compacte se forme dans le hall de la gare de la Part-Dieu, devant l’escalator qui mène au quai. Les autres accès sont condamnés. Des contrôleurs scannent les tickets, ne vérifient ni l’identité des voyageurs, ni les bagages, mais l'opération prend du temps. Les passagers et leurs valises roulantes patientent vaillamment, comme dans un aéroport.
La grande vitesse est attendue à Bordeaux en 2017, mais pas encore à Toulouse. ©
Relier Bordeaux à Toulouse et à Dax coûtera 9 milliards d’euros. De nouvelles pistes de financement ont été évoquées jeudi. Il y a urgence
Toulouse ne lâchera rien. La Ville rose et sa région sont mobilisées comme jamais pour obtenir la grande vitesse ferroviaire. Pas question de ce côté-ci de la Garonne de laisser Bordeaux prospérer en solo à deux heures de Paris-Montparnasse à compter de l'été 2017. Dans cette compétition entre métropoles, Toulouse, son aéronautique florissante, sa recherche au top et ses capacités logistiques à faire pâlir d'envie toute l'Aquitaine, est plus que décidée.
L'Agglomération vient de lancer ses premiers d'appels d'offres pour la construction de son Parc des expositions XXL, un projet global de plus de 300 millions d'euros. Elle démarre déjà les aménagements autour de la gare Matabiau, où des bureaux et des logements sont prévus, comme s'il était évident que le TGV allait arriver, après la déclaration d'utilité publique de l'entrée ferroviaire au nord de la ville, actée au mois de janvier de cette année.
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