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Le dérapage incontrôlé guette l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), selon la Cour des comptes. Fin 2015, l'AFITF traînait une dette de 746 millions d'euros, essentiellement envers SNCF Réseau.
Et si on y ajoute des paiements correspondant à des engagements nouveaux comme le Lyon-Turin ou le canal Seine-Nord, "son insuffisance de financement atteindra 1,6 milliard d'euros" en 2019, soit un milliard de plus que les 600 millions d'euros anticipés à cette date.
Lire la suite : La Cour des comptes demande à l'AFITF de hiérarchiser ses projets
Habitués à voir les innovations majeures conquérir de plus en plus rapidement le monde, les Français n'ont jamais véritablement compris pourquoi leur superbe TGV n'avait jamais réussi à devenir un succès sur la scène mondiale.La commande à 2 milliards de dollars que viennent de signer les Etats-Unis auprès d'Alstomn'y changera sans doute pas grand- chose : trente-cinq ans après avoir séduit l'Hexagone, le train à grande vitesse reste bien plus une exception que la règle et la tendance tarde à s'inverser.
La direction de la SNCF n'exclut pas un possible retard de la mise en service de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse prévue en 2032. Entre manque de ressources humaines et incertitude sur le financement de l'Etat, le calendrier du chantier pourrait être difficile à tenir.
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Egoitz URRUTIKOETXEA
Dix ans se sont écoulés depuis la présentation du tracé du Y basque. D'abord prévu pour 2010, l'avenir du projet paraît incertain. A la controverse sur la nécessité de la LGV, vient s'ajouter celle de savoir quel sera l'avenir des travaux engagés.
Le projet de LGV basque avait été présenté en 2006 en grande pompe par le Gouvernement de la communauté autonome basque (CAB) comme l'outil majeur de progrès pour les provinces basques. Il prévoyait de les intégrer dans un flux européen, avenir prometteur pour leur développement économique. Les questions environnementales et les préoccupations des opposants ne faisaient pas le poids face aux arguments messianiques de progrès. Le projet initial prévoyait de traverser l'ensemble des provinces basques, et de relier par le Sud le réseau à grande vitesse de l'Etat espagnol, et par le Nord, celui de l'Etat français. Initialement la LGV basque aurait dû voir le jour en 2010. Après avoir dépensé plus de 3 milliards d'euros, le tracé de la ligne à grande vitesse prévue dans la CAB peine à avancer, pour ne pas dire qu'il est à l'arrêt. Et pour cause, faute de financement, il est désormais difficile d'établir une date butoir.
Le très controversé Y basque
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