Le projet de LGV au Pays Basque Nord est né dans les années 1990. © Guillaume FAUVEAU
Le tour de table d’Alain Rousset pour financer la LGV Bordeaux-Dax-Toulouse est terminé. Il manque au pot 336,4 millions d’euros bruts car certaines collectivités territoriales dont la Communauté d’agglomération Pays Basque ne se sont pas laissé prendre au piège. Pourtant la Région avait consenti des “remises” à certains (par exemple les 147 millions demandés à la CAPB sont devenus 54) pour les faire entrer dans le giron.
En pure perte.
Une incertitude sur les coûts
D’emblée, sur le montant de 14,3 milliards d’euros quelques réserves sont émises :
“Les montants indiqués en euros courants sont calculés sur la base d’hypothèses de taux d’actualisation et de calendrier de réalisation demeurant à confirmer mais démarrant en tout état de cause en 2024.”
“Ces coûts sont également susceptibles d’évoluer pour intégrer notamment les modifications de programme non prévues au stade actuel de définition ou encore toute modification liée à des évolutions législatives et réglementaires.”
Cela a pu en refroidir certains, conscients de la dérive des coûts de la LGV dans le passé, +6,4% en moyenne, +19,2% sur la première phase de la LGV Est.
Pieds et poings liés
Lire la suite : Le financement de la LGV, un marché de dupes
La position du syndicat CGT-cheminot du Lot et Garonne à toujours était très claire vis-à-vis du projet de LGV. Nous avons dès le départ émis de fortes réserves sur l’utilité de ce projet. Notre syndicat n'a pas pour but de s'opposer à la création de voie ferrée (l’essence de notre métier) , mais il peut intervenir dans le débat comme témoin et porteur de propositions.
C’est donc dans ce sens que nous avons proposé de développer un vrai service public du transport ferroviaire au cœur du département.
Nous avons toujours dit que si LGV il y avait, la gare devrait être la gare d'AGEN centre, au risque de voir passer des trains à 300 à l'heure sans arrêt.
Lire la suite : Communiqué de presse par CGT Cheminot 47 sur la LGV
Sitôt le conseil terminé, la maire a engagé la procédure de demande de subventions pour le projet de centre de santé.© Crédit photo : Georges Longueville
NdlR TGV Albret : article partiel
Les élus ont ensuite décidé de voter une motion demandant l’abandon du projet de nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse au profit de la rénovation de la ligne existante, arguant des effets négatifs généraux : projet onéreux, imputation financière considérable pour les collectivités territoriales, création de taxes spéciales « Impôts LGV », enquête publique défavorable sur 15 500 contributions citoyennes, gain de temps trop minime (20 minutes entre les deux capitales régionales). La motion est complétée par l’énumération des nombreux impacts locaux, à court et long terme.......
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