Vous pouvez télécharger cette émission ( très intéressante) ici
Mardi 19 mars de 18h à 19h, une émission spéciale LGV avec débat entre des membres de la coordination 47 et des partisans du projet Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse aura lieu sur la chaîne de radio 47FM : 87.7.
Bonne écoute
Charles D’huyvetter
Président de TGV en Albret
Nous sommes en Février, voici les brèves de janvier !
En trois parties, voici déjà le premier volet :AVANCÉES DU PROJET,ÉTUDES MARKETING ETLUBIE DU DÉVELOPPEMENT
•Autour de Brax, près d’Agen, les fouilles archéo s'intensifient et les questions se posent quant à l'existence véritable d'une clientèle pour les TGV...
Les élu.e.s pro-LGV doutent tellement de l'intérêt de leur projet qu'iels en viennent à conclure des partenariats avec une association locale pour faire la publicité de la future gare LGV,pour 22 500 euros!
"L'objectif est de ratisser large en séduisant la Dordogne, le Lot, le Tarn-et-Garonne et les Landes. En incluant les communes satelites d'Agen ainsi que Villeneuve et Nérac, il a mise sur un bassin de 300 000 à 350 000 habitants".
Ainsi, L'Agglomération d'Agen et le Club TGV Gare d'Agen-Porte de la Gascognese donnent pour mission de "valoriser le projetde LGV"auprès des collectivités du Gers, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Lot, du Lot-et-Garonne et de Dordogne.
Iels souhaitent ainsi faire du territoire une "nouvelle forme de métropole"et intensifier la compétition avec Montauban et Mont-de-Marsan
Ainsi donc, la population des territoires est un objet qu'il s'agit de "séduire", sur lequel "miser"que l'on va "ratisser" et mépriser puisqu'iels vivent dans des "satellites".
Une fois n'est pas coutume, cela montre bien combien ces acteurs ignorent la réalité des problématiques de déplacements sur le territoire :
le prix indécent du billet de TGV crée un plafond de verre pour la majeure partie de la population
– et tant qu'il en sera ainsi l'idée de voir plus d'un.e habitant.e sur deux emprunter le TGV quotidiennement relève d'un rêve de capitaliste.
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•Dans le même temps, la société des LGV du Sud-Ouest lance une étude pour savoir à quoi servira la LGV pour les habitant.e.s d'Agen
Et oui, on lance un projet et on se demande a posteriori à quoi il va bien pouvoir servir !C'est ainsi que la SGPSO, société qui pilote l'ingénierie financière du projet, demande une étude à l'ESSEC –école de commercede Paris – des réponses précises quant à l'usage véritable des LGV.
On peut ainsi démonterla fable de "l'utilité publique"des projets d’État: il s'agit de créer des métropoles de plus en plus grosses indépendamment du besoin exprimé. Or "loin d’être marginale, la pauvreté comprise dans ses multiples dimensions est un phénomène qui touche 35 % à 40 % de la population plus ou moins sévèrement en Nouvelle-Aquitaine» d'après le rapport du CESER Nouvelle- Aquitaine (à consulterici)..
Qui aura donc le luxe d’emprunter le TGV Sud-Ouest ?
Article source
Négociation foncière : SNCF Réseau fait pression sur les propriétaires fonciers le long du tracé.A titre d'exemple, pour les terres agricoles dans le Tarn-et-Garonne, SNCF Réseau tente des'épargner les dossiers d'expropriation difficileset surtout coûteux !Plus précisément : le conseil départemental du Tarn-et-Garonne vote précipitamment la constitution de commissions d'aménagement foncier. Or, selon les choix effectués, certaines issues ouvrent la possibilité pour SNCF Réseau de ne plus avoir besoin d'indemniser à l'amiable ou par voie d'expropriation les propriétaires impactés sur le tracé des LGV, en optant pour des procédures deremembrement sous-traitées au
groupe SOGEXFO-SAFER...
Les consultations autour de gros appels d’offres de travauxse préparent, et qui aboutissent à des contrats à plusieurs milliards d’euros devant être signés en 2026.
En particulier, trois lots de 100 km ont été précisés en décembre par SNCF Réseau : un tronçon Sud Gironde-Dax correspondant à un contrat de conception-réalisation intégrant le génie civil (terrassements, ouvrages d'art) et les équipements ferroviaires (voies, caténaires). Ces mêmes opérations sont réparties sur deux tronçons pour la section Bordeaux-Toulouse. Les systèmes de signalisation et de télécommunication feront l'objet d'une démarche distincte sur l'ensemble du projet. Une convention est prévue au printemps 2025pour préciser le tout aux entreprises.Vinci, Bouygues, Eiffage, NGE, ... se frottent déjà les mains.
NdlR- TGV Albret : « Le President Alain Rousset a finalement choisi de retirer la délibération. Il compte utiliser des Fonds disponibles sur la ligne budgétaire sans avoir recours au vote. Cela lui permet de s'engager sans le vote de l'assemblée plénière... »
Dimanche ( 23 oct 2016) , le Conseil Politique Régional d’Europe Écologie Les Verts Aquitaine s’est prononcé contre le projet de la délibération modificative du conseil régional Nouvelle Aquitaine de mobiliser 5,6 millions d’euros pour la poursuite du projet LGV-GPSO.
Dans un communiqué de presse du dimanche 23 octobre, le Conseil Politique Régional d’Europe Écologie Les Verts Aquitaine a annoncé son opposition au projet de la délibération modificative du conseil régional de trouver les fonds nécessaires à la poursuite du projet de Ligne Grande Vitesse - Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest (LGV-GPSO).
RETOUR SUR QUELQUES POINTS ESSENTIELS POUR MIEUX COMPRENDRE LE DÉBAT QUI SE POURSUIT DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES.
Lire la suite : La contestation autour du projet LGV en Nouvelle-Aquitaine se poursuit
Un TGV espagnol à Perpignan (PHILIPPE ROUAH / MAXPPP)
Le concessionnaire d'une portion de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Paris, Perpignan et Barcelone a été mis en liquidation judiciaire jeudi matin par le tribunal de commerce de Gérone, en Catalogne, rapporte France Bleu Roussillon. Les États français et espagnol devraient reprendre la gestion de cette partie de la ligne.
Plombé financièrement, le consortium franco-espagnol TP Ferro a été placé en liquiditation judiciaire, faute d'avoir pu renégocier sa dette, qui s'élève à 557,2 millions d'euros.
557,2 millions d'euros de dette
TP Ferro est un consortium formé par le groupe français Eiffage et la société espagnole ACS, qui gèrait l'exploitation de la ligne à grande vitesse entre Perpignan et Figuères, des deux côtés de la frontière franco-espagnole. Cette section comporte notamment le tunnel du Perthus.
TP Ferro, en difficulté depuis des mois, a toujours mis en avant le manque de rentabilité de la ligne, faute de trains en nombre suffisant. Le nombre de passages par jour, en ce qui concerne le fret, n'était notamment pas conforme aux prévisions faites lors de la construction de ce tronçon.
Les États français et espagnol devraient désormais reprendre la gestion du tunnel, pour continuer à assurer le trafic ferroviaire à grande vitesse entre la France et l'Espagne.
Bonjour,
Le combat contre la LGV se poursuit !
Les scientifiques en rébellion vous invitent le 6 février 2025 de 19h à 21h Campus place de la Victoire à Bordeaux pour débattre des enjeux et des contradictions des pratiques politiques qui font fi de la gravité de la catastrophe climatique.
Venez nombreux écouter la voix de la connaissance et du savoir
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