En octobre, le collectif LGV Non Merci avait organisé une mobilisation avec Les Soulèvements de la terre à Lerm-et-Musset.© Crédit photo : Archives Fabien Cottereau / SO
La manifestation, prévue du 21 au 23 mars, devrait rassembler collectifs historiques et élus locaux. Les Soulèvements de la terre, qui avaient rejoint la lutte anti-LGV à Lerm-et-Musset en octobre, ne sont pas conviés
« On continue le combat, ce n’est pas quand les travaux commenceront qu’il faudra se réveiller », martèle Richard Lavin, membre ducollectif anti-LGV Nina (ni ici, ni ailleurs)qui défendla vallée du Ciron. Trois mois après la dernière mobilisation d’ampleur contre la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Dax à Lerm-et-Musset, les associations locales fixent un nouveau rendez-vous.
Du 21 au 23 mars, les citoyens qui s’opposent au projet ferroviaire sont invités à se rassembler à Bernos-Beaulac, une commune du Sud-Gironde concernée au premier chef par le tracé. Le village de 1 135 habitants, traversé par le Ciron, se retrouverait au cœurd’un triangle ferroviaire.
« Il y aura des débats, des saynètes, des promenades naturalistes et des veillées »
Ce nouveau week-end de mobilisation se veut différent du rassemblement lermois, marqué par la crainte de débordements liés à la participation des Soulèvements de la terre. La maire de Lerm-et-Musset avait découvert,48 heures avant, que « Freinage d’urgence » aurait lieu dans sa commune, sur un terrain privé.De nombreux barrages de gendarmesavaient été mis en place pour contrôler le millier de manifestants.
Le week-end « Freinage d’urgence » avait eu lieu sur un terrain privé, celui de Philippe Barbedienne, vice-président de la Sepanso Aquitaine.
Au cours d'une conférence de presse le 8 mars, l'association Villes de France, qui rassemble les élus des villes moyennes et de leurs agglomérations, a dénoncé le risque de fracture territoriale lié à l'abandon de certaines dessertes TGV ou Intercités. Elle réclame d'urgence un schéma national de desserte ferroviaire qui prenne en compte les besoins des habitants des bassins de vie concernés. Elle propose aussi d'accélérer l'ouverture à la concurrence des trains Intercités.
Pour les élus de Villes de France, le modèle ferroviaire est engagé sur une mauvaise pente. "Jamais dans l'histoire ferroviaire, les villes moyennes n'ont eu à connaître un tel désengagement de la part de la SNCF", a prévenu Caroline Cayeux, présidente de Villes de France et sénateur-maire de Beauvais, au cours d'une conférence de presse le 8 mars. A la veille de la grève nationale des transports - un pur hasard du calendrier -, les élus présents ont dénoncé les risques qui pèsent aujourd'hui sur les dessertes de nombreuses villes moyennes, qui représentent pourtant 60% de la population, a souligné Caroline Cayeux.
Lire la suite : Les villes moyennes craignent de regarder passer les trains
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INVITATION à la réunion plénière de STOP LGV 47
Le samedi 11 janvier à partir de 14h aux Ateliers de Boussères à Port Ste Marie
Lien Google Maps
https://maps.app.goo.gl/URkcPPTcK1H7nM4G6
La bonne résolution 2025 : Luttons ensemble contre la LGV, ça urge !
Ça urge, car le projet pharaonique, c’est du concret désormais.
En 2024, les travaux ont commencé au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, apportant chaque jour son lot de désolation : des paysages dévastés, des expropriations massives, des maisons détruites, des habitants consternés qui ne reconnaissent pas leurs communes. Dans le 47, ce sont déjà les extensions des carrières, le Pont de Camélat et ses 3 km de prolongation pour rejoindre la future gare de Ste Colombe en Bruilhois, les sociétés de granulats qui s’agglutinent autour d’Agen, les procédures d’archéologie préventive sur la ZAC Technopole Agen Garonne.
Néanmoins, des perles d'espoir existent dans cette lutte, notamment en ce qui concerne le financement des LNSO ( budget de l'état, participation aléatoire au financement de l'Europe, taxe spéciale sur l'équipement ( TSE ), impôt injuste qui va faire l'objet d'une QPC), actions des élu.e.s en Gironde, et résistance importante sur le terrain, tant au niveau des AFNT que des AFSB . Ce n'est donc pas le moment de baisser les bras .
Face à la dévastation programmée, nous n’avons plus le temps d’attendre.
Comme l’a dit Martin Luther King : « Attendre a toujours signifié jamais ».
Nous devons agir. Et nous devons agir maintenant.
Plus de temps à perdre.
Retrouvons-nous le samedi 11 janvier à partir de 14 heures pour faire le point de la situation et surtout nous organiser autour de propositions d’actions. Il y en aura pour tous les goûts, de sorte que chacun pourra s’investir et devenir acteur de la lutte selon sa façon d’agir.
Et pour commencer, n’hésitons pas à partager cette invitation auprès de personnes de confiance. Nous avons besoin de grossir nos rangs.
A ce propos, que diriez-vous de « parrainer » quelqu’un ? Nous comptons tous dans notre entourage des opposants à la LGV qui n’ont pas encore pris part à la lutte. Gageons que chacun d’entre nous parviendra à convaincre au moins l’un de ces opposants à participer à cette réunion du samedi 11 janvier.
Nulle inquiétude, ce premier rendez-vous 2025 n’aura rien de rébarbatif, bien au contraire.
La réunion se tiendra de 14h à 18h et prendra la forme d’ateliers sur une partie de l’après-midi.
En suivant, place au plaisir de se rencontrer ou de se retrouver le temps d’une soirée chaleureuse et amicale :
Apéritif et auberge espagnole. Chacun apporte une de ses spécialités à partager.
Quant à l’ambiance musicale, elle sera assurée par Patrice Caumont qui nous fait le plaisir de venir chanter, comme il l’a déjà fait en mai sur La Sarabande. Un grand merci à lui d’ores-et-déjà.
Alors le 11 janvier ? Un rendez-vous à ne surtout pas louper...
… aux Ateliers de Boussères ( plan en doc joint )
NdlR- TGV Albret : ...... vous voyez : une LGV n'a que des avantages....
Photo: Claire Fiorletta
Jusqu’à 200 camions-jour qui traversaient le village pendant les travaux, cela faisait déjà du bruit. Mais les habitants de Lucy ont subi, en silence. Maintenant qu’il est en service, le TGV Est tout proche continue de se faire entendre jusqu’à 56 fois par jour. Mais les habitants du village sont décidés cette fois à se faire entendre aussi. Des élus d’une part pour obtenir leur appui. Et de la SNCF d’autre part pour obtenir l’installation d’un mur antibruit sur la portion de ligne qui borde le village, à seulement 300 m de certaines maisons.
Lire la suite : TGV Est : les riverains se plaignent du bruit à Lucy
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