Les projets de ligne ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, prévues respectivement pour entrer en service 2024 et 2027, sont contestés devant le conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française. Le recours a été déposé ce samedi par l'association les Amis de la terre des Landes mais aussi trois propriétaires landais devant être expropriés.
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Alain Vidalies restera-t-il comme le fossoyeur du train de nuit en France ? Le 21 juillet 2016, le secrétaire d’Etat aux transports a annoncé la fermeture à partir du 1er octobre 2016 de la moitié des huit lignes de trains Intercités de nuit exploitées sous le monopole de la SNCF.
Les quatre lignes appelées à disparaître dès cet automne sont celles reliant Paris à la Savoie (Saint-Gervais et Bourg-Saint-Maurice) et à Albi, ainsi que celles reliant Strasbourg et Luxembourg à Nice et Portbou (Espagne).
Deux autres lignes, reliant la capitale à Irun (Espagne) et à Nice bénéficieront d'un sursis, respectivement jusqu'en juillet et octobre 2017.
De leur côté, les liaisons Paris-Briançon et Paris-Latour-de-Carol seront sanctuarisées, comme annoncé en février 2016 par Alain Vidalies. L’Etat continuera de subventionner le déficit de ces lignes exploitées par la SNCF.
Le gouvernement justifie ces fermetures par la mauvaise santé financière de ces trains gérés par la SNCF. Les trains de nuit ne transportent que 3% des voyageurs mais représentent un quart du déficit des Intercités (au moins 400 millions d'euros prévus cette année), soit "plus de 100 euros de subvention publique" par billet vendu, a souligné le secrétaire d'Etat aux Transports.
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Les riverains de Laruscade et Cavignac, avec leurs soutiens, devant le tribunal administratif, le 11 juin.© Crédit photo : D. B.
Après des années de procédure, le tribunal administratif de Bordeaux a donné raison à cinq habitants de Laruscade et Cavignac, condamnant Lisea, la société concessionnaire, à des sommes allant de 51 000 à 241 000 euros
« Ça semble très positif », soufflait Jean-Claude Sarrazin, à la sortie de l’audience, le 11 juin dernier. Il ne croyait pas si bien dire, ce voisin girondin de la LGV Tours-Bordeaux, l’un des cinq habitants des villages de Laruscade et Cavignac qui ont saisi le tribunal administratif de Bordeaux pour nuisances sonore et visuelle. La juridiction a rendu son délibéré le 2 juillet, condamnant Lisea, société concessionnaire de la ligne à grande vitesse, à des sommes loin d’être anodines, entre 51 250 et 241 600 euros.
Épilogue de quatre ans et demi de procédurespour cette poignée de riverains auxquels le tribunal administratif, emboîtant le pas du rapporteur public à l’audience de juin, a reconnu à la fois une moins-value immobilière potentielle de l’ordre de 25 %, et des troubles liés aux bruits et vibrations des trains lancés à toute vitesse depuis la mise en service de la LGV, en juillet 2017. Les juges se sont appuyés sur les rapports d’expertise judiciaire, relevés acoustiques compris.
Des associations environnementales et des communes du Sud Gironde ont déposé vendredi un recours devant le Conseil d'Etat concernant la LGV entre Bordeaux et Toulouse. Elles contestent la déclaration d'utilité publique signée début juin.
La fédération régionale des associations de protection de la nature de la région Aquitaine (SEPANSO) accompagnée de trois autres associations environnementales, 13 communes et une communauté de communes du canton de Bazas ont décidé de contester la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse devant le Conseil d'Etat. Elles ont déposé un recours en ce sens vendredi pour dénoncer la déclaration d'utilité publique du projet.
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