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TGV en Albret

Roquefort (47) : Des anti-LGV s'enchaînent à la voiture d'un agent de RFF

21 août 2013 - Sud-Ouest

Pour la seconde fois, Sébastien Joly, le représentant de RFF, a vu son véhicule bloqué par des membres de la coordination 47
Les militants de la Coordination 47 et Réseau ferré de France (RFF) ont entamé une bataille au long cours où ils s’affrontent à armes inégales sur le projet de Ligne à grande vitesse. Mardi, à Roquefort, des membres de la Coordination 47 se sont enchaînés à la voiture de Sébastien Joly, représentant de RFF. C'est la seconde fois que l'agent voit son véhicule bloqué par des militants. Photo Thierry Daniel Vidal

Les militants de la Coordination 47 et Réseau ferré de France (RFF) ont entamé une bataille au long cours où ils s’affrontent à armes inégales sur le projet de Ligne à grande vitesse. Mardi, à Roquefort, des membres de la Coordination 47 se sont enchaînés à la voiture de Sébastien Joly, représentant de RFF. C'est la seconde fois que l'agent voit son véhicule bloqué par des militants. Photo Thierry Daniel Vidal (PH. T. Daniel Vidal)

Quand Jean-Pierre Pin, le maire de Roquefort arrive sur la place du village, le ton monte, les mots se font violents. Les militants de la Coordination 47 sont enchaînés à la voiture de Sébastien Joly, agent de Réseau ferré de France (RFF) qui venait rencontrer, hier, les riverains qui pourraient être expropriés lors de la construction de la future Ligne à grande vitesse Bordeaux et Toulouse.

Entre l’association et RFF, la bataille fait rage depuis maintenant presque quatre ans. Sur le terrain, c’est la seconde fois que les militants s’en prennent directement à la voiture de l’agent de RFF. En juin dernier, ils avaient encadré son véhicule de rails de chemin de fer à Feugarolles, histoire de montrer que leur colère n’était pas feinte. Hier, lors de ce second round, si l’agent est resté flegmatique, les mots se sont faits plus durs et la tension est montée d’un cran. « Je ne conteste pas l’opposition mais les méthodes », lance l’agent, qui reste d’un calme olympien. Charles d’Huyvetter, président de la Coordination 47 tient à ces actions coup-de-poing, « mais toujours dans la légalité ».

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Les chênes qu'on abat...

4 octobre 2021 - par Serge Alain Paraillous 

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Les chênes qu'on abat...

Ainsi donc ils vont l'avoir, leur LGV... Ainsi donc les accros à la grande vitesse viennent de gagner. Et une fois de plus, la France d'en haut a eu raison, contre toute raison, de la France d'en bas. Une
fois de plus la France rurale est bafouée, humiliée par des décideurs qui se soucient de l'avis du peuple comme de leur premier tricycle à pédales. Du moment que les Toulousains vont pouvoir
gagner un quart d'heure pour se rendre à Paris, la cause est noble. Ecologie, où es-tu ? A quoi bon pleurer pour un sapin de Noël que l'on coupe, quand bientôt les bulldozers monstrueux vont
éventrer des forêts millénaires. Celle de Lascours, par exemple, entre Vianne et Xaintrailles. Elle est là depuis la nuit des temps. Des druides y ont sans doute coupé le gui. Ses chênes sont plusieurs
fois centenaires : comme les cathédrales, ils sont les témoins de notre passé, de notre histoire, et ils seront tronçonnés comme de vulgaires sapins d'élevage.

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Le surprenant virage d’Emmanuel Macron sur le TGV

4 octobre 2021  - Le Monde ( article entier: merci Jean Paul Damaggio)

En 2017, il refusait de « promettre des TGV à tous les chefs-lieux de département ». Aujourd’hui, il veut « poursuivre en grand » la « passion française pour le train ».

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 Emmanuel Macron s’exprime devant une réplique grandeur nature du prochain TGV à la gare de Lyon, à Paris, le 17 septembre. MICHEL EULER / AP

Cinquante mois séparent les deux discours prononcés par le même homme : Emmanuel Macron. Et quel contraste entre le président fraîchement élu, venu inaugurer la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Le Mans-Rennes, le 1er juillet 2017, et, quatre ans plus tard, le chef de l’Etat en campagne pour sa réélection, fêtant, vendredi 17 septembre, les 40 ans du TGV.

Le Macron de 2017 disait : « La réponse aux défis de notre territoire n’est pas d’aller promettre des TGV à tous les chefs-lieux de département de France. (…) Ça veut dire ne pas relancer de grands projets nouveaux mais s’engager à financer tous les renouvellements d’infrastructures. (…) Cela fait maintenant des décennies que nous poussons des grands projets en ne les finançant jamais. » Le Macron de 2021 affirme : « Je peux vous dire que quand le TGV n’arrive pas ou ne passe pas par une ville, c’est terrible. (…) Cette passion française pour le train, nous allons la poursuivre en grand. (…) La décennie 2020 sera la décennie TGV. »

Lire aussi  Le TGV fête ses 40 ans, « une fierté industrielle » pour Emmanuel Macron

C’est donc la fin officielle de la « pause » décrétée en début de quinquennat et de la priorité absolue donnée aux transports du quotidien. Le chef de l’Etat a même cité six grands chantiers emblématiques de la relance de la grande vitesse : la liaison Roissy-Picardie, les LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan, la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (Marseille-Nice), la Paris-Normandie, ainsi que la Lyon-Turin.

L’apparente contradiction entre les deux discours est assumée par le gouvernement à travers un storytelling bien rodé qui peut se résumer ainsi : Nous avons accompli les efforts de régénération, de modernisation du ferroviaire, en réformant la SNCF, en injectant 61 milliards d’euros dans le système depuis 2017 (dont 35 milliards de reprise de la dette de l’entreprise), en accomplissant une bonne partie du renouvellement du réseau existant. Mais la pause était bien une pause, pas un arrêt définitif des projets. Nous pouvons relancer les grands chantiers.

Sauf que ce discours se heurte à plusieurs réalités qui font de ce regain d'intérêt pour le TGV un retour en trompe-l'œil.
Première réalité : les projets en question (souvent anciens, certains datant du début gouvernement annonce 6,5 milliards d'euros mobilisés par l'Etat, mais qui ne
représentent que 40 % du coût partiel des trois principaux futurs grands chantiers que sont Bordeaux-Toulouse, Montpellier-Perpignan et Marseille-Nice.

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LGV Bordeaux-Espagne : le courage de renoncer

19 août 2013- Sud Ouest

NdlR TGV-Albret : .......et Bordeaux - Toulouse ........?

Il n'y aura pas pour le moment de nouvelle ligne entre Bordeaux et l'Espagne. La priorité est donnée aux rénovations. 

La priorité est donnée aux rénovations de lignes

La priorité est donnée aux rénovations de lignes (Le Deodic David)

 sifflé la fin de la partie. Faute de moyens suffisants, les projets d’infrastructures ferroviaires ont été hiérarchisés, et certains sont reportés. La priorité est donnée à la rénovation des lignes existantes et à la qualité des déplacements quotidiens.

Comment ne pas s’incliner devant le bon sens d’une telle décision ? Elle a néanmoins sonné le réveil brutal de tous ceux qui espéraient la construction prochaine d’une nouvelle ligne entre Bordeaux et l’Espagne. Il faut maintenant espérer que cette gigantesque désillusion collective aura au moins le mérite de créer un précédent en réconciliant l’intérêt général avec la responsabilité financière.

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Macron veut relancer le modèle destructeur de terres du TGV

25 sept 2021 - Reporterre

 

Macron veut relancer le modèle destructeur de terres du <span class=
 

Alors que le TGV fête ses 40 ans, Emmanuel Macron a annoncé la relance de lignes à grande vitesse. Des projets soulevant l’ire des écologistes pour leur démesure et leur coût environnemental et la crainte d’un retour à une politique du tout TGV.

Le TGV revient au galop. La pause n’aura finalement duré que trois courtes années. Au début de son mandat, Emmanuel Macron avait exigé l’arrêt des chantiers de nouvelles lignes à grande vitesse, mais à sept mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État a fait un virage à 180°. Il a décidé de relancer tous les grands projets pour faire de « la décennie 2020, la décennie du TGV »« Une page se tourne », a-t-il déclaré dans un discours à la gare de Lyon.

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