Françoise et Xavier de La Raitrie, Jacques Dousset (à gauche) et Charles d’Huyvetter (second plan)© Crédit photo : Loïc Déquier / “SUD OUEST”
Jeudi soir dernier, ils devaient se retrouver dans la salle des fêtes de Feugarolles pour l’assemblée générale de leur association Très Grande Vigilance en Albret. En attendant, en ce matin du 18 novembre, c’est dans l’office du château de Trenquelléon, inscrit depuis le douzième siècle au patrimoine de la famille Batz, qu’ils recevaient. Françoise, la descendante, est installée ici avec son époux Xavier de La Raitrie, économiste de formation, conseiller municipal et, lui aussi, opposant à la ligne à grande vitesse.
Devant l’âtre crépitant, Charles d’Huyvetter et Jacques Dousset complètent cet attelage associatif dont l’engagement a une origine commune : la ligne doit traverser leurs terres. Et chez les La Raitrie, c’est même une provocation à la douce beauté de ce paysage que le projet lance. Entre le château et le clocher du village, à un kilomètre à vol d’oiseau, le tracé propose de dérouler un viaduc de 1,8 km de long et de 68 mètres à hauteur de caténaire pour relier deux coteaux.
Pour voir l'interview par Sud Ouest : cliquez Interview avec les propriétaires du Chateau de Trenquelléon
Le plus haut, le plus beau…
« Le château est classé. Le pigeonnier aussi. La ligne devrait passer à 500 mètres. Mais cela reviendrait à la faire passer sur le village. Alors ils veulent la faire faire chez nous », se désole le couple à la perspective de cet ouvrage pharaonique. Pour atténuer la douleur, SNCF Réseau n’a pas lésiné sur les arguments. « On nous a parlé d’un viaduc d’une beauté pareille à celui de Millau, et qu’il s’agira de l’ouvrage ferroviaire le plus haut et le plus long d’Europe. » Un boniment que le couple rejette.
« Ici ou ailleurs, nous n’en voulons pas. Pas seulement pour nous, puisque nous ne sommes que de passage. Mais parce que ce projet est désuet et dépassé. La LGV, c’est une cicatrice territoriale sur 100 mètres de large. Une catastrophe. Une ville intermédiaire comme Agen n’a rien à gagner. Au contraire. Et il ne faut pas nous prendre pour des châtelains recroquevillés sur la protection de leurs intérêts. Notre patrimoine, nous l’ouvrons régulièrement au public », assènent les propriétaires de Trenquelléon où s’est marié, avec la nièce de Françoise, l’actuel ministre Br
Réveillés par Castex
Feugarolles, en matière de contestation à la LGV, c’est un peu le siège social pour le Lot-et-Garonne. Une résistance incarnée par quelques figures locales parmi lesquelles Charles d’Huyvetter, président de TGV en Albret, et Jacques Dousset. « Cela fait douze ans que cela dure. Au total, on a dépensé 40 000 euros en recours et frais d’avocats. Depuis l’élection de Macron et ses déclarations sur les projets ferroviaires, on ronronnait. Castex nous a réveillés avec ses 4 milliards. »
Lire la suite : Un viaduc de deux kilomètres au-dessus de leur château
Le 18/02/2014 - Sud Ouest (Publié le 15/02/14 - Article de Michel Laffargue)
Au début, il y avait des gens qui aimaient travailler leur vigne, se promener sur leur prairie, chasser la palombe dans leur bois, se retrouver l'été venu dans leur maison familiale où se fêtent les anniversaires, les baptêmes depuis quatre générations. Et puis, un beau jour, tous ces gens découvrent d'autres gens au milieu de leur propriété qui, sans s'annoncer, prennent des mesures, se croient en terrain conquis. Ils apprennent ainsi que leur vigne, leur bois, leur maison, leur prairie risquent de disparaître parce qu'ils se situent sur le périmètre d'une future voie SNCF à très grande vitesse.
Le 17/02/2014 - La Dépêche du Midi / Le Petit Bleu (publié le 17/02/2014)
Charles d'Huyvetter et Catherine Aime ont présenté les actions à venir. (Photo H.N.)
Présentant le bilan de l’année, le président donnait l’état de la situation : «Aujourd’hui, nous avons des certitudes : celle que la LGV nous pourrit la vie ; nous savons aussi que le Premier ministre a validé récemment le projet et le président du conseil régional «terrorise» les élus. Je pourrai vous résumer la situation ainsi : les élus veulent cette ligne alors que la population n’en veut pas .» La population interrogée souhaiterait, en effet, des services ferroviaires plus réguliers et qui retirent les camions des routes ; pour beaucoup, cette ligne ne répond pas à leurs attentes et représente plus une menace qu’une amélioration du quotidien. «Déjà que nous avons du mal avec les finances, il me semble que l’argent serait bien mieux employé pour la collectivité en manque d’équipements, maisons de retraite, crèches et logements», dira même un intervenant au cours des échanges. Cette réflexion se fait de plus en plus dans la région où un consensus se dessine pour dire non aux projets dispendieux dont la LGV, les gens non directement impactés par le tracé prenant conscience que cette réalisation les touchera au portefeuille.
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Les arguments pro lgv tiennent - ils la route?
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Le 12/02/14 - Sud Ouest (Publié le 11/02/2014 - Article de Valérie Deymes)
L’enquête publique sur la LGV Bordeaux-Toulouse est prévue mi-2014.©
(Photo archives David Le Déodic)
Du côté de Réseau ferré de France, on ne s’affole pas d’un tel rapport et de telles recommandations de l’Autorité environnementale. « Sa saisie fait partie de la procédure habituelle sur tout grand projet. Nous travaillons dès à présent sur ses recommandations. Nos réponses feront l’objet d’un document qui sera annexé au dossier soumis à enquête publique », souligne-t-on à RFF. Pour autant le maître d’ouvrage de la LGV Bordeaux-Toulouse reste prudent quant à une réponse favorable à la suggestion de l’Ae d’équiper chaque point de consultation (mairies des communes concernées, sous-préfectures, préfecture) de matériel informatique pour consultation du public. « Cela dépendra du coût. Une chose est sûre, nous mettrons à la disposition du public, comme nous le faisons chaque fois, des DVD interactifs et un site Internet dédié. »
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