Sur son bureau au-dessus de la boutique de vente directe à Montesquieu, le dossier "gel" était en haut de la pile. À la tête de 30 hectares de vergers, le cœur de l’hiver n’est toujours pas un souvenir pour Pascal Roques. L’épisode de froid intense a ruiné sa production de prunes d’Ente et les promesses du ministère de l’Agriculture n’engagent même pas ceux qui y croyaient encore un peu.
Dans une chemise verte, un autre dossier est passé en haut de la même pile. Trois lettres comme pour "gel" mais ce sigle signifie selon ce chef d’entreprise "l’arrêt définitif" de ses activités professionnelles. Ligne à grande vitesse, LGV. Le projet de tronçon entre Toulouse et Bordeaux pour mettre la Ville rose à trois heures de Paris. Plus qu’un long discours, Pascal Roques ressort la vingtaine de pages écrites pour la commission d’enquête publique.
Père et fils
Tout y est. "C’était il y a cinq ans je crois. Aujourd’hui c’est encore plus clair : si cette ligne voit le jour, c’est la fin de l’entreprise. Deux générations s’y sont succédé, ma fille aurait pu reprendre mais c’est devenu impossible." 30 hectares de vergers, des salariés, des investissements pour favoriser l’accueil. Le père Guy Roques a connu le transfert d’une partie de son exploitation à la naissance de l’autoroute A 62.
Lire la suite : "La LGV ? Pour moi c’est l’arrêt total de mes activités"
PHILIPPE BARBEDIENNE, DIRECTEUR SEPANSO AQUITAINE
Au-delà de la prise en considération de l’effet d’éviction des projets de lignes à grande vitesse, qui ne peuvent être conduits qu’au détriment d’investissements plus utiles, la Sepanso dénonce depuis des années l’imposture écologique qui a consisté à vouloir travestir les chantiers de LGV, que chacun sait grands destructeurs de milieux naturels, terres agricoles et forêts, en véritables bienfaits pour l’environnement.
Ci-dessous les réponses. Cliquez le tableau pour agrandir.
Les opposants à la Ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) étaient ce mardi matin devant La Poste du Passage-d'Agen, d'où ils ont fait partir, en direction de 57 élus du département, des courriers pour demander comment serait financée la LGV Bordeaux-Toulouse.
Projet de construction soutenu par le gouvernement, quand tous les autres sont ajournés. "Pour faire plaisir au copain Malvy, président de la région Midi-Pyrénées", ont asséné certains manifestants.
(sur le même sujet): http://www.sudouest.fr/2013/07/24/la-voie-postale-nouvelle-arme-des-opposants-1122972-3603.php
Bonjour ,
A partir de demain vous trouverez sur notre site les réponses des différent(e)s candidat(e)s aux départementales sur le sujet de la LGV.
Les réponses favorables aux lignes nouvelles ou favorables à la modernisation des voies existantes.
Charles D'Huyvetter - Président de TGV en Albret
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