LGV: jusqu'où iront-ils…avec l'argent des contribuables ?
En ce début Mai, avec des trémolos dans la voix certains se sont réjouis, avec une synchronisation presque parfaite de la pluie de milliards soudain disponibles pour les LGV. Pour les opposants à ces lignes inutiles, destructrices et ruineuses, cela ne constitue pas vraiment une surprise. Nous avons toujours dit que bien que les déclarations et rapports officiels s'accumulaient en faveur de la fin de ces infrastructures, les tractations électorales et manœuvres diverses pouvaient ressurgir comme après le premier recul de 1992 est apparu le débat public de 2006.
Tractations: comme une légère odeur de fange:
1,38 milliards d'euros pour la LGV Marseille-Nice et hop, Muselier et Estrosi vont lécher la gamelle à la main du macronisme. Même que Moudenc maire de Toulouse se fend d'un communiqué de soutien à ces derniers qui se font tirer l'oreille à Paris. Et oui, lui aussi a eu sa gamelle: 4,1 milliards pour Toulouse-Bordeaux.
Localement, on assiste avec un suspens insoutenable au numéro d'équilibriste de Mathieu Bergé. Après avoir sauté en marche du train PS et s'être agrippé au train Génération.s, après avoir été "plutôt contre" la LGV aux municipales, le voilà qui saute à nouveau dans le train Rousset en abandonnant le train Génération.s. Et le patron local du Medef se fend lui aussi des vieilles rengaines sur le prétendu enclavement du Pays Basque. (enclavement qui a du échapper aux nombreux acheteurs qui font exploser la bulle immobilière locale au détriment du droit à se loger des jeunes, et aux journaux qui classent joliment Bayonne au palmarès des villes attractives)
Des petits rappels qui ne feront de mal à personne:
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Le rapport Bianco est un nouveau coup porté au dossier de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse. / DDM
Jean-Louis Bianco et Jacques Auxiette ont remis hier deux rapports sur le système ferroviaire au Premier ministre. Ils affichent leur scepticisme quant au développement de nouvelles lignes à grande vitesse (LGV).
Faut-il continuer à investir massivement dans le développement du réseau de lignes à grande vitesse en France? C'est la question que pose Jean-Louis Bianco, ancien ministre des Transport, dans un rapport sur la réorganisation du système ferroviaire rendu hier au Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
«Sur certaines liaisons d'équilibre du territoire, il faut développer une nouvelle offre de transport, s'articulant autour de trains circulant à 200 km/h, utilisant le plus souvent possible les voies existantes et offrant un niveau de service de très bonne qualité», écrit-il.
Ce dernier attend dans les mois qui viennent -probablement juin- un rapport présentant une hiérarchisation des projets d'infrastructures de transport en France. L'avenir de lignes à grande vitesse, notamment celle reliant Bordeaux à Toulouse, en dépend. Le ministère estime que les investissements promis sur l'ensemble des dossiers s'élèvent à 245 milliards d'euros sur 25 ans. En plaine crise économique, il faudra abandonner certaines ambitions.
...et sur le même sujet :cliquez ici : La Dépêche
Les coprésidents de l'association demandent aux élus de plancher dès maintenant sur le réaménagement des voies existantes
L'association des élus lot-et-garonnais pour le réaménagement de la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse ALTernative LGV, lance un appel aux élus de la région et notamment aux présidents des Conseils régionaux d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy : "La ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse ne se fera pas. Mettons donc nous de suite autour de la table pour évoquer la refondation de la ligne existante."
L'appel peut sembler un brin provocateur quand on sait d'une part que les deux présidents de Région luttent de leurs influences et de leurs convictions pour faire entendre "l'impérieuse nécessité" de la LGV, et d'autre part que la commission Mobilité 21, chargée par le gouvernement de prioriser les grands projets d'infrastructures n'a pas encore rendu sa copie.
Pour autant les deux coprésidents d'ALTernative LGV, Raymond Girardi et Bernard Faucon-Lambert sont sûrs d'eux: "La LGV Bordeaux-Toulouse ne se fera pas."
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C’est l’une des fiertés de la France, mais aussi une technologie extrêmement chère : et si on arrêtait de construire des lignes TGV ? Jean-Louis Bianco, ex-président PS du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence et Jacques Auxiette, président PS de la région Pays-de-la-Loire, rendent ce lundi à Jean-Marc Ayrault deux rapports sur la réforme du chemin de fer en France qui doivent inspirer à terme un projet de loi.
Entre autres recommandations, ces rapports préconisent d'abandonner les projets de nouvelles lignes TGV en France, et de chercher une formule intermédiaire entre les TGV et les anciens trains Corail. Le but est de ne pas alourdir davantage l'immense dette de Réseau Ferré de France de 30 milliards d’euros alors que 18 projets de Ligne à Grande Vitesse (LGV) sont dans les tuyaux depuis le Grenelle de l’environnement. Quatre sont déjà commencés, mais les 14 autres pourraient donc être purement et simplement abandonnés, soit une économie de 260 milliards d’euros.
Une bonne nouvelle Catherine Aime, vice-présidente d'un collectif qui se bat contre le projet de LGV Bordeaux – Toulouse. « Non seulement, ça coute trop cher pour ce que ça apporte, mais ça ne bénéficie qu’à 7% des usagers du train. On est loin de l’intérêt général », considère-t-elle. Pour cette militante, c’est donc du côté des trains déjà en place qu’il faut concentrer les investissements. « Les 93% restants circulent dans des trains du quotidien.Réaménager les voies existantes et donner de la vitesse à ces trains du quotidien est autrement plus important que créer des LGV qui vont servir à 7% de la population ».
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....Bravo, ce que vous dites est plus que censé, ce que vous faites pose la véritable réalité de économique régionale, la véritable réalité de la politique régionale.
Quelle est la finalité de ce projet pharaonique en dehors de satisfaire les investisseurs que sont, les grands groupes du BTP, de différentes banques qui se rémunéreront sur engineering financière du projet, sur la rémunération les capitaux qu’elles auront engagés (qui de toute façon seront garantis par l’Etat, donc nos impôts).
Que ces investisseurs privés soient des vrais investisseurs, qu’ils soient grands, qu’ils assurent le financement de ce projet dont leurs études en prouve l’impérieuse nécessité, qui à leurs yeux, à leur ressenti semble indispensable. Dans ce projet qui leur tient tant à coeur, qu’ils y injectent leurs fonds propres et des prêts qu’ils n’obtiendront que si ils engagent suffisamment de fonds propres et si ils donnent suffisamment de garanties.
Ainsi, les subventions venant de l’Europe, de l’Etat, des Régions, des Départements des villes pourront certainement être engagées pour rénover, nos routes, nos canaux, nos hôpitaux, nos facultés, nos lycées, nos collèges, nos écoles, donc assurer des investissements utiles, nécessaires. Ainsi, ils ne serviront certainement pas à financer des équipements surdimensionnés comme l’ont été la nouveau stade où évoluent les Girondins de Bordeaux, différents autres projets où l’Etat ou les Régions n’ont pas voulu assurer la maîtrise d’ouvrage, mais en en ont tout de même garanti le remboursement des prêts, voire même l’équilibre d’exploitation.
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