Entre l’association et RFF, la bataille fait rage depuis maintenant presque quatre ans. Sur le terrain, c’est la seconde fois que les militants s’en prennent directement à la voiture de l’agent de RFF. En juin dernier, ils avaient encadré son véhicule de rails de chemin de fer à Feugarolles, histoire de montrer que leur colère n’était pas feinte. Hier, lors de ce second round, si l’agent est resté flegmatique, les mots se sont faits plus durs et la tension est montée d’un cran. « Je ne conteste pas l’opposition mais les méthodes », lance l’agent, qui reste d’un calme olympien. Charles d’Huyvetter, président de la Coordination 47 tient à ces actions coup-de-poing, « mais toujours dans la légalité ».
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Je pense que je ne suis pas la seule personne à avoir été atterrée par les arguments avancés par Alain Rousset en faveur de la nouvelle ligne LGV. Après avoir déclaré que la ligne actuelle est en triste état, sans en désigner les responsables, il se réfère, (récupère), au récent drame de Saint-Jean de-Luz, comme si de tels drames étaient impossibles sur une ligne LGV. Il se présente en défenseur des voisins de la ligne actuelle, ignorant les possibilités de protection contre le bruit qui existent de nos jours et il fait valoir qu’une emprise LGV est moins importante qu’une autoroute, oubliant que l’autoroute, nous l’avons déjà. Qu’en est-il des agriculteurs et autres personnes qu’il faudra exproprier pour construire cette nouvelle ligne ? La modernisation de la ligne actuelle évitera de réduire encore davantage les surfaces disponibles pour l’agriculture et le logement, surtout ici au Pays basque. Le gouvernement a annoncé la fin du tout TGV au détriment des réseaux ferroviaires classiques ; il est temps que nos élus locaux en prennent conscience.
Il n'y aura pas pour le moment de nouvelle ligne entre Bordeaux et l'Espagne. La priorité est donnée aux rénovations.
Comment ne pas s’incliner devant le bon sens d’une telle décision ? Elle a néanmoins sonné le réveil brutal de tous ceux qui espéraient la construction prochaine d’une nouvelle ligne entre Bordeaux et l’Espagne. Il faut maintenant espérer que cette gigantesque désillusion collective aura au moins le mérite de créer un précédent en réconciliant l’intérêt général avec la responsabilité financière.
Lire la suite : LGV Bordeaux-Espagne : le courage de renoncer
La ligne à grande vitesse Bordeaux Toulouse : la fuite en avant, la fausse solution
La LGV Bordeaux Toulouse, jambe gauche du grand projet sud ouest (GPSO) à 13 milliards d’€ refait surface à la faveur d’une participation conséquente de l’État (40%) promise par Jean Castex, la proximité de l’élection présidentielle n’est pas étrangère à ce revirement du pouvoir actuel.
Énième épisode d’un projet démesuré qui ne répond pas aux enjeux d’aujourd’hui en matière de transport, climat et environnement.
Le GPSO, une vieille histoire qui ne répond pas aux priorités de transport d’aujourd’hui.
Au début des années 2010 le projet reprend de l’actualité poussé en particulier par Alain Rousset et Martin Malvy présidents respectivement des conseils régionaux d’Aquitaine et Midi Pyrénées. Il soulève une forte opposition. Les écologistes sont en première ligne :
Nous estimons que la priorité doit être donnée aux déplacements du quotidien en améliorant les dessertes de proximité, et cette priorité est toujours d’actualité. C’est également une question d’égalité des territoires vis- à-vis de l’accès au transport ferroviaire.
Oui le train est un moyen de déplacement écologique mais pas à n’importe quel prix !
Une étude commandée par des élus du Lot et Garonne et réalisée en 2012 par le cabinet Claraco montre que la modernisation de la voie existante Bordeaux Toulouse permettrait :
Sa rénovation + sécurisation, permettant aux trains de rouler plus vite et plus nombreux.
Pyrénées-Atlantiques : les élus départementaux étrillent le projet de LGV présenté par le gouvernement
La prochaine session du Conseil départemental se tiendra le 16 décembre.© Crédit photo : Quentin Top
« Méthode exécrable », « indécent », « copie à revoir ». Réunis en session ce vendredi 22 octobre à Pau, les conseillers départementaux des Pyrénées-Atlantiques n’ont pas ménagé le projet de ligne à grande vitesse (LGV) présenté par le gouvernement. Celui-ci prévoit une liaison ferroviaire entre Bordeaux et Toulouse ainsi qu’entre Bordeaux et Dax, à horizon 2039. Avec une facture partagée entre les collectivités. Coût prévisionnel pour le Conseil départemental : 305 millions d’euros, dont 91 millions par la mise en place d’une nouvelle taxe locale sur les bureaux.
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