Une partie du collectif Très Grande Vigilance en Albret. DDM archives.
Le collectif Très Grande Vigilance en Albret, qui s’oppose à la construction de la ligne LGV entre Toulouse et Bordeaux, a déposé un recours contre les modifications substantielles apportées au projet issu d’un débat public remontant à 2006.
En effet, avec la hausse des coûts du chantier colossal (14,2 milliards d’euros à l’heure actuelle) – par ailleurs récemment plébiscité en France et en Espagne selon un sondage Odoxa-GPSO – ils pointent du doigt le coût que cela va entraîner pour les populations. "D’autant que l’Europe ne payera pas", rajoute son président, Charles D’Huyvetter, le président.
Les membres du TGV en Albret estiment donc que ce sont les collectivités locales, les communautés d’agglomération, qui vont devoir mettre la main à la poche. Ainsi que les administrés. Une partie du financement reposera sur une taxe spéciale d’équipement (TSE), à laquelle seront soumis les habitants de 2 340 communes situées à moins de 60 minutes en voiture d’une future gare desservie. La majeure partie du Lot-et-Garonne est donc concernée.
À Cadaujac (Gironde), le samedi 20 avril 2024, les opposants à la LGV Bordeaux — Toulouse et au projet GPSO se donnent rendez-vous devant la gare à 14 h pour un évènement festif.
Les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse organisent une nouvelle action, cette fois à Cadaujac (Gironde) avec « La Grande Vadrouille. » ©Le Républicain
Les manifestations se poursuivent contre la LGV Bordeaux — Toulouse, plus largement le projet GPSO (grand projet ferroviaire du Sud-Ouest). Prochainement, un rassemblement est organisé le samedi 20 avril à partir de 14 h en gare de Cadaujac, au sud de Bordeauxen Gironde.
Concerts, fanfares, jeux, stands d’informations, échanges avec les groupes d’opposants, restauration et buvette… Voilà le menu de l’évènement baptisé « La Grande Vadrouille ». Un évènement qui se veut festif et convivial avec de réelles préoccupations concernant la nouvelle ligne pour laquelle les travaux ont déjà démarré, comme à Cadaujacavec la destruction de maisonsou à Saint-Médard-d’Eyrans voilà quelques semaines où les inquiétudes grandissent chez les habitants.
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Pierre Recarte assure qu’il n’y a que 5,8 % d’usagers de la SNCF qui voyagent à bord d’un TGV roulant sur une ligne à grande vitesse.© Crédit photo : Archives Xavier Léoty/Sud Ouest
Militant basque contre la ligne à grande vitesse de Bordeaux vers Toulouse et vers Dax, Pierre Recarte publie un livre grâce auquel il souhaite aboutir à l’abandon d’un projet qualifié de « folie »
Le livre : Pierre Recarte, « Le GPSO en vingt questions », Éditions Nuvis, 206 pages, 19 euros.
Ancien médecin radiologue, Pierre Recarte ne s’intéressait au train que lorsqu’il y montait à bord. Il y a seize ans, le projet de ligne à grande vitesse entre Dax et l’Espagne l’a incité à se plonger dans les études et à adhérer auCade (Collectif des associations de défense de l’environnement du Pays basque et du sud des Landes)dont il est le vice-président. Après deux précédents livres, « Les Rails de la déraison » et « Les Grandes Voraces », il publie « Le GPSO en vingt questions » dans lequel il souhaite prouver, en vingt questions-réponses donc, que le Grand Projet du Sud-Ouest (lignes à grande vitesse de Bordeaux vers Toulouse et vers Dax) est « une folie économique et écologique ».
Les travaux de la LGV au nord de Toulouse ont commencé par des destructions de maisons le 23 février au niveau de l’écluse de Lespinasse./DDM Laurent Dard
Deux associations opposées à la LGV ont déposé un recours gracieux auprès du préfet de Région ce lundi contre le chantier qui a démarré au nord de Toulouse pour aménager de nouvelles voies ferrées.
Après l’autoroute A 69 Toulouse-Castres, la construction de la Ligne à grande vitesse au nord de Toulouse sera-t-elle le prochain terrain d’affrontement entre environnementalistes et pouvoirs publics ? Deux associations, les Amis de la Terre Midi-Pyrénées et Alternative LGV Midi-Pyrénées, implantée dans le Tarn-et-Garonne, ont déposé ce lundi un recours gracieux auprès du préfet de Région contre l’autorisation environnementale accordée le 9 février pour les Aménagements ferroviaires du nord de Toulouse. Un chantier qui a débuté par à Lespinasse le 23 février.
Lire la suite : Opposants à la LGV : un recours contre le chantier au nord de Toulouse
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