Bonjour Mesdames et Messieurs les Elus,
Coordination 47 se permet de rappeler aux élus du Lot et Garonne que l'enquête publique du GPSO se termine le 8 décembre. Nous invitons ceux qui ne l'ont pas encore fait d'apporter leur contribution sur les registres en mairie.
Pour votre information, nous vous joignons celle de Gilles Savary, député de Gironde, dont l'opposition à la LGV est maintenant claire.
Sincères salutations
Charles D'Huyvetter
Invité de la nouvelle émission politique de France 3 Limousin, hier matin, Alain Rousset, président PS duconseil régional de Nouvelle-Aquitaine, s'est dit prêt à participer financièrement à la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Poitiers-Limoges dont le décret d'utilité publique a été annulé au printemps dernier.
« Aujourd'hui, il n'y a pas de montage financier sérieux concernant la LGV », a-t-il expliqué. Et s'il y en avait un, y participerait-il?? « Évidemment, je l'ai fait, déjà?! » a-t-il répondu en faisant référence à la LGV Tours-Bordeaux.
Entre les deux tours des élections régionales de décembre 2015, le candidat socialiste avait pourtant conclu un accord avec les écologistes précisant que la Région ne participerait pas au financement des LGV. Il est vrai qu'il est peu probable que les projets en cours aboutissent durant ce mandat, qui s'achèvera en 2021.
Bonjour,
* AFSB : Aménagements Ferroviaires Sud de Bordeaux(cheval de Troyes de la LGV).* Ne pas tenir compte des dates de validité du document qui n'ont pas été mises à jour ...Bonjour à toutétous.
L’enquête publique environnementale sur les AFSB est prolongée jusqu’au 28 août.
* En PJ l'arrêté officiel de prolongation.On peut y participer en suivant ce lien, ça ne prend que quelques minutes:
https://www.registre-numerique.fr/enquete-publique-afsb/deposer-son-observation
Déjà plus de 500 contributions y ont été faites dont la quasi-totalité se prononcent contre ce projet et son côté environnemental néfaste.Si besoin, pour vous aider à rédiger votre contribution,un guide vous est proposé en PJ.
*Excusez certaines fautes de frappe, le guide a été rédigé dans l'urgence, donnant priorité aux arguments.
Les contributions peuvent être rédigées par des individuels et par des associations et collectifs.
Alors multiplions les contributions ( on peut en faire plusieurs ), elles paraîtront sur le registre numérique.
Bien que les contributions prises en compte doivent être en rapport avec l’environnement, servons nous-en pour dēnoncer ce projet écocidaire !Merci de soutenir cette lutte légitime et nécessaire.
Des travaux d’aménagement sont prévus afin de créer une troisième voie au sud de Bordeaux. Un chantier vivement contesté par plusieurs élus locaux, qui déplorent l’abandon des lignes du quotidien au profit des trains à grande vitesse.
C’est un chantier pharaonique. Le GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest) prévoit de relier Bordeaux à Toulouse puis Bordeaux à l’Espagne en créant deux nouvelles lignes à grande vitesse. Un projet à 14,3 milliards d’euros qui implique d’artificialiser plusieurs milliers d’hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers et de réaliser de nombreux travaux d’ampleur. Jusqu’au 28 août, une enquête publique environnementale est en cours à propos des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), partie intégrante du GPSO, dont le coût est estimé à 900 millions d’euros. Plusieurs avis ont été déposés, témoignant de vives inquiétudes.
La communauté de communes de Montesquieu (CCM), située au sud de la métropole de Bordeaux, a par exemple rendu un avis négatif et détaillé, déplorant notamment des«incidences significatives et graves»sur un site Natura 2000,«ses habitats et ses espèces». Selon la collectivité girondine,«la ligne ferroviaire va couper de nombreuses continuités écologiques et hydrauliques dans une zone très riche en esteys et ruisseaux avec des risques de pollutions potentielles non maîtrisés». Le Conseil national pour la protection de la nature (CNPN) est également défavorable à ces aménagements, estimant que«les perspectives réelles»des mesures de compensation présentées pour pallier la destruction des espaces naturels«ne sont pas convaincantes et inquiètent pour l’avenir des espèces protégées».
Dans un référé sur l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), la Cour des comptes juge notamment le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin « très préoccupant pour l’équilibre futur des finances publiques ».
Dans son analyse, la Cour des comptes prend en considération un autre grand projet, le Canal Seine-Nord, qui doit également être financé en partie par cette agence rattachée au ministère des transports :
« Ces deux projets, dont l’intérêt et le financement d’ensemble ne peuvent se déduire de la seule hypothèse de cofinancement européen, paraissent largement hors de portée budgétaire de l’agence, non seulement en 2019, mais également au-delà ».
Dans cet avis rendu public le 29 août, les sages de la rue Cambon écrivent ainsi qu’il y a « une accumulation incontrôlée de besoins de paiement, dont le financement n’est pas assuré à moyen terme ».
Et de conclure :
« si l’État décide d’aller plus avant dans l’engagement et le financement des grands projets précités, il devra dégager, entre 2017 et 2019, entre 1,6 milliard d’euros et 4,7 milliards d’euros en plus des ressources cadrées ».
Lire la suite : La Cour des comptes sur le Lyon-Turin : un projet « hors de portée budgétaire »
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