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TGV en Albret

Toujours mobilisés contre le projet LGV

14 novembre 2021 - La Dépêche 

  • Une centaine d’opposants hier à Sérignac.  DDM S.B.
  • Une centaine d’opposants hier à Sérignac. DDM S.B.

   

Après Montesquieu, Feugarolles et Xaintrailles, les opposants au projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse avaient rendez-vous à Sérignac ce samedi, toujours sur le tracé du tronçon de voies ferroviaires dont la mise en service est annoncée pour 2030.

Budget pas bouclé 

Les anti-LGV militent pour la rénovation du réseau actuel, pas pour la LGV. Il n’est donc pas utile d’évoquer une date d’ouverture de la ligne. Ils l’ont redit hier rive gauche de la Garonne : pas question de céder alors que le financement n’est pas encore bouclé du côté de la région Nouvelle-Aquitaine, et que des collectivités territoriales comme le conseil département de Lot-et-Garonne comme son voisin de Gironde disent non à toute participation financière.

Conseillère départementale de Lavardac, Valérie Tonin s’est attardée à la tribune sur les 130 millions d’€ demandés au Département ici. "C’est un tiers du budget annuel du conseil départemental, et ça voudrait dire qu’un bon nombre des projets que nous voulons lancer serait stoppé ou retardés." Et l’élue de rappeler que les 42 élus du Département ont dit non à cette participation financière. En enfilant ensuite sa casquette de présidente d u comité départemental de tourisme, elle rappelait qu’aucun projet de développement dans ce secteur d’activité "n’a pris en compte la LGV."


Devant une centaine d’opposants à la ligne à grande vitesse, Charles D’huyvetter le président de l’asso TGV en Albret rappelait les enjeux. "Il est important de mettre la pression sur Rousset (président de la Région, NDLRà car il doit proposer un financement dans un mois." Ce militant de la première heure cite des chiffres, dont un pour marquer les esprits. Pour les 255 km de voies, c’est 40 000 € du mètre linéaire. Avec un zest d’ironie, il dit aussi qu’il "faut accepter les quatre milliards de Castex (lâchés cet été, NDLR) mais pour rénover les lignes existantes."

AG jeudi
Dans la petite foule d’un samedi matin à Serignac, des élus locaux comme le maire de Feugarolles Jean-François Garrabos, l’adjoint du Passage d’Agen Jean-Jacques Mirande ou encore l’ancien député-maire d’Agen Alain Veyret. Charles D’Huyveterre égraine les prochains rendez-vous avant la trêve hivernale ; samedi 20 à Pompogne, jeudi 25 au Passage d’Agen, samedi 27 à Casteljaloux, et ce jeudi (20 heures) à Feugarolles pour l’assemblée générale de TGV en Albret.

 

 

LGV : les opposants s'invitent dans la campagne électorale

20 janvier 2014 - La Dépêche

LGV : les opposants s'invitent dans la campagne électorale

Le mois de mars ne se passera pas sans eux. Message clair des opposants à la ligne à grande vitesse, réunis samedi à Barbaste en provenance des Landes, de la Gironde, du Tarn-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques et de Lot-et-Garonne. Les associations ont l’intention de se mêler de ce qui les regarde : les élections municipales. L’attaque a déjà commencé. À Caudecoste, pour ne citer que cette commune, un tract de Défense du patrimoine caudecostois vient de fleurir, quelques semaines avant le printemps.

Multiplié par trois

Ce n’est qu’un exemple «car nous allons saisir l’ensemble des maires des communes de Lot-et-Garonne», expliquent ensemble Jacques Doucet et Claude Semin, de la Coordination 47. Sans oublier les conseillers généraux dont le second nommé croit savoir «qu’ils sont désormais une majorité à pouvoir voter contre la participation du département au tronçon Bordeaux-Toulouse

[…] Ce n’est pas parce que la LGV ne passe pas partout que l’impact financier sera limité aux seules communes traversées». Patrick Vaccari, l’un des porte-parole de cette même Coordination 47, évoque «un triplement des sommes prévues au départ sans que l’on puisse savoir quelles sont les clés de financement entre Agen, le département, la région et l’État».

Tribunal administratif

L’assemblée de samedi a permis de définir six axes de percée dans le camp ennemi. Les anti-LGV entendent frapper aux portes parisiennes, considérant ne pas avoir été entendus à l’échelon régional et départemental mais n’oublie pas les élus locaux en voulant donc les saisir lors de la campagne électorale. Ils attendent également de pied ferme l’enquête publique qu’il considère «totalement illégitime». C’est d’ailleurs le sens du double recours introduit auprès du tribunal administratif de Paris (lire nos précédentes éditions). Il serait d’ailleurs étonnant que ces mêmes opposants ne se fassent pas entendre lors de cette consultation publique. Dans le même esprit, ils n’ont pas donné de détails sur «d’autres recours juridiques» qui pourraient voir le jour cette année.

31 millions du km ?

Autre axe de cette campagne dans la campagne, le coût de la réalisation, 31 millions d’€ au kilomètre de voie. «Un projet deux fois plus cher entre Bordeaux et Toulouse que la LGV Est, qui est toujours déficitaire». Au passage, Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) est accusé de mensonge pour avoir dit que les 7,8 milliards affichés en décembre 2012 dans un document public «est une erreur. De qui se moque-t-on ?».

La rentabilité reste aussi un thème dans le thème, et les opposants maintiennent que le nombre de passagers établi par Réseau Ferré de France est surestimé. «C’est l’une des tricheries de RFF car la seule justification est de dire que Toulouse, quatrième ville de France, ne peut pas ne pas avoir de LGV». Au cours de la conférence de presse, et sur le coût toujours, il n’a pas été fait mention du devis, et des clés de répartition du tronçon passant par Layrac, dont les représentants associatifs («Ouvrons l’œil) étaient absents. Layrac, où la LGV pèse aussi sur les élections à venir.

 

Pas de bras, pas de chocolat....

13 novembre 2021 - Sud Ouest 

Article partiel :  N’en jetez plus : les échos politiques de la semaine en Lot-et-Garonne

....Pas de bras, pas de chocolat

À mesure que la date du 13 décembre approche, la pression monte. Rappelons que le 13 décembre est une date butoir concernant le plan de financement de la LGV par les collectivités territoriales coordonnées sous cette latitude par la Région Nouvelle-Aquitaine. Ici, on sait que d’ores et déjà le Département de Lot-et-Garonne ne donnera pas un centime. Côté agglo d’Agen, Jean Dionis a annoncé qu’un conseil communautaire serait dédié à cette question en décembre. Le président, partisan de la LGV, compte même débattre de l’utilité de la ligne. Il sera aussi question des 40 millions demandés à la collectivité, une proposition jusque-là écartée par Jean Dionis. Si ce dernier n’y croit pas, il semblerait que l’existence de la gare LGV à Sainte-Colombe dépendrait du niveau de coopération de l’Agglo. Le Premier ministre Jean Castex aurait ainsi fait comprendre au maire d’Agen que l’État pourrait ne pas financer la construction de cette gare si d’aventure la collectivité agenaise ne se montrait pas généreuse. Coup de bluff ? ........

 

Pour lire l'article entier : https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/n-en-jetez-plus-les-echos-politiques-de-la-semaine-en-lot-et-garonne-6881160.php

   

Train : près de 5 000 km de lignes régionales menacées

8 janvier 2014 - Sud Ouest

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.© PHOTO ARCHIVES JEAN CHRISTOPHE SOUNALET

Seon la Fédération nationale des associations des usagers des transports, une vingtaine de lignes régionales seraient menacées de fermeture dont deux en Aquitaine

Près de 5000 km de lignes ferroviaires régionales seraient menacées de fermeture : c'est ce qu'affirme ce lundi, la FNAUT, la fédération nationale des associations des usagers des transports.

Si le Sud-Ouest s'en sort bien, dans la mesure où en Aquitaine seules deux lignes seraient concernées - Agen-Siorac en Périgord et Périgueux-Le Buisson -, au total, une vingtaine de liaisons seraient concernées au niveau national dont Limoges-Brive par Saint-Yrieix ou Carcassonne-Limoux-Quillan.

Une perspective que déplore Jean Sirvardière, le président de la FNAUT. "Nous ne disons pas que ces lignes vont disparaître, nuance-t-il, mais nous disons que ces lignes sont très fragiles et que si rien ne change aussi bien au niveau de l'État, des Régions, de la SNCF et de Réseau ferré de France, elles vont vraisemblablement finir par disparaître dans les dix ans qui viennent."

Lire la suite : Train : près de 5 000 km de lignes régionales menacées

 

Manif à Sérignac 13 novembre 2021

13 novembre 2021 

NdlR TGV en Albret : cliquez sur les photos pour agrandir 

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