Les forces de l’ordre ont délogé les opposants à la LGV qui occupaient une ferme sur la Commune de Cadaujac. L’expulsion s’est faite dans le calme.
L’occupation avait été décidé en début de soirée samedi ; elle n’aura pas duré 24 heures. Les opposants à la LGV ont été délogés de la ferme « réquisitionnée », chemin de l’Esclopey, par les forces de l’ordre aux alentours de 16h ce dimanche, alors qu’une réunion, ouverte au plus grand nombre, devait se tenir à 16h30 pour décider des suites du mouvement.
« Sans doute de peur d’une installation durable, les forces de l’ordre ont alors augmenté la pression sur les occupant-es », selon un communiqué du collectif LGV Non Merci.
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L'article dans le Sud-Ouest:
Divers collectifs se sont donné rendez-vous pour poursuivre la mobilisation ce samedi soir. © Crédit photo : Denis Lherm/Sud Ouest
La mobilisation de ce samedi 20 avril à Cadaujac (Gironde), La Grande Vadrouille, se poursuit avec l’occupation « surprise » d’une ferme menacée de destruction
Plusieurs collectifs d’opposants au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) se sont réunis samedi après-midi à la gare de Cadaujac pour dénoncer la poursuite du projet de Ligne grande vitesse (LGV) Bordeaux - Toulouse et Bordeaux - Dax, à l’appel du collectif LGV Non merci. Environ 300 personnes ont participé à ce rendez-vous.
La mobilisation s’est poursuivie en soirée avec un « rebondissement surprise », comme l’écrivent les organisateurs : la réquisition d’une jolie ferme « menacée de destruction par le projet de LGV afin d’y établir ses quartiers ». Située chemin de l’Esclopey, dans une rue qui longe la voie ferrée, cette grande ferme est actuellement inoccupée. Elle fait l’objet d’une expropriation pour démolition : ici passera la voie ferrée élargie.
Sur place ce samedi soir, une quarantaine de personnes, représentant divers collectifs (anti-LGV mais aussi des groupes investis sur les enjeux écologiques et sociaux) se sont organisées pour passer la nuit dans la bâtisse, « dans une ambiance joyeuse et festive », avec tenue chaude, duvets, casse-croûte, feu de camp dans la cour et DJ Set.
Dimanche, une assemblée générale doit se tenir pour décider de la poursuite de l’action ou non.
Le collectif LGV Non merci a défilé de la gare de Cadaujac jusqu’au lac de Calot.© Crédit photo : Jean-Maurice Chacun/SO
Plusieurs collectifs d’opposants au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) se sont réunis à la gare SNCF de Cadaujac ce samedi. Ils espèrent toujours faire reculer les pouvoirs publics en dénonçant un non-sens écologique et financier
Le projet est déjà bien lancé.Mais pour eux, la lutte n’est pas encore perdue. Près de 300 personnes étaient réunies ce samedi 20 avril, à 14 heures, à la gare de Cadaujac, près de Bordeaux, pour manifester contre la Ligne grande vitesse (LGV) Bordeaux - Toulouse et Bordeaux - Dax, à l’appel du collectif LGV Non merci, qui regroupe une vingtaine de collectifs locaux. Elles ont montré leur opposition de manière festive, avec des masques colorés, de la musique et une marche de 2 kilomètres le long de la ligne ferroviaire de la gare jusqu’au lac de Calot, s’arrêtant en chemin devant d’anciennes maisons détruites pour le projet.
Elles espèrent faire reculer les pouvoirs publics avec, en ligne de mire, Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et SNCF Réseau, qui défendent ce Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO). Ces derniers misent sur la LGV pour désenclaver les territoires, réduire le trafic routier, notamment celui des camions sur l’autoroute avec le développement du fret, et favoriser des déplacements plus rapides.
Les manifestants ont brandi des pancartes et symbolisé la destruction écologique par une tortue.
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