Le collectif LGV Desrailhà organise une grande réunion publique sur le projet de LGV Bordeaux-Toulouse + Bordeaux-Dax le vendredi 16 février 2024 à La Réole (Gironde).
Une nouvelle réunion publique contre la LGV est organisée, cette fois-ci ce sera à La Réole (Gironde). ©Le Républicain Sud-Gironde
Face à l’urgence devant les travaux qui ont commencé en janvier près de Bordeaux et ce malgré les recours juridiques en cours concernant le décret d’utilité publique (avis défavorable à plus de 90 %) et le plan de financement, le collectif LGV Desrailhà (inspiré du gascon « Aquò desralhà » qui veut dire « ça déraille ») organise une grande réunion publique sur le projet de LGV(Lignes à Grande Vitesse)Bordeaux-Toulouse + Bordeaux-Dax le vendredi 16 février 2024 à La Réole (Gironde).
« Pas besoin d’être sur le tracé pour subir les dégâts de ce projet pharaonique et ruineux… nous sommes tous concernés ! Nous payons déjà une Taxe spéciale d’Équipement (TSE), laisserons-nous nos territoires se voir encore défigurés par des extensions et des ouvertures de carrières (Lafarge et cie) dans toute la vallée de la Garonne, nos terres agricoles pillées, notre environnement et sa biodiversité lourdement impactés… alors que les trains du quotidien nécessitent d’être réhabilités et plus accessibles entre Bordeaux, Langon, La Réole, Marmande, Agen… Il existe déjà cette ligne entre Bordeaux et Toulouse : pourquoi en construire une autre ?! On nous parle de mobilité et d’avenir, mais pour qui ? », indique le collectif dans un communiqué.
Au programme
Pour signer d’ores et déjà la pétition, c’est ici.
Pour la LGV, l'arrivée des trains se fera non pas à Agen-Centre mais dans la future gare d'Estillac./Photo Jean-Michel Mazet
Le gouvernement vient de lever les réserves posées par la commission d'enquête publique au printemps dernier. La LGV Bordeaux-Toulouse se fera. Mais à quel prix ? Réponses de Jean Dionis et Pierre Camani.
Lire la suite : LGV Bordeaux-Toulouse : «Il faut un nouveau plan de financement»
La décision de l’État de poursuivre les projets de LGV vers le sud ne fait pas que des heureux
Jean-Luc Gleyze peine à croire que le projet verra le bout.
© ARCHIVES TIFFANY ARNOULT
"Il ne faudra pas compter financièrement sur le Département, qui est complètement étranger au domaine du transport."
«De l'eau coulera encore longtemps sous les ponts ferroviaires avant que le projet de LGV Sud n'obtienne son financement », a indiqué hier Jean-Luc Gleyze. Le président PS du Département de la Gironde, également conseiller départemental du Sud-Gironde, a pris acte ce samedi de la décision du gouvernement de poursuivre la procédure concernant la réalisation des lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Et ce malgré l'avis négatif de la commission d'enquête publique.
« Vu les difficultés qu'il y a eu à financer la LGV Nord et sachant que tout le monde n'a pas encore payé la facture, je reste très dubitatif sur le financement de la LGV Sud », poursuit l'élu, qui peine à croire que le projet verra le bout. « D'autant plus qu'il ne faudra pas compter financièrement sur le Département, qui est complètement étranger au domaine du transport. Comment lui demander de financer un projet comme celui-ci alors qu'il n'en a pas la compétence ? Ce serait hors la loi », insiste Jean-Luc Gleyze.
Aucune solution moins coûteuse pour relier Toulouse à Paris et Bordeaux à l'Espagne à plus de 250 kilomètres n'a été envisagée.
Lire la suite : LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : de la friture sur la ligne
Au micro, Gabrielle Renondi, membre du collectif LGV, Non merci.© Crédit photo : G. H.
Vendredi 9 février, la salle du conseil municipal de la mairie de Langoiran était ouverte aux responsables du collectif LGV Non merci pour une réunion d’information sur le Grand Projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO).
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