LGV : les lignes pas financées, selon leurs opposants
7 juin 2017 - La Dépêche
Les opposants à la ligne Bordeaux-Toulouse affirment que ce tronçon de près de dix milliards d'€ ne peut pas recevoir de soutien européen, contrairement aux affirmations des élus début mars dernier. «Pour rassurer la CCI, les patrons du Lot-et-Garonne et les investisseurs, les élus et les pro-LGV présents, Jean Dionis du Séjour, maire d'Agen et président d'Agglo Agen a déclaré que l'Europe avait financé à ce jour ce projet à hauteur de 700 millions d'€, brandissant vers l'assistance le document de la Commission européenne l'attestant. Cette affirmation fut immédiatement démentie par les membres de Coordination 47 présents dans la salle qui ont rectifié le montant annoncé en précisant qu'il s'agit de 52 millions d'€ et non de 700 millions. Nous dénonçons l'attitude dédaigneuse adoptée à cette occasion par le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui a accusé les membres de Coordination 47 de ne pas connaître ce dossier. Alain Rousset s'est présenté en super expert de ce projet à qui on ne donne pas de leçon. Il confirmait ainsi l'affirmation erronée de Jean Dionis du Séjour.
Quelle est la vérité sur le financement européen ?
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L'étude qui compare
24 décembre 2011 - Le Sud-Ouest
Hier soir à Fargues-sur-Ourbise, Robert Claraco a commenté l'étude commandée par ALTernative LGV.
Avant les questions du public, l'exposé de Robert Claraco a duré une heure. (Photo Jean-Louis Borderie)
«Il faut penser à toutes les optimisations possibles à réaliser sur la ligne actuelle. » Émise par Robert Claraco, cette formule ne peut qu'encourager les opposants au projet LGV pour le tronçon Bordeaux-Toulouse. Et les troupes grossissent. La formule a été prononcée, hier soir, à Fargues-sur-Ourbise, lors de la première présentation aux élus de l'étude commandée par l'association ALTernative LGV au cabinet Claraco (1).
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