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Facture de la LGV : les Pyrénées-Atlantiques se rebiffent
Les agglos de Pau et Bayonne ainsi que le département des Pyrénées-Atlantiques devaient payer 120 millions d’euros pour participer au financement du TGV entre Tours et Bordeaux © ARCHIVES SUD OUEST
Les collectivités en demeure d’honorer leurs lourds engagements financiers : la riposte se prépare
Après des années de polémique, l'heure de vérité approche dans le bras de fer financier qui oppose les collectivités aux promoteurs de la ligne à grande vitesse, la LGV, entre Bordeaux et Tours dont les premiers essais ont eu lieu la semaine dernière. Le département des Pyrénées-Atlantiques ainsi que les agglos de Pau et Bayonne sont, depuis environ un mois, en demeure de solder les factures d'un montant initial de l'ordre de 120 millions d'euros.
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Réunis à Bègles mardi 9 juillet, les représentants du collectif LGV NON MERCI, qui lutte contre le projet de la LGV GPSO sont arrivés à la conclusion suivante : » il faut prolonger l’enquête publique « qui vise les Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux (AFSB). Enquête publique environnementale qui démarre ce jour. Consistant à l’aménagement de la ligne ferroviaire existante au Sud de Bordeaux (sur environ 12 km), entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans, ces AFSB permettront également de connecter le réseau actuel à la future Ligne à Grande Vitesse (LGV). Des aménagements ferroviaires“qui ne répondent en rien aux besoins actuels de mobilité des habitants au quotidien”, considère LGV NON MERCI.
Un vrai problème démocratique
Lire la suite : La LGV GPSO toujours au coeur des préoccupations
sont en vente ! Prix:10 €
Le stock est limité et est disponible chez l'épicerie Patrick Guillot ( le Bourg) à Feugarolles.( en face du terrain du foot)
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Pendant tout un week-end, les militants anti-"Grands projets inutiles" se sont réunis à la Nautique pour évoquer leurs stratégies et les alternatives possibles.
GP2I : l'acronyme est un signal d'alarme et de mobilisation pour tous ceux qui luttent contre les « grands projets inutiles et imposés ». Ces associations citoyens, aux visées écologistes, soucieuses de l'intérêt général voire plus basiquement de l'emploi des deniers publics se sont retrouvées tout le week-end (1) à la Nautique pour évoquer les combats contre les LGV, aéroports, autoroutes et autres barrages qui mobilisent des milliards d'euros, selon eux au mépris des grands enjeux pourtant reconnus par les 117 états signataire de l'accord COP 21 (2).
Les militants réunis ont discuté des stratégies pour enrayer les GP2I. Et des alternatives en réponse. Daniel Ibañez est un économiste, spécialiste des procédures collectives. Il ferraille parmi les opposants à la Ligne à grande vitesse Lyon-Turin. « Je revendique le qualificatif d'opposant, oblitère-t-il. Nous opposons des solutions concrètes et de bon sens. » L'inverse de l'incantation, une certaine idée de la responsabilité collective.
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