4 novembre 2014 - CGT Cheminot 47
La position du syndicat CGT-cheminot du Lot et Garonne à toujours était très claire vis-à-vis du projet de LGV. Nous avons dès le départ émis de fortes réserves sur l’utilité de ce projet. Notre syndicat n'a pas pour but de s'opposer à la création de voie ferrée (l’essence de notre métier) , mais il peut intervenir dans le débat comme témoin et porteur de propositions.
C’est donc dans ce sens que nous avons proposé de développer un vrai service public du transport ferroviaire au cœur du département.
Nous avons toujours dit que si LGV il y avait, la gare devrait être la gare d'AGEN centre, au risque de voir passer des trains à 300 à l'heure sans arrêt.
Nous pensons qu'il est prioritaire d’investir dans le renouvellement des infrastructures ainsi que dans le matériel existant. Ces investissements permettraient à la fois de répondre à la sécurité que sont en droit d’attendre les usagers mais également ils permettraient par le renouvellement des rames intercités de redynamiser l’axe transversal que constitue la liaison bordeaux Marseille et de favoriser le transport de proximité, le plus utilisé par les usagers et pour un développement du fret ferroviaire, de loin le plus écologique.
Le syndicat CGT-cheminot se bat également depuis de nombreuses années pour obtenir la réouverture de la ligne Agen Auch, et Agen Villeneuve au trafic voyageur et fret..
Lors d’une récente rencontre ( le 16 octobre devant 250 militants CGT) notre président, Guillaume PEPY, c’est positionné en faveur de la rénovation du réseau et du matériel existant. Il avait très certainement en main le rapport de la cour des comptes qui entre autres dénonçait la sur évaluation de la fréquentation des TGV, mais aussi la suppression des arrêts intermédiaires entre les métropoles dont AGEN.
Le syndicat CGT-Cheminot du Lot et Garonne défend l’idée du maintien d’une gare de centre-ville pour permettre une connexion complète avec le TER et le multimodal.
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".Le rapport de la Cour des comptes souligne bien que la vocation de la grande vitesse ferroviaire est de relier les métropoles ». Rien qu’en écoutant les propos du président conseil économique et régional de midi Pyrénées on comprend que nous avions raison de dire que cette LGV entrainerait la mort de la gare d’Agen. Celui ce permet même d’enfoncer le clou en disant ; « Bordeaux et Toulouse atteignent deux fois la démographie d’Aix et Marseille » déjà équipées du TGV.