Ouest France : Neuville-sur-Sarthe. Victimes de la LGV, ils ne veulent plus se taire
Sud Ouest : Charente : la grogne des riverains face au bruit de la LGV
Mesdames, Messieurs les Elus,
Vous voudrez bien trouver en pièce jointe, pour information, le courrier adressé hier par TGV en Albret à Monsieur Dionis du Séjour, député de l'Albret.
Avec mes respectueuses salutations.
Charles D'Huyvetter
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Le flou entourant la position de l'État sur la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV), entre Bordeaux et Toulouse, inquiètent les élus qui veulent désormais un engagement clair.
[…] Vous évoquez également le coût d'un tunnel et parlez d'une économie de quelques centaines de millions d'euros. Avec le tracé du TGV sur les lignes existantes modernisées, nous parlons de plusieurs milliards d'euros d'économie[…] En 2005, RFF a trompé les élus en leur présentant des chiffres pipés. Sa concertation n'est qu'une mascarade mensongère. Partout, des contestations s'élèvent dénonçant un viol de la démocratie. Nous vous réitérons donc notre demande de renoncer à ce projet annonciateur de désastres et de faire vôtre la défense d'« une LGV sur les voies existantes ». Il n'est pas trop tard. A signaler que c'est Christian Dezalos, le maire de Boé, qui s'est exprimé pour la CAA à Toulouse.
La ministre des Transports, Elisabeth Borne : « Nous visons une politique multimodale, où chaque mode prend sa juste place. » - Martin Bureau/AFP
Que signifie la « pause » annoncée dans la construction de nouvelles infrastructures ? Les LGV inaugurées samedi sont donc les dernières ?
Il y a des priorités, chacun doit en prendre conscience. Nous ne pouvons pas poursuivre une politique des transports faite de promesses non financées, comme ce fut le cas ces dernières années. Sur le quinquennat à venir, près de 10 milliards de projets d'infrastructures ont été annoncés sans être financés, dont 7 milliards de projets nouveaux. Ma priorité, c'est d'assurer une mobilité pour tous et pour tous les territoires. Et cela passe d'abord par les transports de la vie quotidienne. Nous inaugurons des lignes à grande vitesse, mais il faut être conscient que, dans le même temps, les réseaux de tous les jours se dégradent. Sur le réseau ferré national, 5.300 kilomètres de lignes sont ralenties pour des raisons de sécurité. Ce constat préoccupant est aussi valable pour les voies rapides en Ile-de-France ou pour les axes routiers qui ne sont pas au niveau, alors qu'ils supportent un énorme trafic de poids lourds.
Il ne faut pas oublier non plus que 40 % de la population vit en dehors des périmètres de transport urbain, sans autre possibilité que la voiture individuelle pour ses déplacements. Face à cette réalité, il faut faire des choix. C'est l'objectif de la démarche que nous engageons, avec une priorité aux déplacements de la vie quotidienne, et donc à la remise à niveau des réseaux existants.
Lire la suite : Elisabeth Borne : « Nous ne pouvons pas poursuivre les promesses non financées
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