Nouvelle manifestation des opposants à la ligne à grande vitesse hier devant la préfecture. Ils dénoncent le lobbying des élus régionaux dans les derniers jours. / Photo J.-M.M.
Mardi, le gouvernement doit enterrer, ou valider l’idée d’une ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse à l’horizon 2030 ou après. Nouvelle manifestation hier.
Lire la suite : La «folie LGV» est-elle enterrée ? Réponse mardi
Gilles Savary. Le rapport de la commission Duron remis au Premier ministre nous rappelle tous à l’impitoyable réalité financière. Il est absolument impossible de financer tous les projets ferroviaires et routiers qui sont prévus dans le pays. Tous les élus, y compris socialistes, sont tombés comme des lucioles dans le panneau Borloo qui, lorsqu’il était ministre de l’Écologie et des Transports, a distribué de la LGV comme un père Noël mais sans aucun financement ni aucune programmation.
En décembre 2011, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui lui avait succédé, avait tenté d’affirmer que l’État n’aurait pas les moyens de financer tous ces projets mais elle avait été réduite au silence.
Les promesses Borloo se montent à plus de 250 milliards d’euros avec l’endettement de RFF (Réseau Ferré de France) qui se monte déjà à 32 milliards d’euros. Soit le remboursement annuel des intérêts de la dette à hauteur d’un milliard. C’est absolument intenable même en cas très improbable d’un retournement de situation économique.
Chers adhérents,
Si vous recevez un courrier vous invitant en mairie à rencontrer Réseau Ferré de France pour préparer l'enquête d'utilité publique, et si vous décidez de vous y rendre, nous vous recommandons :
- de vous faire accompagner d'un proche ou d'un membre de l'association,
- de ne prendre aucun engagement « à l'amiable », et
- de NE RIEN SIGNER.
La réalisation du projet de LGV est encore entourée de nombreuses incertitudes et nous ne connaîtrons qu'à l'automne la décision du gouvernement.
Quant à l'enquête d'utilité publique, nous reviendrons vers vous lorsque nous aurons plus de précisions et vous fournirons les éléments nécessaires pour y participer.
Notre combat continue plus que jamais...
Bien cordialement,
Charles D’Huyvetter
06.10.01.70.68
....Bravo, ce que vous dites est plus que censé, ce que vous faites pose la véritable réalité de économique régionale, la véritable réalité de la politique régionale.
Quelle est la finalité de ce projet pharaonique en dehors de satisfaire les investisseurs que sont, les grands groupes du BTP, de différentes banques qui se rémunéreront sur engineering financière du projet, sur la rémunération les capitaux qu’elles auront engagés (qui de toute façon seront garantis par l’Etat, donc nos impôts).
Que ces investisseurs privés soient des vrais investisseurs, qu’ils soient grands, qu’ils assurent le financement de ce projet dont leurs études en prouve l’impérieuse nécessité, qui à leurs yeux, à leur ressenti semble indispensable. Dans ce projet qui leur tient tant à coeur, qu’ils y injectent leurs fonds propres et des prêts qu’ils n’obtiendront que si ils engagent suffisamment de fonds propres et si ils donnent suffisamment de garanties.
Ainsi, les subventions venant de l’Europe, de l’Etat, des Régions, des Départements des villes pourront certainement être engagées pour rénover, nos routes, nos canaux, nos hôpitaux, nos facultés, nos lycées, nos collèges, nos écoles, donc assurer des investissements utiles, nécessaires. Ainsi, ils ne serviront certainement pas à financer des équipements surdimensionnés comme l’ont été la nouveau stade où évoluent les Girondins de Bordeaux, différents autres projets où l’Etat ou les Régions n’ont pas voulu assurer la maîtrise d’ouvrage, mais en en ont tout de même garanti le remboursement des prêts, voire même l’équilibre d’exploitation.
Lire la suite : Une réaction splendide par un de nos membres
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