NdlR TGV en Albret : cliquez sur les photos pour agrandir
(Facebook) ......"Cette semaine, j'ai acquis la conviction que le TGV rend fou ! Mardi je prends connaissance sans surprise d'une interview d’Alain Rousset dans "Sud-Ouest " déclarant que les deux lignes LGV vers Toulouse et L'Espagne se feront à la même date, avant 2030, contrairement aux arbitrages du Premier Ministre, sur les conclusions de la Commission Mobilité 21. Le même jour je lis dans "Le Monde" que la SNCF dévalue ses actifs TGV car le modèle économique du TGV est révolu ! Mardi soir, je préside un débat au Palais Brogniard dans lequel Jean Pierre Farandou, dirigeant de la SNCF déclaré que partout dans le Monde le modèle TGV est invendable et s'effondre. Il le déclare "mort" au profit de modèles low price à haute qualité de service ! Mercredi matin, au Sénat, le patron de RFF déclare que la reconquête des capacités du réseau classique est la priorité absolue, et que sa dette se dégradant, il attend la réforme ferroviaire qui interdira a RFF de s'endetter pour de nouvelles LGV. Le soir, le Ministre des Transports confirme l'annonce d'Alain Rousset la veille ! Et enfin nous votons en Commission parlementaire un Traité franco-italien pour la réalisation du tunnel Lyon Turin, soit 26 milliards d'euros d'aujourd'hui sans compter le contournement ferroviaire de Lyon. Le tout avec des annonces de subventions européennes à 40 % promises partout en France et auxquelles le budget européen pour 7 ans et 28 pays ne suffirait pas ! Sans doute a t-on trouvé récemment un nouveau gisement d'euros ? C'est la France ! Un jour fauchée, un jour prodigue comme au temps de sa splendeur. Il faut y croire !"..........
Pour éviter tout malentendu :
RV manifestation ce samedi 13 nov: 10.30h devant la salle des fêtes au rond point à
Sérignac s/Garonne
9 milliards d'euros. Pas moins. C'est le coût aujourd'hui estimé par le ministre délégué aux Transports pour financer la construction de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse et jusqu'à Dax. Dans l'entretien qu'il nous a accordé hier dans son bureau du boulevard Saint-Germain, Frédéric Cuvillier livre deux informations de première importance.
D'abord, les majors du BTP et leurs banquiers devront se faire à l'idée que l'actuel gouvernement n'envisage pas de recourir à un partenariat public-privé comme celui qui a présidé au lancement de la construction de Tours-Bordeaux par le gouvernement Fîllon.
Il annonce ensuite avoir fait un choix soutenable du point de vue des capacités budgétaires de l'État. Le budget de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) est aujourd'hui de l'ordre de 2 milliards d'euros. C'est elle qui alimente les budgets de rénovation des réseaux ou la sécurité des tunnels, qui finance la part de l'État dans les contrats signés avec les collectivités locales pour la modernisation des routes et des voies ferrées, les grands projets de type Bordeaux-Tours aujourd'hui ou Bordeaux-Toulouse demain, ainsi que le renouvellement du matériel roulant. En faisant le choix de ne lancer qu'une seule grande ligne à grande vitesse, comme le lui avait conseillé le rapport Duron, Frédéric Cuvillier se donne certes un peu d'air.
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