Ndlr TGV Albret : Vous pouvez signer l'appel pour fédérer les opposants , en cliquant le lien : https://www.alternativelgv.fr/
« Je suis pour le train, je suis européen, c’est pour cela que je suis contre cette LGV », explique le maire écologiste de Bordeaux.© Crédit photo : Guillaume Bonnaud / « Sud Ouest »
Jusqu’ici, les oppositions au projet de LGV au sud de Bordeaux suscitent des débats liés à son financement. Pierre Hurmic, le maire écologiste de Bordeaux et premier vice-président de Bordeaux Métropole, y ajoute l’opposition au « dogme » de la grande vitesse. Et lance un appel pour fédérer les opposants à la LGV. Explications.
Vous contestez la pertinence même d’une LGV au sud de Bordeaux ?
Lire la suite : « Il est urgent d’arrêter ce projet insensé »
NdlR TGV Albret :Juste pour info et svp lire les commentaires en dessous de l'article
S’il a été annoncé par l’État que la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse restait dans les projets réalisables avant 2030, nulle information à ce jour n’a filtré tant sur un calendrier plus précis que sur le financement de la dite ligne.
Du coup, Réseau Ferré de France (RFF) poursuit sa démarche et prépare l’enquête publique qui était jusqu’ici prévue pour l’automne 2013. Une prévision qui deviendrait réalité à moins d’un contre-ordre. Dans les semaines à venir, on devrait en savoir plus. Pour autant, plus l’État tarde à donner son feu vert sur le lancement de cette procédure, plus il apparaît probable que le gouvernement repousse l’échéance au-delà de l’automne prochain et notamment après le rendez-vous des élections municipales 2014… et ce, pour des raisons politiques évidentes. Si tel est le cas, l’enquête publique devra être enclenchée dès le lendemain du scrutin municipal car le calendrier électoral est également chargé en 2015, avec les élections cantonales et les régionales. C’est dans ce flou que RFF navigue tout en rencontrant les différents propriétaires (et notamment les propriétaires de bâti lot-et-garonnais) concernés par le futur tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse.
S’ils ont perdu sur le terrain juridique, les opposants à la grande vitesse (ici en Lot-et-Garonne) ne baissent pas les bras contre le projet.© Crédit photo : Archives Loïc Déquier/ « Sud Ouest »
Partisans et détracteurs du Grand Projet du Sud Ouest (GPSO), soit les lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, ont un point commun : ils veulent plus de trains et plus de voyageurs dedans pour réduire le trafic des voitures et des camions sur les routes. La ressemblance s’arrête là.
Pour les opposants à la LGV (en majorité écologistes ou associations environnementales, mais pas seulement), le TGV est un train de l’ancien monde, cher et glouton d’espaces naturels. Alors que la Région et le gouvernement se dressent contre l’artificialisation des sols, les anti-LGV rappellent que celle-ci supprimerait 4 830 hectares de zones naturelles, agricoles, viticoles et forestières, hébergeant plus de 400 espèces végétales et animales.
Lire la suite : Pour les anti-LGV, pas besoin de nouvelles lignes vers Toulouse et Dax
Camille Martin (Reporterre
L’été ne change rien à la logique des grands projets inutiles : le premier ministre Jean-Marc Ayrault vient de signer la déclaration d’utilité publique du projet de LGV Lyon-Turin.
Lire la suite : LGV Lyon Turin : Ayrault déclare "l’utilité publique"
Désenclavement, gain de temps, coût… En replaçant les faits dans leur contexte, le Collectif des associations de défense de l'environnement rappelle pourquoi le projet de ligne à grande vitesse lui semble être une aberration.
Le Cade organisera une réunion publique le 12 novembre prochain, sans doute à la salle La Perle de Saint-Pierre d'Irube. © Guillaume FAUVEAU
Citations et chiffres à l'appui, le Cade remet en cause les bénéfices supposés de la LGV. Le collectif a développé son argumentaire lors d'une conférence de presse, le mercredi 27 octobre à Bayonne.
Le projet prévoit le financement de la ligne Bordeaux-Toulouse à 40 % par l'État, 40 % par les collectivités locales et 20 % par l'Union européenne. Les écologistes apportent ici une petite nuance, précisant que les subventions européennes ne sont qu'« attendues », puisque « l'UE n'a financé que des projets transfrontaliers ». Par ailleurs, la nouvelle fiscalité inquiète le collectif : « Le contribuable et les entreprises seront donc doublement sollicités en cette période de ‘ras le bol fiscal’ ». Et de poser la question : « Les entreprises seront pénalisées dans quelles zones géographiques ? »
Sur le coût du Grand Projet Sud Ouest (14 milliards d'euros annoncés pour les nouvelles voies Bordeaux-Dax et Bordeaux Toulouse), le Cade souligne que « la Région s'est bien gardée de donner [pour ces deux lignes] le coût ‘record’ de 39,94 millions d'euros le kilomètre. Le CGI [Commissariat général à l'investissement] en 2014 a estimé le coût de Dax-Espagne (91km) à 48 millions d'euros le kilomètre. A titre de comparaison, la LGV Bordeaux-Tours est revenue à 22 millions d'euros le kilomètre ».
Lire la suite : Le Cade démonte point par point les arguments en faveur de la LGV
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