Par La rédaction de TF1info Publié le 18 octobre 2014 à 18h22, mis à jour le 23 juillet 2024
TGV - Les sages de la rue Cambon pointent la faible rentabilité de certaines lignes à grande vitesse et la responsabilité de l'Etat.
Lignes non rentables, objectifs trop optimistes et très éloignés des résultats, annonces faites avant même la fin des phases de test... Les griefs de la Cour des comptes à l'encontre de la gestion du réseau des trains à grande vitesse (TGV) sont nombreuses. Selon un rapport cité par le journal spécialisé Contexte, six liaisons à grande vitesse n'atteignent pas les objectifs de rentabilité annoncés
La ligne LGV Nord atteindrait une rentabilité de 3%, contre 12,9% initialement envisagés, et la LGV Méditerranée 4,1%, soit deux fois moins que prévu,selon Contexte, spécialisé dans les "politiques publiques françaises et européennes".
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Le coprésident du groupe national de surveillance des arbres est venu accrocher des pancartes anti-LGV dans le platane bicentenaire de la mairie de Bernos-Beaulac.© Crédit photo : A. D.
Les associations et les élus opposés au projet de LGV Bordeaux-Toulouse-Dax ont demandé lors d’une réunion publique à Bernos-Beaulac une prolongation de l’enquête publique environnementale sur les AFSB, ce tronçon stratégique qui fait le lien entre les anciennes et les nouvelles lignes
Les opposants au projet de nouvelles lignes à grande vitesse au sud de Bordeaux multiplient les actions. Plusieurs réunions d’information ont été organisées à Saint-Médard-d’Eyrans, Bègles et Bernos-Beaulac. La dernière a réuni près de 200 personnes le 11 juillet dans la salle municipale de Bernos-Beaulac, village sud-girondin situé dans le nœud ferroviaire de la future LGV.
Des pancartes ont été accrochées dans le platane bicentenaire de la mairie par un membre duGroupe national de surveillance des arbres.« Nous n’attendrons pas que les pelleteuses soient dans la vallée du Ciron pour réagir », prévient Pauline Dupouy, une des coordinatricesde la plateforme LGV Non merci. Les militants anti-vitesse sont mobilisés en raison dulancement de l’enquête publique environnementale sur les AFSB, le 15 juillet. Les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux sont stratégiques, ils font le lien entre les voies existantes et les futures. Une troisième voie doit être construite sur 12 kilomètres à Bègles, Villenave-d’Ornon, Cadaujac et Saint-Médard-d’Eyrans.
Les associations et collectifs opposés aux lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Dax se sont réunis le 11 juillet à Bernos-Beaulac.
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Réunis à Bègles mardi 9 juillet, les représentants du collectif LGV NON MERCI, qui lutte contre le projet de la LGV GPSO sont arrivés à la conclusion suivante : » il faut prolonger l’enquête publique « qui vise les Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux (AFSB). Enquête publique environnementale qui démarre ce jour. Consistant à l’aménagement de la ligne ferroviaire existante au Sud de Bordeaux (sur environ 12 km), entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans, ces AFSB permettront également de connecter le réseau actuel à la future Ligne à Grande Vitesse (LGV). Des aménagements ferroviaires“qui ne répondent en rien aux besoins actuels de mobilité des habitants au quotidien”, considère LGV NON MERCI.
Un vrai problème démocratique
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Pendant tout un week-end, les militants anti-"Grands projets inutiles" se sont réunis à la Nautique pour évoquer leurs stratégies et les alternatives possibles.
GP2I : l'acronyme est un signal d'alarme et de mobilisation pour tous ceux qui luttent contre les « grands projets inutiles et imposés ». Ces associations citoyens, aux visées écologistes, soucieuses de l'intérêt général voire plus basiquement de l'emploi des deniers publics se sont retrouvées tout le week-end (1) à la Nautique pour évoquer les combats contre les LGV, aéroports, autoroutes et autres barrages qui mobilisent des milliards d'euros, selon eux au mépris des grands enjeux pourtant reconnus par les 117 états signataire de l'accord COP 21 (2).
Les militants réunis ont discuté des stratégies pour enrayer les GP2I. Et des alternatives en réponse. Daniel Ibañez est un économiste, spécialiste des procédures collectives. Il ferraille parmi les opposants à la Ligne à grande vitesse Lyon-Turin. « Je revendique le qualificatif d'opposant, oblitère-t-il. Nous opposons des solutions concrètes et de bon sens. » L'inverse de l'incantation, une certaine idée de la responsabilité collective.
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