Les militants ont occupé le jardin d’une maison condamnée à la démolition à l’angle des rues du Bois du Pont et Paul-Verlaine pour y développer des ateliers le temps d’un dimanche© Crédit photo : O. D
Des militants de collectifs anti-LGV réunis sous l’appellation « LGV non merci » ont investi ce dimanche 10 mars le jardin d’une maison promise à la démolition par le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) pour y développer une « zone d’activités dominicales » le temps d’une journée
Banderoles et pancartes accrochées sur une clôture donnent le ton : « Lignes à grande vitesse, non ! Train de proximité, oui », « Non à l’impôt LGV », « Territoire en danger ». Dans le jardin d’une maison aux volets fermés, la vie reprend. Atelier de jardinage pour certains, activité laine et bricolage pour d’autres. La scène se déploie à Cadaujac, le long de la voie ferrée Bordeaux-Toulouse, où TGV et trains du quotidien passent de temps à autre.
Un atelier de jardinage a permis de redonner symboliquement vie à ce jardin aujourd’hui inoccupé.
Bienvenue sur la ZAD, pas encore une zone à défendre mais zone d’activités dominicales. La manifestation est organisée par des collectifs citoyens sous la bannière commune « LGV non merci ». Le lieu est chargé symboliquement. En effet, plusieurs maisons de ce quartier résidentiel longeant les rails doivent être rasées. Certaines le sont déjà. Ces démolitions s’inscrivent dans le cadre duGrand Projet ferroviaire du Sud-Ouest(GPSO).
Lire la suite : Gironde : des militants anti-LGV font leur ZAD à Cadaujac
Vidéos sur YOUTUBE :
"LA LGV !": cliquez : https://youtu.be/uPOOqrOjYcE?si=YzaIEYLLMtGvwjdq
"Une LGV à 14,3milliards et pas un Canadair pour lutter contre le feu !" cliquez : https://youtu.be/KOyS4hOS6WY?si=IACIJ8Q9fNcREI9E
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, M. Lescourège, parodie de Gascon, s'en prend à la LGV et aux récents choix du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
M. Lescourège a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il charge allégrement la LGV.
M. Lescourège, vous le connaissez ? C’est un personnage aussi attachant que Gascon, imaginé par Julien Combot de Bernos-Beaulac (Gironde). Béret vissé sur le crâne, M. Lescourège raconte, face à la caméra, sa vie de paysan, ses aventures avec ses copains, etc.
Sur les réseaux sociaux, M. Lescourège cartonne. Il cumule plus de 28.000 « j’aime » sur TikTok. Sur Facebook, sa communauté ne cesse de grandir et atteint désormais le nombre de 4.500 fans.
Et devinez quoi ? Cette semaine, M. Lescourège est sorti de son silence pour parler de la LGV Bordeaux-Toulouse et de la rallonge de 225 millions d’euros votée par Alain Rousset. et le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, lundi 7 février. Le Gascon au cœur tendre et aux verres épais, n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de critiquer les porteurs du projet.
Par Marie-Cécile Courchinoux, Uchacq-et-Parentis (40)
J’ai lu l’article de « Sud Ouest » du 20 février consacré à la mobilisation du Sud Gironde, sur le nouveau collectif LGV Desrailha qui a rassemblé près de 400 personnes et une vingtaine de collectifs opposés au Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO). Et j’ai envie de dire : Landais réveillez-vous ! Combien d’habitants, de villages, vont-ils être impactés ? Qui dans nos élus alerte sur les niveaux de bruits, les pics de 6 heures à 22 heures, la dégradation de la qualité de vie, la dévaluation immobilière ? Qui sait le nombre d’arrêts à Lucbardez (pour Mont-de-Marsan !), le nombre de passages, les vitesses, les réels niveaux sonores et à quelle distance ? Qui, pour lire non pas les moyennes normées et soigneusement lissées pour faire baisser les décibels, qui pour monter au créneau et dire que les normes de bruits présentées par le GPSO ne sont pas au niveau des normes tolérées en Europe ? Qui, quel député pour soulever cette incohérence dans un projet européen ? Qui, quel maire de commune rurale pour dire la réalité de ce que nous allons subir ? Qui va bénéficier de mode de transport ? Qui va devoir fuir, se barricader ? Pour gagner quoi ? 10 minutes ? 5 minutes ? Et on reste sourds et muets face au prix exorbitant.
NdlR TGV EN Albret : sur le même sujet :
Le Figaro : LGV Bordeaux-Toulouse : les opposants appellent les 2340 communes soumises à «l’impôt TGV» à les rejoindre
Le Groupe de Saint-Médard-d’Eyrans est à l’initiative de cette action.© Crédit photo : Groupe de Saint-Médard-d’Eyrans.
Huit parlementaires de Gironde, des élus locaux et des associations opposés au Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest invitent les communes à se mobiliser contre la taxe spéciale à laquelle leurs administrés sont désormais assujettis pour financer la LGV
Le Groupe de Saint-Médard-d’Eyrans vient de signer sa première action. Constitué de huit parlementaires de Gironde (1), d’élus locaux et d’associations,tous déjà engagés contre la LGV au sud de Bordeaux, ce nouveau groupe a envoyé un courrier aux 2 340 communes dont les administrés et les entreprises sont soumis àla taxe spéciale d’équipement (TSE).
La lettre dénonce « l’injustice que représente pour la grande majorité des personnes assujetties à cette taxe : un impôt TGV pour les trains qu’ils n’utiliseront pas ». Sans appeler à la désobéissance fiscale, le Groupe de Saint-Médard-d’Eyrans demande aux élus de se mobiliser contre « cette taxe inique » en rejoignant les élus de Gironde, « ou en créant des collectifs similaires dans leurs départements ».
Quarante ans
Ce vendredi 16 février à La Réole, le nouveau collectifLGVDesrailha a marqué sa première apparition publique contre le projet deLGVdu Sud-Ouest en rassemblant plus de 300 personnes dans un élan festif et militant.
Lire la suite : Communiqué de presse : « Première » réussie pour le collectif réolais LGV Desrailha
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